B. Indications relatives � cette lettre. Salutations
La lettre
Pierre l�a �crite bri�vement par Silvain, un fr�re fid�le, pour confirmer � ses lecteurs qu�ils ont bien re�u la vraie gr�ce de Dieu (12).
Salutations
Pierre transmet les salutations de l��glise de Babylone et de Marc. Il invite ses fr�res � se saluer r�ciproquement par un baiser et leur souhaite la paix, � eux qui tous sont en Christ (13, 14).
12 � 14 indications relatives � cette lettre, salutations
Le compagnon d��uvre de l�ap�tre Paul, appel� aussi Silas (Actes 15:32; Actes 18:5; 2 Corinthiens 1:19; 1 Thessaloniciens 1:1; 2 Thessaloniciens 1:1). Il fut probablement le secr�taire de l�ap�tre, et son collaborateur dans la composition de cette �p�tre. S�il en avait �t� seulement le porteur, on ne comprendrait pas que Pierre e�t jug� utile de lui donner un t�moignage formel de fid�lit� (Comparer Introduction).
Les chr�tiens auxquels �crit l�ap�tre n�ayant pas �t� instruits par lui-m�me, il devait �tre pr�cieux pour leur foi de recevoir de lui cette confirmation relative � la gr�ce de Dieu, fondement de toutes leurs esp�rances. Elle leur montrait l�unit� de la foi et la communion vivante qui existent entre les divers serviteurs de Dieu.
Grec : la co�lue qui est � Babylone, par o� il faut entendre l��glise de cette ville, comme le font quelques-unes des versions les plus c�l�bres de l�antiquit� dans le texte desquelles le mot �glise est ins�r�.
D�autres ont pens� que ce pouvait �tre la femme de Pierre, ou quelque autre chr�tienne �minente. Cette id�e n�a aucune probabilit�.
Babylone est une d�signation all�gorique de Rome. Les chr�tiens donnaient � la capitale de l�empire le nom de la cit� de l�Euphrate, qui avait �t� le si�ge de la puissance hostile � l�ancien peuple de Dieu, et que les proph�tes d�Isra�l avaient stigmatis�e dans leurs discours (Apocalypse 17 � Apocalypse 19; �sa�e 13; J�r�mie 50).
Quelques interpr�tes prennent le nom de Babylone au propre, et l�entendent soit d�une ville de ce nom en �gypte soit de l�antique cit� de l�Euphrate. Mais la tradition n�a pas conserv� le souvenir d�une mission de Pierre en �gypte ni en Babylonie, tandis qu�elle affirme sa venue � Rome (voir l�Introduction).
De plus, il est probable que Babylone au bord de l�Euphrate n�existait plus qu�� l��tat de ruine. Le g�ographe Strabon, au commencement de l��re chr�tienne, l�appelle un �?vaste d�sert?�. Il y avait bien des colonies juives en Babylonie; mais nous ne savons quand elles re�urent l��vangile, et il n�y eut probablement jamais �?d��glise de Babylone?�.
Il s�agit tr�s probablement de Marc l��vang�liste, qui, au dire des P�res, s�attacha � Pierre apr�s avoir �t� le compagnon d��uvre de Paul.
Pierre lui donne le nom de fils par affection, et peut-�tre parce qu�il l�avait amen� � la foi.
Fraternel n�est pas dans le texte grec.
Le mot amour est le m�me que l�on traduit par charit�.
Comparer, sur ce baiser, Romains 16:16, note.
Voir, sur cette expression intime et profonde �tre en Christ, Romains 8:1; 1 Corinthiens 1:30, 1re note; �ph�siens 2:13. Ce n�est que ceux qui sont en lui qui poss�dent v�ritablement la paix, v�u pr�cieux de l�ap�tre pour ses fr�res.
Le texte re�u (Codex Sinaiticus, majuscules) porte : Christ J�sus, et ajoute : Amen. Les deux mots manquent dans B. A.
