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Bible Commentaries
1 Rois 6

Bible annotéeBible annotée

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versets 1-38

1 � 10

Description de l��difice ext�rieur.

Au mois de Ziv. Le mot Ziv, qui signifie �clat, splendeur, d�signait le mois des fleurs; il pourrait se traduire par Flor�al. C��tait le second mois, correspondant � notre mois de mai, puisque l�ann�e commen�ait � l��quinoxe du printemps. Comme les mois, apr�s l�exil, ont port� d�autres noms chez les Isra�lites, ce terme prouve l�antiquit� du document que nous avons sous les yeux.

La maison. Ce mot d�signe ici l��difice sacr� dans son ensemble, comprenant et le Lieu saint (h�cal) et le Lieu tr�s saint (d�bir).

Soixante coud�es de longueur� Il s�agit, d�apr�s 2 Chroniques 3:3 de la coud�e ancienne, qui �tait plus longue que celle en usage au temps de l�exil et mesurait 56 centim�tres (comparez �z�chiel 40:5; �z�chiel 43:13). La longueur du temple �tait donc de 60 coud�es (33,6 m) , sa largeur de 20 coud�es (11,2 m) et sa hauteur de 30 coud�es (16,8 m). Ces dimensions sont pour la longueur et la largeur le double de celles du Tabernacle, et pour la hauteur le triple, ce qui donnait une meilleure proportion architecturale.

La maison �tait pr�c�d�e d�un portique ou vestibule, par lequel on entrait, comme dit le texte, dans le temple de la maison, le h�cal. Ce mot, qui signifie proprement la grande salle (de l�arabe : �tre grand), d�signe la premi�re pi�ce de l��difice, le Lieu saint, par opposition au Lieu tr�s saint, beaucoup plus petit. Le portique qui conduisait au H�cal, avait 20 coud�es de longueur, dans le sens de la largeur de la maison, soit 14,2 m; sa largeur, nous dirions sa profondeur, �tait de 10 �coud�es (5,6 m). Ces dimensions, comme celles du verset pr�c�dent, mesurent l�espace int�rieur; pour avoir les dimensions ext�rieures de l��difice, il faudrait y ajouter l��paisseur des murs qui �tait consid�rable (voir figure). Le passage 2 Chroniques 3:4 donne outre cela au portique 120 coud�es de hauteur. Ce chiffre, probablement exag�r�, car il semble disproportionn� au reste de l��difice, ne pourrait s�appliquer qu�� la hauteur des pyl�nes qui dominaient le portique (mais voir la notice finale � la fin du chapitre 8).

Les fen�tres, par lesquelles l�air et la lumi�re p�n�traient dans l�int�rieur et s��chappait le parfum, se trouvaient � la partie sup�rieure des murs lat�raux (sud et nord) du Lieu saint; car la partie inf�rieure de ces murs �tait masqu�e par une construction adoss�e au temple, dont il va �tre parl�. Elles �taient � demi ferm�es par un grillage en forts barreaux (peut-�tre de pierre) fix�s dans le mur, et non par un treillis pouvant �tre ouvert ou ferm� � volont�, comme dans les maisons ordinaires (2 Rois 13:17; Daniel 6:10; �z�chiel 40:16). Nous en ignorons le nombre et la grandeur.

Un b�timent lat�ral (voir �z�chiel 41:5-11), comprenant trois �tages de cellules, �tait adoss� ext�rieurement aux murs du temple, des trois c�t�s nord, ouest et sud; car il est clair que le portique, du c�t� de l�entr�e, restait libre.

Le Lieu tr�s saint est appel� ici d�bir. Ce mot para�t signifier extr�mit�, et d�signait le Lieu tr�s saint comme la partie la plus recul�e de l��difice � l�occident. J�r�me l�a d�riv� du mot dabar, parler, et par cette �tymologie est arriv� au sens d�oracle, employ� dans plusieurs traductions.

Et il fit des chambres lat�rales � l�entour. D�apr�s �z�chiel 41:6 et Jos�phe, chacun des �tages comprenait trente chambres ou cellules, � savoir douze sur chacun des c�t�s nord et sud, et six sur le derri�re. Ces chambres �taient des appartements ou magasins dans lesquels �taient conserv�s les ustensiles sacr�s et les tr�sors de la maison de l��ternel (1 Rois 7:51).

