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Bible Commentaries
1 Thessaloniciens 1

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versets 1-10

Silvain est le compagnon d��uvre de Paul, qui est plus connu sous le nom de Silas (Actes 15:22; Actes 15:32-34; Actes 15:40; Actes 16:19-25; Actes 18:5; comparez avec 2 Corinthiens 1:19; 1 Pierre 5:12).

Il avait pris part � la fondation de l��glise de Thessalonique, et se trouvait aupr�s de l�ap�tre quand ce dernier �crivit notre �p�tre (Actes 17:4; Actes 17:14-15; Actes 18:5). Paul le nomme avec lui, ainsi que Timoth�e, (1 Thessaloniciens 1 : l�introduction) en t�te de sa lettre, par d�f�rence et affection fraternelle (comparer Philippiens 1:1; Colossiens 1:1).

C�est-�-dire : �glise fond�e sur la foi en Dieu le P�re et en J�sus-Christ le Seigneur, et qui subsiste dans sa communion, qui vit de sa vie (comparer 1 Thessaloniciens 2:14; Philippiens 1:1; Colossiens 1:2).

Voir sur ce v�u apostolique Romains 1:7, note.

Le texte re�u ajoute : de la part de Dieu notre P�re et du Seigneur J�sus-Christ. Ces mots sont tr�s probablement inauthentiques.

Comparer 1 Corinthiens 1:4; Philippiens 1:3-5; Colossiens 1:3.

Paul a dans la pens�e cette trinit� de gr�ces �vang�liques, la foi, l�amour, l�esp�rance, qu�il consid�re partout comme les �l�ments essentiels de la vie chr�tienne (1 Corinthiens 13:13; Colossiens 1:4; Colossiens 1:5; 1 Thessaloniciens 5:8; comparez H�breux 6:10-12).

Mais, au lieu de nommer simplement ces gr�ces, il accompagne chacune d�elles d�une �pith�te qui en exprime la r�alit� pratique.

L��uvre de votre foi est une foi qui ne consiste point seulement en opinion ou en parole, mais qui est op�rante et active, riche en bonnes �uvres (L�interpr�tation de Calvin, qui voit dans ces mots l��uvre du Saint-Esprit op�rant la foi dans les c�urs, d�truit l�harmonie du contexte).

Le travail de votre charit� indique un amour qui n�est pas tout sentiment, �motion, contemplation, mais qui est d�vou� et qui se donne aux autres par l�action, le sacrifice, la peine.

La constance (grec : �?patience?�) de votre esp�rance en J�susChrist, est une esp�rance qui persiste au milieu de tous les combats, de toutes les �preuves, qui reste in�branlable dans son attente du retour de J�sus-Christ pour le triomphe et la perfection de son r�gne.

Ainsi Paul, en ces termes : �uvre, travail, patience, plac�s avant le nom de chacune des gr�ces qu�il �num�re, a voulu indiquer avec pr�cision et �nergie comment la foi, la charit�, l�esp�rance doivent se prouver � nous-m�mes et aux autres.

C�est l� ce que l�ap�tre se rappelle sans cesse devant Dieu, c�est-�-dire dans ses actions de gr�ces et ses pri�res (verset 2).

Ce sachant pourrait, grammaticalement, avoir pour sujet soit les lecteurs, soit l�ap�tre. Ce dernier sens est le seul vrai, car Paul continue ici � exposer les raisons de ses actions de gr�ces pour ceux qu�il nomme avec amour : fr�res, bien-aim�s de Dieu.

Mais � quoi se rapporte cette grande et consolante pens�e de l��lection dans l�ensemble de notre passage ? Les uns la lient � ce qui pr�c�de, et en font, ainsi que du verset 3, l�objet des actions de gr�ces exprim�es au verset 2, ou le fondement de la ferme esp�rance des chr�tiens (verset 3); les autres la rapportent � ce qui suit, et pensent que l�ap�tre voit dans les succ�s de l��vangile parmi ses lecteurs (verset 5) les signes de leur �lection.

Ces deux constructions sont �galement vraies. D�une part, en effet, le sentiment de l�amour de Dieu et de son �lection de gr�ce est tr�s propre � soutenir la �?patience de l�esp�rance?� au milieu de tous les combats et de tous les dangers; d�autre part, le chr�tien n�a de signe certain de son �lection que la transformation op�r�e dans son c�ur par l��vangile; or, ce signe, l�ap�tre le d�crit (verset 5) d�une mani�re qui ne peut laisser aucun doute dans l�esprit de ses lecteurs. Il faut m�me traduire le commencement du verset 5 dans son rapport avec verset 4 �?Sachant fr�res, bien-aim�s de Dieu, votre �lection parce que notre �vangile n�a pas consist� � votre �gard en parole seulement, mais, etc.?�.

La puissance est celle de l�Esprit-Saint m�me (comme 1 Corinthiens 2:4; 1 Corinthiens 2:5). Cette puissance divine a agi, � la fois dans la pr�dication de l�ap�tre et dans le c�ur de ses auditeurs, de mani�re � produire en ceux-ci cette pleine certitude de persuasion : tel est le sens du mot grec que nous traduisons par pleine certitude, mais dont aucune expression de notre langue ne peut rendre toute la force.

