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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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versets 1-20
1 � 8 Point de proc�s !
La derni�re pens�e chapitre pr�c�dent, concernant le devoir de l��glise de juger ses propres membres, et non ceux du dehors, la distinction tranch�e que Paul �tablit ainsi entre les uns et les autres, distinction qu�il rend ici encore plus profonde en appelant les uns des injustes, tandis qu�il nomme les autres des saints, (1 Corinthiens 1:2, note) tout cela le conduit naturellement � reprendre, avec une grande �nergie d�expressions, l�usage coupable o� �taient, � ce qu�il para�t, les chr�tiens de Corinthe de porter leurs diff�rends devant des juges pa�ens.
Au lieu de cela, l�ap�tre ordonne aux membres de l��glise qui auraient entre eux quelque difficult� � aplanir, de prendre parmi leurs fr�res des arbitres, et de souffrir plut�t une injustice que de se livrer � un proc�s toujours scandaleux, et pour les croyants, et pour les infid�les (verset 7). Ce reproche retombait en m�me temps sur toute l��glise, dont la discipline rel�ch�e tol�rait de tels d�sordres chez ses membres.
Grec : �?Etes-vous indignes des moindres jugements ??� c�est-�-dire, de les prononcer entre vos fr�res. Au jugement du dernier jour, lorsque Christ aura parfaitement affranchi ses rachet�s du p�ch� et de la mort, il les rendra participants de son autorit� et de tous ses privil�ges.
Un avec lui, ils prendront part au jugement qu�il prononcera sur l�erreur et le p�ch�, avec d�autant plus de connaissance de cause qu�ils en avaient �prouv� eux-m�mes toute la puissance; mais aussi la puissance de la gr�ce, que le monde aura rejet�e.
Voir sur cette doctrine les passages suivants : Matthieu 19:28; Luc 16:9; Daniel 7:18; Daniel 7:22; Daniel 7:27; Apocalypse 2:26-27; Apocalypse 20:4.
Or, comme tous les caract�res essentiels du chr�tien dans l��tat futur de perfection doivent avoir leur racine en lui d�s cette vie, l�ap�tre tire de l� la conclusion qu�ils sont dignes d�exercer des jugements moindres, la fonction d�arbitres entre leurs fr�res pour des choses de si peu de valeur.
C�est � tort qu�on a voulu entendre par ce jugement des saints simplement l�humiliation et la condamnation que leur conduite ferait, par contraste, �prouver au monde (comme Matthieu 12:41; Matthieu 12:42; H�breux 11:7); car cette pens�e n�aurait plus aucun rapport avec le jugement qu�ils sont appel�s � exercer entre leurs fr�res, lorsque ceux-ci ont ensemble des diff�rends.
Le principe ici pos� par l�ap�tre est d�une application universelle : les chr�tiens ne devraient avoir recours, dans le cas o� leurs int�r�ts se trouvent en conflit, qu�� un arbitrage fraternel. Bien que, par l�influence g�n�rale du christianisme sur la soci�t�, le pouvoir judiciaire soit devenu bien diff�rent de ce qu�il �tait chez les pa�ens, il appartient cependant tout entier au domaine de la loi, et non de l��vangile.
Les plus humbles chr�tiens, (verset 4) �clair�s par l�Esprit de Dieu, trouveront dans leur conscience les r�gles de l��quit� mieux que le juge qui prononce d�apr�s un code.
Les anges tomb�s (2 Pierre 2:4).
Voir la note pr�c�dente. C�est la m�me pens�e, mais qui fournit � l�ap�tre un argument plus fort encore.
Grec : �?Les m�pris�s?�. Paul pousse ainsi sa pens�e jusqu�� l�extr�me pour la rendre plus p�n�trante : �?Prenez pour juges ceux qui sont m�pris�s dans l��glise?�, plut�t que des pa�ens qui leur sont bien inf�rieurs encore.
D�autres proposent de traduire cette phrase par une question, ce que le grec permet : �?Quand vous avez des jugements pour les affaires de cette vie, prenez-vous pour juges ceux qui sont m�pris�s dans l��glise ??�
Combien moins devez-vous prendre des infid�les !
Ces mots : je le dis � votre honte, peuvent se rapporter � ce qui pr�c�de ou � ce qui suit : Quoi ! dans une �glise comme la v�tre, qui se glorifie de ses dons et de ses membres distingu�s, pas un n�est assez sage pour servir d�arbitre ! et vous allez en jugement contre des fr�res, et cela devant les infid�les !
Tout proc�s entre des chr�tiens est en soi, et sans la circonstance aggravante de le plaider devant des infid�les, un d�faut (grec : un �?manque?� de sagesse, de charit�, de vie chr�tienne).
Le devoir prescrit par J�sus (Matthieu 5:39 et suivants) est de souffrir plut�t un tort, une perte. Et au lieu de cela, c�est vous qui les causez, qui les causez � vos fr�res ! � honte (verset 5) Bien plus, il y a l� un danger de perdition (verset 9) !
