Bible Commentaries
1 Rois 17

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versets 1-24

L�intervention d��lie. Cette entr�e en sc�ne a un caract�re subit. C�est comme un �clair tombant du ciel. L�absence de la formule ordinaire : La parole de l��ternel fut adress�e ࠅ, semble en faire une explosion d�indignation de la part du proph�te, plut�t que le r�sultat d�une r�v�lation et d�un ordre de l��ternel; comparez aussi Jacques 5:17-18. Il se sentait un de volont� et de sentiment avec son Dieu. Des menaces telles que L�vitique 26:19; Deut�ronome 11:17; Deut�ronome 28:23, avaient pu sugg�rer � �lie l�id�e du fl�au dont Isra�l m�ritait d��tre frapp� et qui devait lui prouver que Baal n��tait pas le vrai ma�tre de la nature. Une fois ayant con�u cette id�e, il la soumet � son Dieu, et, assur� de son approbation et de l�exaucement de sa pri�re (Jacques 5:17), il sort de sa retraite et para�t devant le roi. Jos�phe rapporte que, dans le temps du roi Ithobal, il y eut en Ph�nicie une s�cheresse d�une ann�e.

�lie : Mon Dieu est J�hova ! Le nom de son p�re n�est pas indiqu�; toute son apparition a quelque chose de myst�rieux.

Le Thisbite : originaire de Thisb�, localit� de la Haute-Galil�e, d�apr�s Tobie 1.2, passage qui place Thisb� � droite de Ky-dios, probablement Kad�s.

D�entre les habitants de Galaad. Cette expression para�t signifier qu��lie avait �migr� avec d�autres Isra�lites dans le pays de Galaad, � l�est du Jourdain, et qu�il y vivait en �tranger. La traduction d�Ostervald : L�un de ceux qui s��taient habitu�s � Galaad, s�explique par le fait que le mot h�breu thoschav peut se rendre par habitant ou par habitu�.

Le Dieu d�Isra�l; � c�t� duquel Baal n�est qu�un intrus.

Devant qui je me tiens, comme l�un de ses messagers, pr�t � recevoir et � ex�cuter ses ordres (�sa�e 6:2).

Ces ann�es-ci. Dur�e ind�termin�e. C��tait la repentance du peuple qui devait d�terminer la dur�e de l��preuve.

Sinon � ma parole. C�est peut-�tre l� la raison pour laquelle Achab le chercha plus tard si soigneusement. Le fait lui avait appris que la parole d��lie �tait une puissance r�elle (1 Rois 18:10). Cette parole renferme un d�fi hardi jet� aux proph�tes de Baal. Qu�on compare, dit Calmet, tout ce que le paganisme a pu inventer de plus prodigieux, avec ce trait de l�activit� proph�tique ! Achab, sous le coup de cette menace, ne songe pas � arr�ter �lie.

2 � 7

Retraite d��lie.

�lie devait �tre soustrait � la mort qui l�attendait aussi bien que les autres proph�tes (1 Rois 19:14).

Vers l�orient, de Samarie.

K�rith, qui est � l�orient du Jourdain. Si cette traduction est exacte, comme nous le pensons, il faut abandonner l�opinion, fort r�pandue depuis Robinson, que le K�rith est le Wadi Kelt, � l�occident du Jourdain, dans le voisinage de J�richo. Le K�rith est vraisemblablement le Wadi Adschlun, � l�est du Jourdain, qui est fort encaiss� et qui r�pond bien au sens �tymologique du nom de K�rith, qui vient de karath, couper.

Aux corbeaux. Quelques-uns ont voulu traduire le mot orabim par Arabes ou par marchands, ou par habitants d�Arabo, ville voisine de Beth-S�an, mais sans raison suffisante. Dieu se sert d�instruments propres � faire �clater sa puissance. En lui faisant une telle promesse, Dieu mettait la foi du proph�te � une forte �preuve.

