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Bible Commentaries
1 Rois 18

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versets 1-46

1 � 19

�lie se montre � Achab.

Dans la troisi�me ann�e. On peut compter les trois ann�es depuis la derni�re date indiqu�e, 1 Rois 17:7, le d�part du torrent de K�rith; de cette mani�re, il n�y a pas contradiction avec la tradition juive mentionn�e dans le Talmud, qui compte trois ans et demi de s�cheresse, non plus qu�avec Luc 4:25 et Jacques 5:17. L�on donne dans ce cas au s�jour pr�s du K�rith la dur�e d�une ann�e enti�re. Mais l�on peut dater les trois ans du commencement de la s�cheresse. Dans ce sens on arrive difficilement � une dur�e de trois ann�es et demie, et si l�on ne veut pas admettre que cette donn�e soit inexacte, il ne reste qu�� ajouter aux trois ann�es de s�cheresse proprement dite l��t� qui avait pr�c�d� la premi�re saison d�automne o� la pluie r�guli�re avait fait d�faut.

Montre-toi � Achab. �lie n�avait pas demand� une s�cheresse de trois ans et demi, mais d�une mani�re g�n�rale une s�cheresse. La dur�e du fl�au devait d�pendre de l�attitude du roi et du peuple. Dieu, qui lit dans les c�urs, juge que maintenant le moment est venu de rendre la pluie au pays.

Samarie. La r�sidence royale elle-m�me souffrait, et le mal devait �tre terrible pour que le roi se m�t en personne � la t�te de ceux qui cherchaient � y rem�dier.

Comment un homme qui craignait fort l��ternel avait-il �t� maintenu dans un poste de confiance au sein d�une cour pareille ? La pi�t� est parfois une recommandation aux yeux des impies eux-m�mes.

De pain et d�eau. Il avait fait pour eux ce qu�il avait pu, les emp�chant au moins de mourir de faim et de soif, ce qui n��tait pas facile en un temps de famine et de s�cheresse.

La disparition subite d��lie avait peut-�tre donn� lieu de penser qu�il poss�dait le don de se rendre invisible.

Cette pers�cution avait eu lieu avant l�intervention d��lie. Nous voyons par ces chiffres combien �taient nombreux ces jeunes hommes, appel�s fils des proph�tes, qui vivaient en commun sous la direction de proph�tes plus �g�s.

L��ternel des arm�es : voir 1 Samuel 1:3, note.

Et maintenant� Assez de paroles ! Arrivons au fait.

Rassemble vers moi� �lie ne sort pas de sa position de sujet : il ne convoque pas lui-m�me Isra�l. Le roi accepte; la d�tresse est grande; � tout prix il faut chercher � y mettre fin.

Carmel (Josu� 19:26; �sa�e 35:2, note). Cette cha�ne atteint 560 m�tres au-dessus de la mer. Elle est couverte de pins, de ch�nes, de myrtes et de lauriers, belle v�g�tation qui lui a valu son nom de Carmel (verger). Elle est toute perc�e de cavernes qui peuvent conserver l�eau, et poss�de ainsi une humidit� persistante. � son extr�mit� nord-ouest elle forme un promontoire qui domine la M�diterran�e et la baie de Saint-Jean-d�Acre. Le clo�tre qui le couronne aujourd�hui est �lev� de 150 m�tres au-dessus de la mer. C�est � quelque distance, au sud-est de ce promontoire, que Van de Velde pense avoir trouv� le th��tre de la sc�ne qui va suivre; ce lieu porte le nom de El-Mohraka, l�endroit br�l�. C�est un plateau pierreux tout couvert de buissons et de broussailles. Ses pentes peu inclin�es permettaient aux Isra�lites rassembl�s de voir ce qui se passait. Le terrain abonde en gros blocs de pierre qui ont pu servir � l��rection des deux autels. Nulle part le Kison, o� s�est termin�e cette sc�ne, n�est aussi rapproch� du Carmel qu�en ce lieu. Dans le voisinage de El-Mohraka, � 75 m�tres au-dessous du plateau, se trouve une source tr�s abondante avec marches d�acc�s, comme dans les antiques sources du pays. Enfin, depuis ce plateau, qui regarde au nord-est, on peut, en montant vers le sud-ouest, arriver � un point d�o� on a la vue sur la mer. Cet emplacement convient donc de toute mani�re au r�cit qui va suivre. Cette montagne �tait d�ailleurs le lieu le plus en vue de toute la contr�e; elle avait �t� pr�c�demment consacr�e par un autel dress� � l��ternel.

