Bible Commentaries
1 Samuel 17

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versets 1-58

Rassembl�rent leurs troupes. Comparez 1 Samuel 14:52 o� il �tait dit-que durant tout le temps du r�gne de Sa�l il y eut guerre avec les Philistins.

Socho (voir Josu� 10:35, note) : aujourd�hui Schuweikeh, � 14 km au sud-ouest de J�rusalem, ainsi du c�t� du pays des Philistins et non loin de Gath. Les Philistins n�occupaient plus du tout le pays; c��tait une nouvelle invasion.

Az�ka : voir Josu� 15:35, note.

Eph�s-Dammim, aujourd�hui Damoum, � 6 km au nord-est de Socho; c��tait le point de la ligne allant de Socho � Az�ka, o� �tait situ� le camp des Philistins.

Vall�e des T�r�binthes : probablement la vall�e appel�e aujourd�hui Wadi Ela (mot qui signifie t�r�binthe).

Un champion, litt�ralement l�homme des deux intervalles entre les deux arm�es; celui qui s�avance hors des rangs pour livrer un combat singulier qui doit d�cider de la victoire.

Goliath : l��clatant.

De Gath : descendant des Anakim (Josu� 11:21-22).

Six coud�es et un empan, ou six coud�es et demie, environ trois m�tres et six centim�tres, taille qui a �t� presque atteinte par quelques g�ants, m�me dans les temps modernes. En Inde, au pied de l�Himalaya, on a trouv� en 1838 un squelette de pr�s de trois m�tres, et en 1879 on montrait � Berlin un g�ant chinois de 279 centim�tres de hauteur (Daheim, 1879).

Cinq mille sicles d�airain : environ 75 kilogrammes.

Entre les �paules. Il �tait suspendu l� pour ne pas g�ner les mouvements des bras. Les anciens portaient parfois l��p�e elle-m�me de cette mani�re (Illiade, II, 45).

Ensouple : la grande pi�ce de bois qui forme le devant du m�tier du tisserand et autour de laquelle s�enroule la cha�ne de la trame.

Pourquoi �tes-vous sortis� ? Inutile de livrer bataille et de s�entretuer. Qu�un homme, qui vous repr�sente, combatte avec moi, qui suis le repr�sentant des Philistins (le Philistin).

Tout le passage versets 12 � 31 est destin� � expliquer la pr�sence de David au camp et � pr�parer ainsi le r�cit du combat d�s la fin du verset 31. Les Septante omettent tout ce morceau, ainsi que le versets 41 � 50 et 55 � 58. David est introduit ici comme un personnage d�j� connu (chapitre 16), mais les d�tails donn�s sur sa famille, qui sont une r�p�tition de ceux d�j� donn�s au chapitre 16, semblent indiquer que ce passage est tir� d�un autre document. L�adjectif d�monstratif cet rappelle qu�il a d�j� �t� parl� de lui.

Ce verset est destin� � montrer que David ne remplissait plus � l�ordinaire la charge d��cuyer de Sa�l (1 Samuel 16:14-19), mais qu�il �tait revenu � ses occupations ordinaires, sauf quand on l�appelait pour calmer les acc�s de Sa�l.

Ces quarante jours avaient peut-�tre �puis� les provisions, et le besoin de vivres se faisait sentir dans l�arm�e. Bethl�em n��tait pas �loign�e du th��tre de la guerre.

Un gage. Cette expression a �t� diversement comprise. On ne peut supposer qu�Isa� demande � David de rapporter un gage visible de sa visite � ses fr�res, ni non plus, comme on l�a pens�, qu�il ait �t� charg� de racheter ce qu�ils avaient pu mettre en gage pour s�entretenir. C�est plut�t une locution qui signifie : Tu me donneras de leurs nouvelles s�res, ou bien : Tu me rapporteras les d�sirs qu�ils peuvent avoir.

Encore la r�p�tition d�une notice d�j� donn�e (verset 2), ce qui confirme que nous avons ici un fragment d�un autre document, � moins pourtant qu�on ne veuille mettre ce verset dans la bouche d�Isa�.

Ce verset prouve que, contrairement � ce qu�ont dit. quelques critiques, il y avait d�j� des imp�ts, ou du moins des corv�es en Isra�l.

Que fera-t-on� ? Les paroles pr�c�dentes n�avaient pas �t� adress�es � David, et il ne les avait sans doute entendues que confus�ment.

Cet incirconcis� Dans ces paroles vibre d�j� le sentiment patriotique r�veill� en David et qui lui inspirera la r�solution qu�il va prendre.

Et il fut rempli de col�re. Eliab a p�n�tr� la pens�e secr�te de David et n�y voit qu�un fol orgueil.

Laiss� ce peu de brebis� Il ne m�ritait pas ce reproche; car il avait pourvu � leur s�ret�; voir verset 20.

Je connais ton orgueil, litt�ralement : Moi (qui te vois de pr�s), je connais ce que les autres ne savent pas.