Cette construction avait cette singularit� que les �tages sup�rieurs �taient plus larges du c�t� du temple que les inf�rieurs. Cet �largissement graduel des �tages correspondait � la disposition particuli�re des murs du temple qui servaient d�appui � l��difice lat�ral : ils diminuaient d��paisseur � la hauteur de chaque �tage de celui-ci, de sorte que les poutres supportant les planchers des cellules reposaient par leur extr�mit� int�rieure sur le mur du temple b�ti en retraites successives d�une coud�e, et cela sans entamer le mur lui-m�me (voir figure). Car les magnifiques pierres de taille dont il a �t� question au chapitre 5 devaient rester intactes. Ces retraites successives d�une coud�e, pratiqu�es trois fois dans le mur, autorisent � penser que celui-ci avait � sa base une �paisseur de cinq ou six coud�es (entre 3 et 3,5 m). L��difice lat�ral que d�crit �z�chiel, pr�sente une particularit� semblable (�z�chiel 41:7).

Le caract�re sacr� de l��difice, indiqu� d�j� au verset 6, explique le fait relev� dans ce verset. Le mode d��rection du temple eut quelque chose de tr�s solennel par le silence religieux qui fut observ� dans ce travail. Les pierres avaient �t� fa�onn�es dans la carri�re, ou peut-�tre dans un endroit voisin de J�rusalem, de telle sorte qu�elles n�avaient plus qu�� �tre pos�es et assembl�es sans le bruit ordinaire des instruments de travail.

Ou bien il faut corriger le texte et lire : inf�rieur au lieu de du milieu, et dans ce cas on serait entr� par une simple porte au rez-de-chauss�e, pour monter de l� par un escalier int�rieur � l��tage du milieu; ou bien, conservant le texte, on peut admettre qu�il n�est pas parl� du tout de l�entr�e au plain-pied et que l�auteur indique uniquement l�escalier par lequel on montait aux �tages. La description d��z�chiel mentionne deux portes introduisant dans l��difice lat�ral, l�une au c�t� nord, l�autre au c�t� sud; il parle aussi d�un couloir circulant le long des �tages pour donner entr�e dans les cellules (�z�chiel 41:7, �z�chiel 41:11).

Le toit �tait sans doute plat, comme � l�ordinaire dans les maisons orientales. Il est probable que les poutres et les planches �taient recouvertes de dalles de pierre, quoique le texte n�en parle pas.

Les cinq coud�es (2,8 m) indiquent la hauteur de chacun des �tages, mesur�e � l�int�rieur, soit au total quinze coud�es. En ajoutant cinq coud�es pour l��paisseur des planchers interm�diaires et pour la toiture, on obtient vingt coud�es pour la hauteur du b�timent lat�ral. Le mur du temple le d�passait donc de dix coud�es et c�est dans cette partie libre que se trouvaient les fen�tres (verset 4).

Tenaient � la maison. Les poudres de c�dre qui s�paraient les �tages s�appuyaient sur les retraites du mur du temple, de mani�re � unir l��difice lat�ral et le temple en seul corps de b�timent.

11 � 13 Cette promesse para�t avoir �t� adress�e � Salomon pendant l�ex�cution des travaux

Elle devait l�encourager au cours de sa grande entreprise. Elle lui fut sans doute adress�e soit par un proph�te, comme Nathan ou Gad, soit par une r�v�lation divine, comme 1 Rois 3:5 et 1 Rois 9:2.

Que j�ai faite � David : comparez 2 Samuel 7:13-26.

14 � 36

D�coration int�rieure et division du temple.

Les parois de la maison : sp�cialement de la grande pi�ce ou Lieu saint; voir pour le Lieu tr�s saint verset 16. Un rev�tement de planches de c�dre couvrait toute la pierre des murs jusqu�au plafond.

Et il couvrit de planches de cypr�s le sol� Le bois de cypr�s est moins pr�cieux et plus dur que celui de c�dre; il cro�t en abondance dans le Liban (1 Rois 5:8).

Le tiers le plus recul� des soixante coud�es de longueur de l��difice (verset 2), soit vingt coud�es, fut r�serv� pour le sanctuaire ou Lieu tr�s saint (D�bir, verset 5). Il y a litt�ralement : pour lui en faire un sanctuaire, c�est-�-dire � la maison. Le H�cal devait �tre dot� d�un D�bir pour �tre lui-m�me un vrai H�cal. On se demande si la s�paration entre les deux pi�ces �tait form�e par un mur ou par une simple cloison. Le texte ne le dit pas, mais le rev�tement de c�dre dont il est parl� au verset 16 fait plut�t supposer que c��tait un mur. Dans �z�chiel 41:3 la s�paration est form�e par un mur de deux coud�es d��paisseur.

La maison : ici, la grande pi�ce de devant, le H�cal.

Coloquintes : ce mot d�signe les concombres d�Orient, fruit de forme ovale.

