Bible Commentaries
1 Rois 20

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versets 1-43

1 � 22 premi�re victoire

Ben-Hadad. Ce roi �tait probablement le fils de celui dont il a �t� parl� 1 Rois 15:18 (voir note). Il est mentionn� dans les inscriptions assyriennes de Salmanazar II sous le nom de Dad-Idri, de Damas, et en m�me temps comme alli� d�Achab, d�Isra�l, du roi de Hamath et de dix autres rois du pays des H�thiens (voir la notice � la fin du chapitre 22). En effet, notre Ben-Hadad fit plus tard alliance avec Achab (verset 34).

Trente-deux rois : les chefs de certains districts, qui �taient vassaux du roi de Damas et lui payaient tribut. C�est � cette condition de vassal qu�il voulait r�duire aussi le roi d�Isra�l.

Pour �viter � Samarie les horreurs d�un long si�ge et d�une prise d�assaut, Achab se r�signe � cette exigence; la ville ne renfermait pas plus de 7000 d�fenseurs valides (verset 15).

Ben-Hadad, enhardi par la timidit� d�Achab, augmente ses pr�tentions : il entend, avant de retourner � Damas, pouvoir s�emparer de tout ce qu�il y a de pr�cieux dans le palais d�Achab et dans les maisons de ses principaux serviteurs. Ce sera son indemnit� de guerre.

Les Anciens du pays. Ils s��taient r�fugi�s dans la ville avec leurs tr�sors devant l�invasion syrienne, et assistaient le roi comme assembl�e nationale.

Je ne lui ai rien refus� : Je n�ai pas �t� opini�tre, j�ai conc�d� tout ce que je pouvais, jusqu�� mon ind�pendance; dois-je aller plus loin et me remettre enti�rement avec vous � la merci du vainqueur ?

La poussi�re de Samarie� : Mes troupes sont si nombreuses que la poussi�re de ta capitale r�duite en cendres ne suffira pas pour remplir la main de chacun de mes hommes.

On ne doit pas se glorifier de la victoire avant la bataille.

Dans les tentes. Le mot indique des cabanes de branchages et de verdure.

Un proph�te : sans doute l�un de ceux auxquels Abdias avait sauv� la vie (1 Rois 18:13).

Par les valets des chefs de provinces. Chaque district du royaume avait son chef, en quelque sorte son pr�fet, et chacun de ces chefs avait une troupe d��lite sous ses ordres; ils �taient maintenant tous r�unis dans la capitale assi�g�e. Sous Salomon d�j� nous avons vu (1 Rois 4:12) une semblable division du pays en provinces, qui ne tenait pas compte de la division en tribus.

Toi ! Ce mot ne signifie pas qu�Achab doive sortir lui-m�me � leur t�te (verset 21), mais que c�est Isra�l qui doit attaquer le premier.

Ces sept mille n�ont rien de commun avec ceux de 1 Rois 19:18. Le nombre est ici purement historique.

Et ils sortirent, comme avant-garde.

La troupe qui les suivait : une partie des sept mille.

Et le roi d�Isra�l sortit : avec le reste des troupes jusqu�alors charg�es de garder la ville

Les chevaux et les chars. On n�avait pas eu le temps d�atteler tous les chariots.

La s�curit� orgueilleuse suit souvent une victoire inesp�r�e. Le proph�te, qui a promis celle-ci, cherche � pr�venir celle-l�. Achab doit se rappeler que le secours divin continue � lui �tre indispensable.

23 � 34

Seconde victoire.

Des dieux de montagnes. La contr�e o� se trouve la ville de Samarie est tr�s montagneuse et les sanctuaires isra�lites �taient en g�n�ral des hauts-lieux.

Toi, fais-ceci. Une seconde pr�caution � prendre imm�diatement : �ter le commandement des troupes aux rois vassaux qui se sont montr�s l�ches, pour le donner � des capitaines syriens.

Avec cela il suffira du m�me nombre de troupes pour obtenir un tout autre r�sultat.

Aphek (forteresse) est un nom port� par plusieurs villes. Ici il s�agit de celle mentionn�e Josu� 12:8 et 1 Samuel 29:1, pr�s de Jizr�el.