20 � 46

Le jugement de Dieu.

Les proph�tes. C��taient peut-�tre des pr�tres qui, pour tenir t�te aux proph�tes de l��ternel, avaient adopt� leur mani�re de parler et d�agir. Le verset 22 peut faire supposer que les 450 proph�tes de Baal s��taient seuls rendus au Carmel et que les 400 d�Astart�, mieux avis�s ou retenus par J�zabel, s��taient tenus � l��cart. Il est possible que les 400 proph�tes qui se retrouvent 1 Rois 22:6 fussent pr�cis�ment ces proph�tes d�Astart� qui ne p�rirent pas en cette circonstance; voir 1 Rois 19:1.

Jusques � quand clocherez-vous� ? D�un c�t� ils se laissaient entra�ner par les s�ductions du culte de Baal et, de l�autre, ils ne pouvaient se r�soudre � rompre enti�rement avec le Dieu national, J�hova. Cette position ind�cise et incons�quente doit cesser. Il faut choisir le Dieu que vous servirez.

Le silence du peuple est un aveu tacite de la fausset� de sa position : Le bon sens avait parl� par la bouche d��lie.

Seul est oppos� � ces quatre cent cinquante. Le peuple pensait que plus un Dieu a d�adorateurs sur la terre, plus sa puissance est grande et peut se d�ployer magnifiquement

Pas le feu. Cette id�e pouvait lui �tre sugg�r�e par Gen�se 15:17, 2 Chroniques 7:1 ou L�vitique 9:24. On a accus� �lie d�oublier Deut�ronome 6:16, et de tenter l��ternel. Mais il se sentait tout p�n�tr� de son Esprit et un avec lui.

�lie accorde aux adversaires tous les avantages qu�il peut leur conc�der, afin de mieux faire ressortir leur d�faite.

Se balan�aient. M�me mot qu�au verset 21; nous l�avons rencontr� d�j� Exode 12:13. Proprement : sautaient; ici se d�menaient, faisant des mouvements violents et cadenc�s, comme le font encore aujourd�hui en Orient les derviches-danseurs. Ils semblent avoir cru r�ellement � la possibilit� du miracle.

Il est all� � l��cart : euph�misme.

Des incisions. L�anliquit� et tout le paganisme sont pleins d�exemples de pareilles coutumes, par lesquelles on esp�rait obliger la divinit� � intervenir.

Ils proph�tis�rent, poussant des sons rauques qui passaient pour des oracles ou des pri�res, comme font aujourd�hui les derviches-hurleurs.

L�oblation : l�holocauste quotidien de l�apr�s-midi, accompagn� d�une offrande non sanglante (Exode 29:38 et suivants; Nombres 28:3-8); c��tait l�heure o� le soleil commen�ait � s�abaisser vers l�horizon. Les proph�tes de Baal avaient donc eu � leur disposition la plus grande partie de la journ�e. Cette remarque est en m�me temps destin�e � montrer que, dans l�intention d��lie, le culte extraordinaire qu�il allait offrir, quoique �loign� localement du temple, �tait spirituellement un avec le culte th�ocratique central; voir encore verset 36.

30 � 39

Le sacrifice d��lie.

Approchez-vous de moi : pour tout mieux voir et pour qu�ils se d�tournent enfin de ces impuissants imposteurs qui les avaient occup�s tout le jour.

Et il r�para l�autel. Ou bien cet autel datait d�avant la construction du temple (1 Rois 3:2), ou bien c��taient de fid�les adorateurs de l��ternel, dans le royaume des dix-tribus quelques-uns de ces 7000 qui n�avaient pas fl�chi le genou devant Baal qui l�avaient �lev� en ce lieu d�sert; les partisans de Baal l�avaient renvers�.

Douze pierres (Josu� 4:3). Il y a dans ces mots du narrateur, comme dans l�acte d��lie lui-m�me, une protestation implicite contre le schisme.

