Bible Commentaries
1 Timothée 3

Bible annotéeBible annotée

versets 1-16

1 � 7 Ce que doivent �tre les anciens ou �v�ques

Grec : �?Fid�le?� (voir 1 Timoth�e 1:15, note.)

Grec : �?Si quelqu�un aspire � un �piscopat?�, c�est-�-dire, litt�ralement, � une surveillance dans l��glise. Le mot d��v�que (1 Timoth�e 3:2) signifie surveillant.

D�apr�s Actes 20:17-28; Actes 1:5; Actes 1:7, il est de toute �vidence que les titres d��v�que et d�ancien d�signaient les m�mes personnes et la m�me charge (voir Actes 20:17, note); et, d�apr�s Philippiens 1:1; 1 Timoth�e 4:14, il n�est pas moins �vident qu�il y avait dans chaque �glise plusieurs de ces �v�ques ou anciens ou Presbyt�re (de presbyteros, ancien).

C�est seulement apr�s le si�cle apostolique que l�on voit appara�tre une diff�rence entre ces deux charges et une sup�riorit� de l��v�que sur les anciens. Les instructions de l�ap�tre consign�es ici pour l��v�que s�adressaient donc � tout membre du corps des anciens.

Plus la charge �tait excellente (grec : �?belle ou bonne?�), �lev�e et sainte, plus il �tait n�cessaire d�en �carter tous ceux qui y auraient pr�tendu par des mauvais motifs, et d�insister sur les qualit�s requises des vrais serviteurs de l��glise.

Cette prescription para�t dirig�e contre la polygamie, admise par les pa�ens, et dont il y avait encore alors des exemples parmi les Juifs. Elle condamne �galement le divorce, suivi d�un second mariage du vivant de la premi�re femme, et plus g�n�ralement toutes relations ill�gitimes avec des personnes d�un autre sexe (1 Corinthiens 9:5, note).

Plusieurs commentateurs modernes se refusent � voir dans cette parole l�interdiction de la polygamie ou des relations illicites, parce qu�une telle interdiction serait trop �vidente pour n��tre pas superflue. Ils pensent que Paul exige de l��v�que qu�il n�ait pas contract� un second mariage apr�s la mort de sa premi�re femme.

Mais dans notre �p�tre m�me, (1 Timoth�e 5:14) l�ap�tre exhorte les jeunes veuves � se remarier. Il ne voit donc rien de bl�mable dans une seconde union. La recommandation qu�il fait au sujet de l��v�que (ici et 1.6), des diacres (1 Timoth�e 3:12) et des veuves (1 Timoth�e 5:9) para�tra moins superflue, si l�on consid�re l�extr�me licence des m�urs de ce temps et la fr�quence des divorces (comparer 1 Timoth�e 3:3, note).

Quel que soit d�ailleurs le sens que l�on donne � cette parole, elle est oppos�e au c�libat des pr�tres, tel que l�a institu� l��glise catholique. Aussi des commentateurs catholiques ont-ils pr�tendu que mari d�une seule femme signifiait �?pasteur d�une seule �glise?�.

L��glise grecque voit dans ce passage l�interdiction d�un second mariage pour l��v�que; mais elle y voit aussi pour lui l�ordre positif d��tre mari�.

Ce mot signifie aussi vigilant (1 Thessaloniciens 5:6; 1 Pierre 5:8). Mais ici, dans sa relation avec le mot suivant (prudent), il indique la sobri�t� du corps et de l�esprit (1 Timoth�e 3:11; 1 Timoth�e 2:2).

Mod�r�, sage, exempt de ces passions qui troublent la justesse du jugement.

Pos�, d�une conduite d�cente.

Cette qualit� est, � l�ext�rieur, ce que la prudence est au dedans.� Bengel

Exercer l�hospitalit� �tait regard� chez les anciens comme un devoir sacr�; pour les premiers chr�tiens, souvent d�plac�s par la pers�cution, souvent en voyage pour r�pandre l��vangile, il �tait pr�cieux de trouver en tous lieux des fr�res pour les accueillir. Les membres des �glises avaient ainsi fr�quemment l�occasion d�exercer l�hospitalit�; les ap�tres leur rappellent souvent ce devoir (Romains 12:13; 1 Pierre 4:9; H�breux 13:2; comparez Matthieu 25:35).