Ne soyez point dans l�erreur, s�duits par des mensonges, tels que : Dieu est trop bon pour punir; la gr�ce couvrira ces p�ch�s, quand m�me nous y pers�v�rerions !
Ceux qui commettent le p�ch� contre nature. Les eff�min�s sont ceux qui se pr�taient � ce p�ch�.
L�ap�tre nomme sp�cialement les vices qui �taient les plus r�pandus dans les grandes villes, ce qui ne veut point dire qu�il en suppos�t l�existence dans l��glise de Corinthe. Quoi qu�il en soit, la pens�e bien claire de l�ap�tre est que la persistance dans l�un ou l�autre de ces vices exclut infailliblement du royaume de Dieu ou plut�t est une preuve qu�on n�y a d�s maintenant aucune part.
Vous �tiez cela, dit l�ap�tre litt�ralement : puis, par m�nagement pour ses lecteurs, et ne voulant pas supposer que tous eussent v�cu dans ces vices grossiers, il ajoute : quelques-uns de vous. Mais cette pr�caution de sa charit� n�en dit pas moins clairement qu�aucun n�en �tait enti�rement pur avant sa conversion.
Le mot lav�s exprime la purification int�rieure, dont l�eau du bapt�me avait �t� le signe lors de leur conversion et de leur admission dans l��glise; sanctifi�s indique la continuation de cette �uvre par l�Esprit de Dieu, et la cons�cration du c�ur et de la vie � Dieu; justifi�s d�signe cet acte de la gr�ce divine qui s�accomplit objectivement par le sacrifice de J�sus-Christ, et subjectivement dans le p�cheur au moment o� il croit d�une foi vivante au Sauveur.
Dans ces paroles qui rappellent l��tat naturel du p�cheur et toute l��uvre de son salut, se trouvent les plus puissants motifs d�humilit�, d�une part, et d�autre part, de pers�v�rance : lav�s, comment retourneriez-vous � vos souillures ? sanctifi�s, vous allez poursuivre, dans tous les replis de votre c�ur, jusqu�aux derniers restes de votre corruption naturelle; justifi�s, ne trembleriez-vous pas d�attirer sur votre conscience de nouvelles condamnations ?
Les mots : au nom du Seigneur J�sus et par l�Esprit de notre Dieu, s�appliquent �galement � ces trois phases du salut en l�homme : J�sus (dont le nom indique tout l��tre, toute l��uvre) est le seul M�diateur des gr�ces de Dieu, depuis la premi�re � la derni�re; et le SaintEsprit rend seul vivant et r�el en nous tout ce que Christ a fait pour nous sauver; il nous unit � J�sus, et ainsi nous rev�t de sa justice et de sa vie divine.
Plan
III. Donc, n�abusez pas de la libert� chr�tienne
La maxime : Toutes choses me sont permises est vraie, mais dans les limites de la charit�; elle est applicable � l�usage des aliments et des organes qui les re�oivent, car les uns et les autres seront d�truits. (12, 13 a)
Il en est tout autrement de l�impudicit� : car le corps appartient au Seigneur, qui le ressuscitera et le rendra � sa sainte destination (vers. 13 b, 14�; nos corps sont les membres de Christ : qui oserait en faire les membres d�une personne impure en devenant un avec elle, tandis qu�il doit �tre un avec le Seigneur�? (15-17)
Ce p�ch�, plus qu�aucun autre, souille le corps�; or, vous savez que ce corps est le temple du Saint-Esprit. (18, 19)
Rachet�s � un grand prix, vous n��tes plus � vous-m�mes, mais tout en vous doit servir � la gloire de Dieu. (20)
12 � 20 donc, n�abusez pas de la libert� chr�tienne
Ces m�mes paroles reviennent avec un l�ger changement 1 Corinthiens 10:23. Ce principe de libert� chr�tienne, vrai en lui-m�me : toutes choses me sont permises, para�t avoir �t� la maxime favorite de quelques membres de l��glise de Corinthe, peut-�tre surtout de ceux qui se r�clamaient du nom de Paul, (1 Corinthiens 1:12) et ils en abusaient en l�appliquant � des pratiques qui �taient des p�ch�s.
Paul ne nie pas la v�rit� de cette maxime, il l�adopte au contraire; mais il fait sentir � ses lecteurs que, comme toute v�rit� exag�r�e ou d�plac�e devient une erreur, cette maxime, ainsi fauss�e, pouvait autoriser les plus coupables abus.
Aussi l�ap�tre, sans la nier, la rectifie dans l�application par deux autres principes qui lui servent de contre-poids : d�abord, il faut que l�usage de la libert� soit toujours dirig� par l�amour du prochain, c�est-�-dire par ce qui lui est avantageux, qui l��difie (c�est ce qui se trouve d�velopp� 1 Corinthiens 8 et suivants); ensuite, si l�on entend par libert� simplement l�autorisation de choisir entre le bien et le mal, au lieu d�y voir l�affranchissement du p�ch�, elle ne tarde pas � se transformer en une honteuse servitude.