Isra�l sera ton nom. Cette citation de Gen�se 32:29; Gen�se 35:10, qui peut avoir fait partie du discours d��lie, rappelle en tout cas que le peuple des dix tribus ne m�rite son nom d�Isra�l qu�autant qu�il ne rompt pas l�union avec les deux tribus du royaume de Juda.

Un foss� de la capacit� d�une double mesure de grains, c�est-�-dire de treize litres. Ce foss�, creus� tout � l�entour de l�autel, repr�sentait une surface � peu pr�s �gale � celle qu�on peut ensemencer avec deux mesures. Le foss� rempli d�eau, le bois et l�autel fortement arros�s avaient pour but de faire ressortir d�autant mieux l�origine surnaturelle du feu qui allait tout d�vorer.

Et que tu as ramen� leur c�ur ! Plusieurs traduisent : Et ram�ne leur c�ur ! Notre traduction est plus conforme au texte. Le peuple doit devenir aujourd�hui conscient de l��uvre que Dieu a faite et va faire encore pour le ram�nera lui. Jamais il ne serait revenu de lui-m�me � son Dieu.

38 et 39

C�est ici l�un des moments les plus sublimes de l�histoire Isra�lite, celui o� la manifestation glorieuse de la grandeur de Dieu, � la suite de cette longue et solennelle pr�paration, arrache enfin au c�ur du peuple stup�fait le cri d�adoration qui aurait d� �tre l��me de sa vie enti�re. Cette �motion n�a pas dans sa conscience des racines assez profondes pour pouvoir �tre de longue dur�e. Mais il est impossible qu�il ne soit pas rest� de cette sc�ne une impression salutaire qui ne fut pas enti�rement perdue.

�lie profite du saisissement qui s�est empar� du peuple et du roi pour appliquer la loi du royaume � ces pr�tres idol�tres, coupables du crime de l�se-majest� (Deut�ronome 13:15-16; Deut�ronome 17:5).

Le peuple ex�cute la sentence prononc�e par le proph�te, sans que le roi ait le courage de s�y opposer. L�ex�cution a lieu au pied de la montagne, pr�s du Kison, qui doit emporter les cadavres dans la mer.

Il ressortait des paroles d��lie, versets 18 et 19, qu�apr�s cette �preuve victorieuse il mettrait fin au ch�timent qu�il avait, par la puissance de sa pri�re, inflig� au peuple. C�est � quoi il travaille maintenant.

Monte. Cette invitation d��lie � Achab prouve qu�Achab �lait descendu avec le peuple; il doit maintenant remonter pour aller retrouver sa tente et les provisions pr�par�es pour le repas qui avait �t� oubli� pendant une semblable journ�e.

Car [j�entends]� par l�oreille de l�esprit.

Et �lie monta : jusqu�� un endroit de la montagne dans le voisinage duquel on avait la vue libre sur la mer.

Sa face entre ses genoux : la position du plus profond recueillement; il se concentre en Dieu, tandis que son serviteur observe au dehors.

Du c�t� de la mer : vers l�occident, d�o� doit venir la pluie demand�e.

Et il lui dit : Retourne ! �lie pers�v�re; toute son �me est dans cette pri�re intense et dans l�attente de l�exaucement.

La septi�me fois : sept, le nombre de l�accomplissement divin.

Un petit nuage. Chacun sait ce que signifie, apr�s une longue absence de pluie, une petite nu�e montant � l�horizon, du c�t� de l�occident.

De peur que la pluie ne te retienne. Quand la pluie survient apr�s une si longue s�cheresse, elle se pr�cipite par torrents; elle pouvait ainsi rendre le retour d�Achab impossible jusqu�� son ch�teau de Jizr�el, �loign� du Carmel de plusieurs kilom�tres.

La main de l��ternel� Le but d��lie �tait sans doute, apr�s avoir si profond�ment humili� le roi, de lui t�moigner sa soumission, en faisant pour lui le service d�un humble coureur, tel qu�en ont toujours en Orient les riches devant leur chariot. La force de l��ternel le soutint dans cette course extraordinaire.

� l�entr�e de Jizr�el. �lie continue � pr�c�der le chariot d�Achab jusqu�� la porte m�me du ch�teau. Il ne veut pas laisser croire � J�zabel qu�il se cache devant elle.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 18". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/1-kings-18.html.
 
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