Aujourd�hui la facilit� des voyages a trop fait oublier cette obligation, qui peut �tre accompagn�e de b�n�dictions bien sup�rieures au bienfait mat�riel de l�hospitalit� elle-m�me.

Comparer 1 Timoth�e 5:17, note; 1.9, note, et surtout 2 Timoth�e 2:24, o� se retrouve le m�me terme. Bien que la parole f�t permise dans les assembl�es � tous ceux qui avaient un don � exercer pour l��dification commune, Paul exige ici de l��v�que autre chose, � savoir l�instruction et le talent de la communiquer, qualit�s sans lesquelles nul n�est propre � enseigner.

Pour comprendre que l�ap�tre ne d�daigne pas de mentionner des vices grossiers, comme l�ivrognerie, la violence (grec : �?prompt � frapper?�), il faut se souvenir que les chr�tiens d�alors �taient entour�s de toutes les immoralit�s du paganisme, et qu�ils y avaient v�cu eux-m�mes jusqu�� leur conversion, en sorte que les m�urs parmi eux ne pouvaient s��lever tout d�un coup � une hauteur qui aurait rendu superflues de telles recommandations.

Le texte re�u ajoute ces mots : �?ni port� au gain d�shonn�te?� (comparez 1 Timoth�e 3:8 et 1.7) qui ne sont pas authentiques. Mais l�id�e se retrouve dans notre verset m�me.

Ces derni�res qualifications indiquent pr�cis�ment le contraire des vices condamn�s dans les paroles qui pr�c�dent, et se trouvent recommand�es � tous les chr�tiens dans 3.2 (comparer 2 Timoth�e 2:24).

Il est souvent beaucoup plus facile � un pasteur de bien gouverner une �glise que sa propre maison, o� la vue journali�re de ses propres d�fauts frappe tous ceux qui l�entourent, les scandalise et ruine son influence.

Mais celui qui n�est pas fid�le dans les petites choses ne saurait l��tre dans les grandes (Luc 16:10). Dans ce cas, la fid�lit� apparente apport�e dans les devoirs de l��glise vient bien plus d�un z�le charnel et du d�sir de plaire aux hommes, que de l�amour de Dieu et de nos fr�res.

Souvent aussi, � force de donner tous ses soins, son temps, ses forces aux choses du dehors, on n�glige celles du dedans, et l�on d�truit d�une main le bien que l�on voudrait faire de l�autre. Ce pr�cepte apostolique est donc de la plus haute importance.

Grec : �?n�ophyte?�?; litt�ralement : �?nouvellement plant�?� (comparer 1 Corinthiens 3:6-9).

Au moment de la fondation des �glises, il e�t �t� difficile d�exclure de tout emploi les nouveaux convertis.

Mais les troupeaux que Paul a ici en vue subsistaient depuis de longues ann�es. Apr�s la mort des premiers anciens, que les ap�tres eux-m�mes avaient institu�, Paul voulait qu�ils fussent remplac�s par des hommes �prouv�s, et que les troupeaux qui se formaient encore re�ussent aussi des conducteurs semblables.

Quelle sagesse dans ce conseil ! M�me pour la vie int�rieure de tous les chr�tiens, il faut que la tribulation produise la patience, et la patience l�exp�rience, ou l��tait d�une �me �prouv�e (Romains 5:4); combien plus cela est-il n�cessaire � l�homme qui doit �tre le conducteur de ses fr�res ! Ces prescriptions apostoliques sont tout particuli�rement indispensables dans les temps de r�veil au sein de l��glise.

Ce que Paul dit ici, �crivait Calvin, nous l��prouvons aujourd�hui. Non seulement les nouveaux convertis sont d�une ardeur � tout oser, mais enfl�s d�une folle confiance en eux-m�mes, comme s�ils pouvaient voler sur les nu�es. Ce n�est donc pas sans raison qu�ils doivent �tre �loign�s de l��piscopat, jusqu�� ce qu�ils soient redescendus de la hauteur de leur esprit

Qu�il ne lui arrive, � cause de son orgueil, comme � Satan qui fut pr�cipit� de sa hauteur dans l�ab�me, par le jugement de Dieu. Ou bien : qu�il ne tombe sous le jugement, c�est-�-dire sous les calomnies que le diable (le calomniateur) exerce par les ennemis de l��vangile (comparer 1 Timoth�e 3:7). Comme les deux faits sont possibles, l�une et l�autre de ces interpr�tations sont admissibles.