Informations bibliographiques bibliography-text="Commentaire sur 1 Peter 5". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/1-peter-5.html.
versets 1-14
Plan
B. Indications relatives � cette lettre. Salutations
La lettre
Pierre l�a �crite bri�vement par Silvain, un fr�re fid�le, pour confirmer � ses lecteurs qu�ils ont bien re�u la vraie gr�ce de Dieu (12).
Salutations
Pierre transmet les salutations de l��glise de Babylone et de Marc. Il invite ses fr�res � se saluer r�ciproquement par un baiser et leur souhaite la paix, � eux qui tous sont en Christ (13, 14).
12 � 14 indications relatives � cette lettre, salutations
Le compagnon d��uvre de l�ap�tre Paul, appel� aussi Silas (Actes 15:32; Actes 18:5; 2 Corinthiens 1:19; 1 Thessaloniciens 1:1; 2 Thessaloniciens 1:1). Il fut probablement le secr�taire de l�ap�tre, et son collaborateur dans la composition de cette �p�tre. S�il en avait �t� seulement le porteur, on ne comprendrait pas que Pierre e�t jug� utile de lui donner un t�moignage formel de fid�lit� (Comparer Introduction).
Les chr�tiens auxquels �crit l�ap�tre n�ayant pas �t� instruits par lui-m�me, il devait �tre pr�cieux pour leur foi de recevoir de lui cette confirmation relative � la gr�ce de Dieu, fondement de toutes leurs esp�rances. Elle leur montrait l�unit� de la foi et la communion vivante qui existent entre les divers serviteurs de Dieu.
Grec : la co�lue qui est � Babylone, par o� il faut entendre l��glise de cette ville, comme le font quelques-unes des versions les plus c�l�bres de l�antiquit� dans le texte desquelles le mot �glise est ins�r�.
D�autres ont pens� que ce pouvait �tre la femme de Pierre, ou quelque autre chr�tienne �minente. Cette id�e n�a aucune probabilit�.
Babylone est une d�signation all�gorique de Rome. Les chr�tiens donnaient � la capitale de l�empire le nom de la cit� de l�Euphrate, qui avait �t� le si�ge de la puissance hostile � l�ancien peuple de Dieu, et que les proph�tes d�Isra�l avaient stigmatis�e dans leurs discours (Apocalypse 17 � Apocalypse 19; �sa�e 13; J�r�mie 50).
Quelques interpr�tes prennent le nom de Babylone au propre, et l�entendent soit d�une ville de ce nom en �gypte soit de l�antique cit� de l�Euphrate. Mais la tradition n�a pas conserv� le souvenir d�une mission de Pierre en �gypte ni en Babylonie, tandis qu�elle affirme sa venue � Rome (voir l�Introduction).
De plus, il est probable que Babylone au bord de l�Euphrate n�existait plus qu�� l��tat de ruine. Le g�ographe Strabon, au commencement de l��re chr�tienne, l�appelle un �?vaste d�sert?�. Il y avait bien des colonies juives en Babylonie; mais nous ne savons quand elles re�urent l��vangile, et il n�y eut probablement jamais �?d��glise de Babylone?�.
Il s�agit tr�s probablement de Marc l��vang�liste, qui, au dire des P�res, s�attacha � Pierre apr�s avoir �t� le compagnon d��uvre de Paul.
Pierre lui donne le nom de fils par affection, et peut-�tre parce qu�il l�avait amen� � la foi.
Fraternel n�est pas dans le texte grec.
Le mot amour est le m�me que l�on traduit par charit�.
Comparer, sur ce baiser, Romains 16:16, note.
Voir, sur cette expression intime et profonde �tre en Christ, Romains 8:1; 1 Corinthiens 1:30, 1re note; �ph�siens 2:13. Ce n�est que ceux qui sont en lui qui poss�dent v�ritablement la paix, v�u pr�cieux de l�ap�tre pour ses fr�res.
Le texte re�u (Codex Sinaiticus, majuscules) porte : Christ J�sus, et ajoute : Amen. Les deux mots manquent dans B. A.