Fleurs �panouies : apparemment des rosaces formant des guirlandes (verset 29).

On ne voyait pas la pierre : la pierre nue, non rev�tue, ce qui n�aurait pas convenu � la dignit� de cet int�rieur.

Il s�agit ici du Lieu tr�s saint.

� l�int�rieur de la maison� Le Lieu tr�s saint �tait en effet la pi�ce la plus intime de l��difice, s�par�e de l�ext�rieur au devant par le Lieu saint, sur les c�t�s et par derri�re par les chambres lat�rales.

Vingt coud�es de long. Le Lieu tr�s saint avait donc, comme dans le Tabernacle, la forme d�un cube parfait, seulement avec une dimension double, comme il convenait � un �difice proprement dit. Mais, comme il n�avait que vingt coud�es de haut, il restait un espace de dix coud�es jusqu�� la hauteur du toit du Lieu saint. Il est probable que cet espace sup�rieur �tait occup� par des chambres hautes (2 Chroniques 3:9).

D�or fin : d�or sans alliage; c��taient des feuilles d�or fix�es par des clous et qui reproduisaient fid�lement les contours des ciselures.

Il rev�tit l�autel de c�dre. Cela signifie-t-il qu�il rev�tit aussi d�or l�autel fait de c�dre, ou bien qu�il rev�tit de c�dre l�autel (l�autel des parfums dans le Lieu saint) ? Le premier sens nous para�t le plus naturel. L�autel du Tabernacle �tait aussi en bois, couvert d�or (Exode 37:25). comparez verset 22.

L�int�rieur de la maison : le Lieu saint.

Il ferma de cha�nes d�or� Le texte h�breu a �t� traduit de diff�rentes mani�res. On a sous-entendu le mot voile et compris la phrase dans ce sens que des cha�nettes d�or rattach�es par des anneaux � une tringle permettaient de tirer le voile � volont�. Dans le Tabernacle, il y avait aussi un voile entre le Lieu saint et le Lieu tr�s saint, et ce voile �tait fix� par des clous d�or (Exode 26:32). Mais d�apr�s notre traduction, les cha�nes d�or passaient horizontalement devant la porte du Lieu tr�s saint et servaient � indiquer que cette porte, m�me rest�t-elle momentan�ment ouverte, �tait sacr�e (versets 31 et 32).

La maison tout enti�re : le Lieu saint et le Lieu tr�s saint; car le portique ne faisait pas partie du temple lui-m�me.

Tout l�autel : non le c�t� de devant seulement. On a suppos�, malgr� l�expression si absolue de notre verset, que les ornements en relief furent seuls rev�tus d�or, de telle sorte que les dorures se seraient d�tach�es en clair sur le brun jaune des lambris de c�dre.

Qui appartenait au sanctuaire, litt�ralement : qui �tait au D�bir. Quoique l�autel d�or f�t proprement dans le Lieu saint, il �tait situ� devant la porte du Lieu tr�s saint et pouvait �tre consid�r� comme y appartenant puisque le parfum qui y �tait offert devait monter vers le Dieu invisible qui si�geait au-dessus de l�arche. C�est ce qui explique la parole qui a tant �tonn� les interpr�tes, H�breux 9:3-4 : Le Lieu tr�s saint qui avait l�autel d�or et l�arche de l�alliance. Comparez Exode 30:6, note.

23 � 28

Les deux ch�rubins.

Le Lieu tr�s saint contenait deux statues colossales, celles des deux ch�rubins, hautes de dix coud�es (5,6 m).

Bois d�olivier sauvage : bois d�une fibre tr�s dure et d�un grain tr�s fin, susceptible d�une belle polissure. Sur les ch�rubins, comparez Gen�se 3:24; Exode 25:18-21; �z�chiel 1:5, notes. Ce sont des �tres symboliques personnifiant les forces de la nature cr��e de Dieu pour ob�ir � ses ordres et concourir � l�ex�cution de ses desseins; ils pr�sentent chez �z�chiel la figure des quatre chefs-d��uvre de la cr�ation anim�e. Ils ont dans notre passage, comme dans Apocalypse 4:6-8, la forme de la cr�ature par excellence, du roi visible de la cr�ation, la figure humaine.

L�une des ailes. Chaque ch�rubin en avait deux, longues chacune de cinq coud�es, ensorte que les quatre ailes �tendues occupaient toute la largeur du sanctuaire, soit vingt coud�es.