C�est pour voir la bataille. Mais l�on ne sait o� le portera encore cette curiosit�.

L�intention de David n��tait plus de s�informer de la r�compense promise par Sa�l, mais de faire entendre � ceux qui l��coutaient qu�il pensait � la m�riter.

Le voyageur Th�venot dit : Les Arabes n�ont point peur des lions, et pourvu qu�un Arabe ait un b�ton en main, il ira apr�s un lion, et s�il l�attrape, il le tuera.

Le lion syrien est beaucoup moins grand et redoutable que le lion d�Afrique.

Ses habits : un v�tement destin� � supporter la cuirasse.

La guerre d�pend de l��ternel : toute guerre et, par cons�quent, celle-ci.

Comparez ce qui est dit de l�habilet� des frondeurs benjamites, Juges 20:16.

Le fit mourir, l�acheva.

Lui coupa�, litt�ralement, lui en coupa la t�te, c�est-�-dire de sa propre �p�e.

Jusqu�� l�entr�e de la vall�e. Il faut probablement lire : jusqu�� Gath. En h�breu, les deux mots vall�e et Gath sont semblables.

Saara�m : ville de Juda dans la plaine basse (Josu�e 15.36, note). Ce point est indiqu� ici parce que ce fut depuis l� que les fuyards se partag�rent en deux bandes, allant l�une sur Gath, l�autre sur �kron.

J�rusalem. Sans doute, � l�exception de la forteresse, J�rusalem �tait d�j� habit�e par des Isra�lites; mais il est probable que ce ne fut que plus tard, lorsqu�elle fut devenue la capitale du royaume, que la t�te de Goliath y fut d�pos�e par David comme monument de sa victoire.

Dans sa tente, pour : chez lui, comme souvent (1 Samuel 4:10; 1 Samuel 13:2); c��tait la demeure qu�il occupait chez son p�re a Bethl�em. On voit par 1 Samuel 21:9 que l��p�e de Goliath fut plus tard transport�e de son domicile particulier dans le sanctuaire. C��tait l�usage chez les anciens de d�poser les troph�es dans les temples, en l�honneur du Dieu qui avait accord� la victoire.

Le morceau 1 Samuel 17:55-18.5 est �videmment ins�r� � cet endroit au moyen d�un document diff�rent, pour suppl�er � une lacune du r�cit pr�c�dent. La diff�rence entre les deux documents ressort sp�cialement du fait que le nom de Jonathan n�est plus �crit de la m�me mani�re qu�il l�avait �t� pr�c�demment (J�honathan au lieu de Jonathan). De plus tout le morceau se termine par une r�flexion g�n�rale (1 Samuel 18:5) qui anticipe sur l�avenir, tandis que le verset suivant se rattache au verset 54 du chapitre pr�c�dent. Mais ce r�cit semble �tre contradictoire � tout ce qui avait �t� racont� des relations ant�rieures entre Sa�l et David; et l�on se demande comment l�auteur aurait plac� l�une � c�t� de l�autre deux traditions incompatibles sans se pr�occuper de les mettre d�accord ou sans s�apercevoir de cette contradiction ? Peut-�tre se repr�sentait-il la chose de la mani�re suivante : Sa�l avait �cout� la musique du jeune David et s��tait servi de lui pour porter ses armes, sans attacher grande importance � sa personne ni se pr�occuper beaucoup de sa filiation et de la qualit� de sa famille. Mais en le voyant sortir au-devant du Philistin avec un air d�intr�pidit� et d�assurance qui d�notait clairement le futur h�ros, frapp� d��tonnement il demande � son g�n�ral Abner, non pas : Qui est ce jeune homme ? Ni non plus : Quel est le nom de son p�re ? Selon la forme ordinaire en pareil cas, mais : De qui est-il fils ? Quelle est sa famille ? D�o� sort un tel jeune homme? � ce sentiment d�admiration pouvait se joindre chez le roi la pens�e de la promesse qu�il avait faite de donner sa propre fille en mariage au vainqueur du Philistin et de la position, de la famille dans laquelle elle serait appel�e � entrer. Comparez la question qu�adresse David lui-m�me aux-serviteurs de Sa�l (1 Samuel 18:18) : Quelle est ma position, la famille de mon p�re en Isra�l, que je sois le gendre du roi ? C�est � chaque lecteur � juger s�il veut admettre entre les documents une contradiction pure et simple que le r�dacteur a cru devoir laisser subsister telle quelle, ou s�il croit pouvoir accepter l�essai de solution que nous venons de pr�senter. Pour nous, nous ne connaissons pas un seul cas o� un historien ancien, dans une narration s�rieuse, ait plac�, � c�t� l�un de l�autre deux r�cits entre lesquels tout accord lui aurait paru impossible.

Les mots suivants (1 Samuel 18:1) : Lorsqu�il eut fini de parler, font comprendre que ce n�est ici que le r�sum� d�un entretien plus long entre Sa�l et David.

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 17". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/1-samuel-17.html.