M�me ceux du dehors (1 Corinthiens 5:12; 1 Corinthiens 5:13, note; Colossiens 4:5) doivent �tre forc�s en voyant la vie d�un �v�que de lui rendre un bon t�moignage.

Sans cela l�opprobre de sa conduite retomberait sur son minist�re et sur l��vangile, et ce serait pour lui-m�me, � plus d�un �gard, un pi�ge du d�mon qui pourrait entra�ner sa ruine.

Les nouveaux convertis (1 Timoth�e 3:6) dont la vie pr�c�dente a donn� du scandale, doivent trouver dans cette consid�ration un motif de ne point se h�ter d�occuper dans l��glise une place qui les mette en �vidence, mais de rechercher plut�t le silence et la retraite dans une humble communion avec Dieu, qui seul conna�t les c�urs.

Cette lettre devait servir � Timoth�e � la fois d�instruction pour lui-m�me et de l�gitimation aupr�s des �glises, afin que, de toutes mani�res, il p�t r�former les abus, s�opposer � l�erreur, confirmer la v�rit�, jusqu�� l�arriv�e de Paul, qui exprime l�espoir de revenir bient�t en Asie. Il est douteux, toutefois, qu�il ait pu le faire (voir l�Introduction).

L��glise est appel�e la maison de Dieu, (�ph�siens 2:19-22; 1 Pierre 2:5) parce que Dieu y fait sa demeure, r�alisant en elle ce dont le temple de J�rusalem offrait le symbole (2 Corinthiens 6:16). Le peuple de Dieu est son temple vivant sur la terre (H�breux 3:6; 1 Pierre 4:17; 1 Corinthiens 3:16).

Si nous admettons comme la vraie construction celle d�apr�s laquelle ces glorieuses �pith�tes de colonne et d�appui de la v�rit� s�appliquent � l��glise du Dieu vivant, il est �vident que Paul s�en sert pour inspirer � Timoth�e et � tous les serviteurs de cette �glise le plus profond sentiment de l�importance de leurs fonctions et de la terrible responsabilit� qui p�se sur eux.

Si la Parole de Dieu est seule la source de la v�rit�, l��glise du Dieu vivant, la soci�t� et la communion de ses enfants sur la terre en est la colonne et l�appui, non seulement parce que l��glise est d�positaire de ce tr�sor divin, mais parce que la v�rit�, rendue vivante dans l��glise par le Saint-Esprit, se propage au moyen de ce t�moignage perp�tuel, qui correspond � celui de la parole r�v�l�e, l�explique et le confirme.

Ainsi, par le minist�re que Dieu a �tabli dans son sein, et par le vivant t�moignage qu�elle rend au milieu du monde, la vraie �glise de J�sus-Christ est la m�re de tous les hommes pieux, puisqu�elle les r�g�n�re par le moyen de la parole de Dieu, les �duque toute leur vie, les affermit et les conduit jusqu�� la perfection.� Calvin

Tel est le sens de ce passage dans sa construction ordinaire, qui attribue � l��glise cette grande mission d��tre �?la colonne et l�appui de la v�rit�?�?; mais il en est une autre, soutenue par d�excellents interpr�tes, et d�apr�s laquelle ces derniers mots s�appliqueraient non � l��glise, mais au myst�re de pi�t� (1 Timoth�e 3:16).

Voici, dans cette pens�e, comment il faudrait construire les versets 1 Timoth�e 3:15; 1 Timoth�e 3:16 �?Afin que, si je tarde, tu saches comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l��glise du Dieu vivant. Colonne et appui de la v�rit�, et, de l�aveu de tous, grand est le myst�re de pi�t� : Dieu manifest� en chair, justifi� en Esprit, etc?�.

Que la manifestation de Dieu en chair soit la colonne et le fondement de la v�rit�, c�est ce qui est �vident et partout confirm� dans les �critures (1 Jean 4:2). Cette image est plus rigoureusement vraie et d�un sens plus profond appliqu�e au myst�re de pi�t� que si elle est appliqu�e � l��glise.

On reproche � cette construction de rendre la phrase moins coulante; mais le style de Paul offre bien d�autres exemples de cette rudesse. On objecte encore que cette construction d�tache la pens�e de ce qui pr�c�de; cela est vrai, mais c�est ici le commencement d�un nouvel enseignement, qui se poursuit dans le chapitre suivant, o� il est destin� � combattre des erreurs tendant � nier ou � fausser le grand myst�re de pi�t�, colonne et appui de la v�rit�. L�une et l�autre interpr�tation peuvent se d�fendre et renferment une grande pens�e � m�diter.