L�aile ext�rieure de chaque ch�rubin allait jusqu�� la paroi lat�rale du sanctuaire, tandis que leurs deux ailes int�rieures se rencontraient bout � bout et formaient ainsi une sorte de dais qui couvrait de son ombre l�arche de l�alliance. Cette disposition, en faisant des ch�rubins comme les gardiens de l�arche, laissait pressentir myst�rieusement la pr�sence du Dieu qui tr�nait invisiblement au-dessus d�eux (Psaumes 80:2; Psaumes 99:1). Mais ces deux ch�rubins ne doivent pas �tre confondus avec ceux, beaucoup plus petits, qui �taient sur l�arche elle-m�me. Le passage 2 Chroniques 3:13 nous dit en outre qu�ils se tenaient sur leurs pieds et qu�ils avaient leur face tourn�e vers la maison, vers le Lieu saint. Ceux de l�arche au contraire �taient pench�s sur le propitiatoire (Exode 25:20).

29 � 35

La d�coration des parois, des planchers et des portes.

Des ch�rubins, des palmiers� : repr�sentants de la nature v�g�tale et animale dans leurs plus beaux types. Ces ornements, sculpt�s sur la surface int�rieure de la maison, �taient probablement, d�apr�s �z�chiel 41:18-20, distribu�s de telle sorte que chaque ch�rubin �tait entre deux palmiers et que les coloquintes et les fleurs �panouies (verset 18) formaient des guirlandes s�parant les rang�es de ch�rubins et de palmiers situ�es les unes au-dessus des autres sur le champ de la paroi.

� l�int�rieur : dans le Lieu tr�s saint; � l�ext�rieur : dans le Lieu saint.

Le sol de la maison. Le parquet en cypr�s �tait aussi dor�.

La porte du sanctuaire : du Lieu tr�s saint. Elle �tait � deux battants, tournant sur des gonds d�or (1 Rois 7:20). Elle rempla�ait le simple voile qui s�parait le Lieu saint du Lieu tr�s saint dans le Tabernacle.

L�espace entre les linteaux �tait� Nous expliquons ainsi cette phrase �nigmatique : la valeur, les poteaux, un cinqui�me.

Le cinqui�me, c�est-�-dire quatre coud�es sur les vingt de la paroi. Outre cette porte, il y avait un voile, d�apr�s 2 Chroniques 3:14. Voir verset 21, note.

Etendant l�or sur les ch�rubins. On a conclu de ces mois que les figures seules �taient dor�es (voir verset 22, note).

Du quart [de la largeur du mur]. Cette largeur �tant, comme celle de tout l��difice, de vingt coud�es, la porte avec son encadrement �tait de cinq coud�es. La porte � l�entr�e du Lieu saint devait naturellement avoir des dimensions plus grandes que celle du Lieu tr�s saint (verset 31).

En bois de cypr�s. Les deux battants �taient faits en bois plus l�ger, pour rendre la porte moins lourde, pr�cis�ment parce qu�elle �tait plus grande.

Deux feuillets tournants. Chaque battant �tait divis� dans toute sa hauteur en deux feuillets mobiles, tournant sur des charni�res et se repliant l�un sur l�autre.

Et deux feuillets tournants. Ici le mot h�breu rendu par feuillet diff�re par une lettre, sans doute par erreur, du mot employ� dans la ligne pr�c�dente.

Le parvis int�rieur. L�auteur d�signe par ce nom la premi�re cour qui environnait l��difice du temple et o� fonctionnaient les sacrificateurs. Ce parvis est appel� aussi parvis des sacrificateurs (2 Chroniques 4:9). C�est le seul dont parle le livre des Rois. Mais ce nom m�me suppose un second parvis, une cour plus ext�rieure encore, que mentionne le livre des Chroniques (2 Chroniques 4:9) et dont il attribue aussi la construction � Salomon. Si le parvis int�rieur avait une dimension double de celui du Tabernacle, comme c��tait le cas de toutes les autres parties du sanctuaire, il devait former un rectangle de deux cents coud�es de long et de cent coud�es de large (112 X 56 m); comparez Exode 27:9-13; Exode 28:9-13. �z�chiel, dans son nouveau temple, lui assigne cent coud�es de chaque c�t�, de mani�re � en faire un carr� parfait (�z�chiel 40:47).

Trois rang�es� Cette enceinte n��tait pas assez �lev�e pour emp�cher le peuple de voir ce qui se passait dans le parvis des sacrificateurs.

37 et 38

La dur�e de la construction.

Au mois de Bul. Ce mois d�signe le mois de la pluie, correspondant � notre mois de novembre. C��tait le huiti�me dans l�ann�e juive. On mit donc (voir verset 1) sept ans et demi � b�tir le temple. Cet espace est relativement court si on le compare � la dur�e de la construction d�autres �difices analogues, anciens et modernes.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 6". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/1-kings-6.html.
 
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