Bible Commentaries
1 Rois 13

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versets 1-34

1 � 10

Proph�tie contre l�autel de B�thel.

Les premiers mots de ce verset sont rattach�s ordinairement au chapitre pr�c�dent.

En faisant fumer l�encens : il offrait lui-m�me au veau d�or l�hommage du parfum.

De Juda. Ce proph�te, charg� d�un message de l��ternel, ne venait pas d�une des tribus rebelles qui avaient accept� le joug de J�roboam.

Autel, autel ! il s�adresse � l�autel comme au monument de l�impi�t� de J�roboam.

Son nom est Josias. Comparez 2 Rois 23:15 et suivants. Il ne nous appartient pas de tracer une limite � la r�v�lation divine et de pr�tendre que Dieu n�a pas pu faire conna�tre le nom du roi qui devait, trois cents ans plus tard, ex�cuter cette menace. En soi la menace elle-m�me n�est pas une proph�tie moins �tonnante; comparez, pour la r�v�lation d�un nom, Actes 9:12; Actes 10:5-6. Mais nous trouvons dans ce m�me r�cit, au verset 32, une expression mise dans la bouche du vieux proph�te de Sichem, qui doit appartenir � un temps bien post�rieur; c�est celle-ci : les villes de Samarie, qui suppose que Samarie �tait d�j� la capitale du pays et lui avait donn� son nom. Or, ce ne fut qu�un demi-si�cle plus tard qu�Omri fit de Samarie la capitale du royaume des dix tribus et s�y �tablit (1 Rois 16:24). Le r�cit a donc subi, en se transmettant traditionnellement, l�influence de faits arriv�s plus tard. Il peut en avoir �t� ainsi du nom du roi Josias qui aurait �t� ajout� en marge, comme annotation explicative, et de l� ins�r� dans le texte, ou ajout� en parenth�se dans le texte m�me, apr�s que la proph�tie avait obtenu son accomplissement.

� cette menace, qui ne devait s�accomplir que si longtemps apr�s, le proph�te joint un signe attestant la v�racit� de sa parole.

L�anath�me prononc� sur l�autel retombe sur le roi qui l�a �tabli.

S�cha : se raidit, frapp�e de paralysie. Et le roi reste l�, le bras �tendu, tandis que l�autel s��croule sous lui.

Apaise, je te prie, proprement : caresse le visage, apaise par tes supplications.

Le roi d�sire, par ce bon accueil fait au proph�te, dissiper l�impression f�cheuse produite par cette sc�ne sur le peuple qui en a �t� t�moin; comparez la conduite de Sa�l (1 Samuel 15:30).

8 et 9

Il ne devait rien y avoir de commun entre le repr�sentant de Dieu et le peuple rebelle et son roi (2 Corinthiens 6:14-17).

Tu ne reviendras pas par le chemin� On pouvait l�avoir vu arriver par le chemin du midi et le chercher sur ce chemin pour le ramener et le retenir. Sa mission ne comportait aucun arr�t dans le pays rebelle, ni en allant, ni en revenant. Ce devait �tre comme une apparition, ainsi que plus tard l�intervention d��lie (1 Rois 17:1-3).

11 � 32

D�sob�issance et punition de l�homme de Dieu.

Il y avait un vieux proph�te. Malgr� le r�le f�cheux que joue cet homme, la r�v�lation subite dont il est l�organe (verset 24) montre que le don proph�tique ne lui est pas attribu� sans raison.

Qui demeurait � B�thel : dans la ville m�me. Le haut-lieu, o� la f�te se c�l�brait, �tait situ� sur une colline du voisinage.

Son fils : l�un d�entre ceux dont il est parl� ensuite.

Il s�en alla apr�s l�homme de Dieu. Ce n��tait pas la jalousie qui dictait cette d�marche, ou la pens�e de mettre � l��preuve son coll�gue de Juda, mais simplement le d�sir d�entrer en relation avec un homme tel qu�il n�en trouvait pas autour de lui et avec la mission duquel il sympathisait.

Sous le t�r�binthe. Il s�agit d�un arbre connu des habitants de la contr�e, d�un de ces t�r�binthes gigantesques, tels qu�il s�en trouve encore dans ce pays.

Un ange m�a parl�. N�osant attribuer � Dieu ce pr�tendu message d�en-haut, il le met sur le compte d�un ange.

Il lui mentait. Exemple de l�un de ces mensonges prononc�s dans de bonnes intentions, comme on en rencontre parfois chez les personnages de l�Ancien Testament (Gen�se 12:13; Gen�se 27:6 et suivants; Exose 1.19; Josu� 2:4).

Et il s�en retourna avec lui. L�homme de Dieu aurait d� savoir que l�ordre formel qu�il avait re�u de l��ternel ne pouvait �tre r�voqu� par la parole d�un ange, celui qui la lui rapportait f�t-il m�me v�ridique dans son rapport (Galates 1:8).

20 � 22

Dans le cours de l�entretien, une r�v�lation subite comme un �clair d�en-haut saisit le vieux proph�te.

Ton cadavre n�entrera pas� : La consolation supr�me, celle de mourir dans ta maison, entour� des tiens, et d��tre enterr� dans le tombeau de tes p�res, te sera refus�e.

Le proph�te de Juda para�t �tre venu � pied (verset 14). Son coll�gue de B�thel fait seller son �ne pour lui.

Se tenait aupr�s du cadavre. Il l�avait terrass� et tu� d�un coup de patte, mais non d�vor� (verset 28). Cette circonstance montrait qu�il y avait ici autre chose qu�un accident naturel. Plus le proph�te avait �t� honor� d�une connaissance surnaturelle, plus sa d�sob�issance �tait criminelle (Luc 12:48). Par la fin tragique du proph�te, Dieu r�pare le scandale donn� par cette d�sob�issance et r�tablit l�autorit� compromise de l�avertissement donn� � J�roboam.

Le proph�te de B�thel sent sa culpabilit�. Il agit envers celui de Juda comme envers un membre de sa propre famille.

31 et 32

Il veut �tre enseveli avec lui; car il le reconna�t pour un fr�re, un vrai proph�te. comparez 2 Rois 23:17-18.

Dans les villes de Samarie : voir au verset 2.

� �tablir des sacrificateurs, litt�ralement : � leur remplir la main�, terme consacr� pour dire installer dans le sacerdoce (Exode 28:41).

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 13". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/1-kings-13.html.