Au bout de quelque temps : indication vague. Les deux s�jours de K�rith et de Sarepta r�unis doivent avoir dur� au moins deux ans (1 Rois 18:1).

8 � 24

�lie � Sarepta.

Sarepta, aujourd�hui Sarafend, ville situ�e sur un promontoire entre Tyr et Sidon.

Qui appartient � Sidon : ainsi, situ�e en dehors de la Palestine, o� sa retraite e�t �t� trop ais�ment connue du roi.

Une veuve. Encore une �preuve pour la foi d��lie, qui doit recevoir son entretien d�une femme d�nu�e elle-m�me de tout appui. Pour s�assurer que c�est bien l� la femme chez laquelle Dieu l�envoie, le proph�te la met � l��preuve.

Reconnaissant sa docilit� et l�esprit dont elle est anim�e, il la soumet � une �preuve plus grande encore.

L��ternel ton Dieu. Elle reconna�t que cet homme est un proph�te et qu�il est h�breu, et elle jure par le nom, connu d�elle, du Dieu des H�breux. Habitant pr�s de la fronti�re, elle avait entendu parler de J�hova.

Pas un morceau. C��tait le dernier moment pour lui demander ce sacrifice et en m�me temps venir � son secours.

De pain cuit. Le mot ainsi rendu (ma�g, de la racine oug, �tre recourb� ou rond) d�signe les g�teaux que l�on cuisait en appliquant la p�te contre les parois int�rieures du four; voir Gen�se 18:6, o� se trouve le terme ougga, qui est employ� dans notre r�cit au verset 13. Sur ces fours, voir L�vitique 2:4, note.

Huile : en Orient, l�huile remplit le r�le du beurre chez nous.

Encore un appel au renoncement.

17 � 24 La r�surrection de l�enfant

C�est ici le premier fait de ce genre qui ait eu lieu dans le monde : le souffle de vie venant r�habiter le corps qu�il avait abandonn�.

Qu�y a-t-il�? (Juges 11:12; 2 Samuel 16:10). Pourquoi un homme comme toi est-il venu chez une personne comme moi ? Cela ne pouvait aboutir qu�� une catastrophe ! Tu �tais trop saint pour entrer chez une pauvre pa�enne; tu as avec toi un Dieu qui juge. M�me sentiment que Pierre, Luc 5:8.

�lie sent son �uvre aupr�s de cette femme compromise par celle mort. Voil� donc le salaire dont Dieu paierait celle qui a accueilli son serviteur !

S��tendit� trois fois� Cette esp�ce d�incubation a pour but de communiquer � l�enfant sa propre chaleur et son propre souffle de vie. Il faut se rappeler que la mort n�avait jusqu�alors jamais �t� vaincue. Pour la premi�re fois, l�id�e d�un pareil triomphe de la vie s�emparait de l�esprit d�un homme. Mais quel contraste entre cet effort violent et la mani�re calme et assur�e du Prince de la vie ressuscitant Lazare ou le fils de la veuve de Na�n !

Que la parole de l��ternel qui est dans ta bouche est la v�rit�. Cette expression ne peut s�appliquer uniquement � l�esp�ce de promesse implicitement renferm�e dans ce mot : Donne-moi ton fils (verset 19); promesse qui aurait d� �tre plus express�ment �nonc�e pour justifier le terme : la parole de l��ternel. Elle ne peut donc d�signer que les entretiens qu��lie avait eus avec cette femme, sur J�hova, sa grandeur, sa puissance et sa bont�, ainsi que sur le n�ant des idoles. Il semble que le miracle journalier de la reproduction de l�huile et de la farine aurait d� suffire � la convaincre; mais la mort de son fils l�avait probablement �branl�e dans sa foi naissante et pouss�e � se demander si ce bienfait ne lui �tait pas venu par quelque autre voie qu�elle ne connaissait pas. Maintenant ce dernier bienfait miraculeux ach�ve de lui prouver la v�rit� de la religion de J�hova.

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 17". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/1-kings-17.html.