Paul, quant � lui, proteste contre cette d�plorable cons�quence. Il dit :
Prendre des aliments est donc simplement ob�ir � un besoin naturel, une chose indiff�rente en elle-m�me, et � laquelle peut s�appliquer la maxime de la libert� chr�tienne; elle a si peu de rapport � la vie morale, que l�ap�tre ajoute : Dieu d�truira l�un et l�autre; toutefois, puisque les aliments et les organes qui les re�oivent sont destin�s a p�rir, que serait-ce, si tu y mettais la jouissance de ton �me ! Garde-toi donc de l�abus (1 Corinthiens 7:31).
Ici Paul, faisant un pas de plus, et abordant un sujet qu�il avait � c�ur de traiter avec tout le s�rieux qu�il m�rite, montre, par un tout autre exemple, comment la maxime : �?Toutes choses me sont permises?�, comprise et mal appliqu�e, peut nous faire passer des choses indiff�rentes � celles qui sont en opposition directe avec la volont� de Dieu (1 Thessaloniciens 4:3-5).
Ce motif : Le corps est pour le Seigneur et le Seigneur pour le corps est expliqu� par les versets suivants.
L�id�e manich�enne, que les p�ch�s de la chair sont indiff�rents, attendu qu�ils n�atteignent pas l�esprit, pouvait exister d�j� alors, surtout � Corinthe, ville fameuse dans l�antiquit� par la corruption de ses m�urs. L�ap�tre r�fute cette erreur en d�veloppant cette profonde pens�e chr�tienne, que c�est tout l�homme, l�esprit, l��me et le corps, (1 Thessaloniciens 5:23) qui doit �tre sanctifi�, rendu � sa destination par la r�surrection du corps, (verset 14) et ainsi vivre tout entier dans une �ternelle communion avec le Seigneur, pour qui il a �t� cr��.
Deux arguments profonds et d�cisifs pour la puret� du corps, comme condition de la vie chr�tienne :
Gen�se 2:24. Il para�t �trange, au premier abord, que l�ap�tre applique ici des paroles qui ne concernent que le mariage; mais c�est pr�cis�ment par l� qu�il donne une nouvelle force � son argument.
Ce qui, dans le mariage, n�est qu�une suite de l�intime union des �mes, et se trouve sanctifi� par l�institution divine que rappellent ces paroles de la Gen�se, devient, dans le cas que combat l�ap�tre, un rapport tout charnel, qui, au lieu d��tre �lev� par l��me, rabaisse l��me par sa communion avec un �tre souill�.
Les paroles de la Gen�se restent alors vraies, mais dans un sens inverse, qui transforme en mal�diction la b�n�diction mise par Dieu sur le mariage.
Pour compl�ter le contraste, (verset 16) on aurait attendu : �?une m�me chair avec lui;?� mais comme le Seigneur est Esprit (comparez Romains 1:4, note) tout l�homme devient spirituel par une communion vivante avec lui; le corps doit arriver par degr�s jusqu�� cette spiritualit� qui sera sa perfection dans une autre �conomie (1 Corinthiens 15:44-46; Philippiens 3:21).
La premi�re sentence de ce verset, prise en un sens absolu, ne serait pas exacte; il y a d�autres p�ch�s auxquels le corps participe, l�intemp�rance dans le manger et le boire, par exemple, et m�me la col�re; mais aucun ne le souille autant que l�impudicit�, et la seconde partie du verset, expliqu�e par ce qui pr�c�de, (versets 16, 17) donne la mesure de la premi�re.
Puis, verset 19 indique, � l�extr�me oppos�, le lien vivant de la communion du chr�tien avec Dieu. Ainsi la pens�e de l�ap�tre monte, grandit, se g�n�ralise jusqu�au verset 20, qui touche � l��ternelle destination du rachet� de Christ.
Le corps fait partie int�grante de l��tre humain.
Si le Saint-Esprit est en l�homme, son corps lui sert de temple; il participe � cette gloire aussi bien que son �me; il doit devenir l�instrument sanctifi� de la volont� de Dieu, et glorifier Dieu.
D�j�, par la cr�ation, cette destination �tait assign�e � l�homme; Dieu �tait son l�gitime possesseur; combien plus apr�s que Dieu l�a rachet� de la domination du p�ch�, et cela � un pr�cieux prix, le sang de Christ ! (1 Pierre 1:19; Matthieu 20:28)
Quels motifs l�ap�tre produit ainsi contre le p�ch� ! Quelle morale ! De ces sublimes hauteurs, il peut jeter un regard triomphant sur les souillures qu�il a combattues.
Le texte re�u ajoute aux derniers mots de ce chapitre : �?Et dans votre esprit, qui appartiennent � Dieu?�. Ces paroles ne sont pas authentiques.