Comme deux petits troupeaux� Les Isra�lites �taient divis�s en deux troupes si petites qu�on les remarquait � peine sur le versant de la montagne.

Ils apprendront que le Dieu d�Isra�l est celui de toute la terre, l�unique.

Vingt-sept mille. Ce chiffre invraisemblable est probablement d� � une erreur de copiste. Nous ignorons la cause de la chute de cette muraille.

La chambre la plus recul�e : le texte ne dit pas dans quelle maison.

Sacs, cordes; signes de la reddition. Quelque cruels que se soient souvent montr�s les souverains Isra�lites, il y avait pourtant entre eux et les rois voisins une diff�rence g�n�ralement sentie. La foi en un Dieu tel que le leur et le sentiment de leur responsabilit� devant lui, leur imposait une certaine mod�ration.

M�me p�ch� que Sa�l (1 Samuel 15:9). Cette conduite ne venait pas d�un mouvement de charit�, mais d�un principe de vanit�. Il voulait se montrer � son peuple en roi, avec un roi � ses c�t�s.

Il est mon fr�re. C��tait dire non seulement qu�il lui accorderait la vie, mais qu�il le traiterait en roi, son �gal. Il oublie le m�pris de l��ternel et la haine du peuple que Ben-Hadad avait constamment montr�s.

Les serviteurs de Ben-Hadad rel�vent avec empressement ce terme, comme pour voir s�ils l�ont bien compris. Achab le leur confirme par un ordre qui est une promesse.

Les villes que mon p�re a prises � ton p�re� : le p�re de Ben-Hadad, � Omri, p�re d�Achab. Ce fait n�est pas mentionn� dans le r�cit de la vie d�Omri.

Des rues � Damas : des bazars isra�lites � Damas, comme les Syriens avaient obtenu d��tablir leurs bazars � Samarie.

Et le laissa aller : celui qui avait fait tant de mal � Isra�l et d�shonor� son Dieu ! Ce n��tait pas un ennemi personnel qu�Achab �pargnait; c��tait l�ennemi acharn� de son peuple. Il y avait l� de sa part un manque de dignit� th�ocratique qui devait �tre s�v�rement bl�m� par l�un de ces m�mes proph�tes dont un autre avait encourag� et soutenu le roi dans l��preuve.

35 � 43

R�pr�hension d�Achab.

Un d�entre les fils� : l�un des membres d�une des communaut�s proph�tiques (voir 1 Samuel 10:5, note).

Frappe-moi : afin que je ressemble � un bless� se sauvant du champ de bataille. L�autre refusa� Ce refus �tait coupable parce qu�il aurait d� comprendre que, ce service lui �tant demand� par un proph�te, cette pri�re provenait de l��ternel. Il paiera de sa vie sa fausse charit�.

Un autre homme : un homme ordinaire, qui, quoique non proph�te, comprend mieux le caract�re exceptionnel de la demande qui lui est faite.

Sur le chemin du roi : afin que la r�pr�hension qu�il a en vue, ait lieu publiquement, en plein triomphe du roi p�cheur !

�tait au milieu du combat. C�est ce que devait servir � prouver la blessure qu�il portait; elle �tait peut-�tre aussi destin�e � rappeler � Achab les sanglantes blessures que lui et son peuple avaient re�ues des mains de celui qu�il �pargnait si l�g�rement, Le proph�te emploie ici avec le roi la m�me m�thode que Nathan avec David, afin de l�amener � prononcer lui-m�me la condamnation qui doit le frapper.

Un talent d�argent : environ 50 kg, ce qui suppose que ce prisonnier �tait un personnage de haut rang, comme il devait l��tre pour repr�senter, dans cette esp�ce de parabole, le roi de Syrie.

Roi et peuple sont solidaires; leur vie et leur bien-�tre seront le salaire qu�ils devront payer en r�paration de la vie de Ben-Hadad qu�ils ont �pargn�e, tandis que Dieu leur avait livr� cet ennemi pour qu�ils missent fin � son pouvoir.

L�homme que j�avais vou� � la destruction, litt�ralement l�homme de mon interdit; un homme qui, � mes yeux, ne m�ritait que la mort. Tu seras interdit � sa place, voir L�vitique 27:21, L�vitique 27:28, note.

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 20". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/1-kings-20.html.