Ce terme se retrouve comme �pith�te de l�intelligence, (Colossiens 2:2) de l�esp�rance, (H�breux 6:11) de la foi (H�breux 10:22). Il ne faut pas l�entendre, dans notre passage, de preuves miraculeuses auxquelles l�ap�tre ferait allusion.

Paul en appelle au t�moignage de ses auditeurs eux-m�mes, pour les affermir par le souvenir de ce que fut son minist�re au milieu d�eux. Ces dons que Dieu lui avait accord�s n��taient pas destin�s � glorifier l�ap�tre, comme aussi ce n�est pas pour en tirer vanit� qu�il les rappelle. Je les ai re�us, dit-il, � cause de vous, pour le salut de vos �mes (comparer 2 Corinthiens 4:15; 2 Corinthiens 8:9).

Ces mots appartiennent encore aux signes de l��lection des chr�tiens de Thessalonique, (verset 3) et m�me l�ap�tre en d�veloppe avec amour les t�moignages jusqu�� la fin de ce chapitre.

Ils ont �t� ses imitateurs et il ne craint pas de recommander cette imitation � ceux qu�il a amen�s � la foi (1 Corinthiens 4:16; 1 Corinthiens 11:1; Philippiens 3:17); mais pour qu�ils ne se m�prennent pas sur la port�e de son exhortation et ne perdent pas de vue le seul mod�le parfait, il ajoute : et du Seigneur.

Et de plus, en quoi ont-ils �t� les imitateurs du Seigneur et de ses ap�tres ? Non en ce qu�ils ont re�u l��vangile, mais en ce qu�ils l�ont re�u au milieu de beaucoup d�afflictions, et cela avec la joie du Saint-Esprit, c�est-�-dire une joie que le Saint-Esprit seul peut inspirer et entretenir (Romains 14:17; Colossiens 1:11; comparez Actes 5:41).

L�ap�tre ne veut pas dire que l��glise de Thessalonique e�t port� l��vangile en tous ces lieux, mais que la renomm�e des succ�s qu�il avait eus au milieu d�elle s��tait r�pandue partout, (verset 9) ce qui sans aucun doute contribuait aussi � l�avancement du r�gne du Sauveur.

La Mac�doine et l�Acha�e �taient alors deux provinces romaines, dont la premi�re renfermait, outre la Mac�doine proprement dite, la Thessalie, l��pire, l�Illyrie, et dont la seconde s��tendait sur tout le P�loponn�se.

Les mots en tout lieu doivent s�entendre des pays o� se trouvaient des �glises chr�tiennes, sp�cialement de l�Asie Mineure, peut-�tre m�me de la Syrie et de la Palestine. Si l�on se rappelle le peu de temps qui s��tait �coul� depuis la fondation de l��glise de Thessalonique, ces termes supposent une action bien puissante de la Parole et de l�Esprit de Dieu sur elle. En m�me temps ils montrent combien �taient fr�quents et �tendus les rapports mutuels des fid�les d�s l��ge apostolique, et quelle vive part ils prenaient aux triomphes de l��vangile par tout le monde (Romains 1:8; 2 Corinthiens 9:2).

L�odeur du bon exemple se r�pand bien loin en peu de temps. La foi de plusieurs peuples entiers peut �tre le fruit de la pi�t� d�une seule �glise, et quelquefois d�une seule famille, d�une seule �me.� Quesnel

Eux-m�mes, ce sont les gens de la Mac�doine, de L�Acha�e et d�ailleurs, t�moins de cet acc�s de l�ap�tre chez les Thessaloniciens. L�acc�s (grec : �?entr�e?�) peut avoir �t� au milieu d�eux, ou en eux, par la puissance de l��vangile (comparer 1 Thessaloniciens 2:1).

L�ap�tre oppose le Dieu vivant et v�ritable aux idoles mortes et fausses, (Actes 14:15) et indique le but de la conversion � Dieu par ce double caract�re : servir Dieu et attendre Christ des cieux. C�est l� toute la vie chr�tienne (comparer Philippiens 3:20).

Mais afin que cette attente de Christ soit pour le fid�le un objet de consolation et de joie, et non d�effroi, Paul rappelle que Dieu l�a ressuscit� des morts, ce qui est le triomphe de son �uvre de r�demption, et que, par l� m�me, il nous d�livre de la col�re � venir, c�est-�-dire des ch�timents r�serv�s au p�cheur imp�nitent (comparer sur ce mot Jean 3:36, note).

Paul savait que cette attente �tait tr�s vive chez les chr�tiens de Thessalonique, et lui-m�me l�encourage (1 Thessaloniciens 4:13-18); mais en m�me temps il les pr�munit contre les �carts auxquels aurait pu donner lieu l�ardent d�sir de cette d�livrance finale, ou plut�t les fausses id�es que s�en faisaient quelques membres de l��glise (1 Thessaloniciens 5:1; 2 Thessaloniciens 2:1)

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Thessalonians 1". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/1-thessalonians-1.html.
 
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