Avant d�expliquer ce passage important (voir la note suivante), il faut remarquer qu�il pr�sente trois variantes qui ont beaucoup occup� la critique : la premi�re, celle du texte re�u, porte : �?Dieu manifest� en chair?�?; la seconde s�exprime ainsi : �?Celui qui a �t� manifest� en chair�?� Le sens reste exactement le m�me, � l�exception du nom de Dieu donn� � J�sus-Christ; car lui seul a �t� manifest� en chair (Jean 1:14; Romains 8:3; 1 Jean 4:2); l�homme n�appara�t pas en chair, il est n� de la chair (Jean 3:6). Aussi tout le reste du passage ne peut s�appliquer qu�� J�sus-Christ.

Enfin, la troisi�me variante donnerait cette construction � la phrase enti�re : �?Grand est le myst�re de pi�t� qui a �t� manifest� en chair?�. Cette derni�re le�on, bien qu�elle soit adopt�e par la Vulgate, n�a pas pour elle les t�moignages des manuscrits et des P�res. Elle ne facilite pas l�explication du passage; elle l�obscurcit au contraire.

Les deux premi�res variantes, qui seules m�ritent consid�ration, se partagent les t�moignages d�une mani�re � peu pr�s �gale. Les critiques les plus c�l�bres, Wettstein, Griesbach, Lachmann, Tischendorf se d�clarent pour la seconde.

Apr�s tous les travaux de la critique sur ce passage, la question reste forc�ment ind�cise.

Pour comprendre comment ces deux le�ons, Dieu et Celui, ont pu surgir, il suffit de rappeler qu�en grec Dieu (Theos) s��crit ainsi �?0�?� (N.D.E. ????, ??, ?) en abr�g� et que le pronom Celui s��crit �?O�?�, (N.D.E. ?????, ??, ?) deux signes extr�mement sembalbles.

L�ap�tre n�h�site pas � convenir, et m�me � proclamer bien haut que la manifestation de Dieu dans notre humanit� est un myst�re, (1 Corinthiens 2:7, note) myst�re insondable, mais myst�re de pi�t�.

Le fait de l�incarnation, avec ses suites pour le salut du monde, est la source de toute v�rit� divine, de toute vie religieuse, en un mot de toute pi�t�. En y regardant de pr�s, on se convaincra facilement, qu�en dehors de la foi � ce myst�re, il n�y a point de pi�t� v�ritable. Ce myst�re, de l�aveu de tous, d�un aveu unanime (tel est le sens du mot grec), est grand, profond, immense, d�une importance infinie.

Apr�s avoir ainsi caract�ris� l�incarnation, l�ap�tre en d�roule � grands traits les principales phases en six propositions cons�cutives, sans s�astreindre � suivre l�ordre dans lequel les faits se sont succ�d� (Ainsi l��l�vation de Christ dans la gloire, qui termine ce tableau, a pr�c�d�, dans le temps, la pr�dication de son nom parmi les nations).

L�ap�tre voulait d�crire d�abord toutes les suites de l�incarnation sur la terre avant de montrer la glorification de Christ dans le ciel, glorification qui renferme d�j� virtuellement celle de toute son �glise. Chacune de ces propositions, ou de ces grandes phases de la r�demption, forme, avec celle qui la suit, une antith�se destin�e � relever la grandeur de cette �uvre, malgr� ses apparences de petitesse et d�humilit�.

Ainsi : �?Dieu a �t� manifest� en chair?�, mais �?justifi� en �Esprit?�. Le contraste de ces deux mots doit �tre entendu dans le m�me sens que celui d�velopp� Romains 1:3; Romains 1:4, note. Le premier indique la nature humaine de Christ, soumise � toutes les infirmit�s qui sont la suite du p�ch�; le second d�signe sa nature divine, par laquelle il a �t� de toutes mani�res justifi� �?comme Fils de Dieu en puissance, selon l�Esprit de sanctification, par sa r�surrection d�entre les morts?� (Romains 1:4).

Sans doute, toutes les marques de divinit� que Christ a fait �clater dans sa personne et dans sa vie enti�re appartiennent � cette �?justification en Esprit;?� mais sa r�surrection en a �t� le couronnement, parce que ce fait glorieux a, pour ainsi dire, an�anti toutes les apparences qui �taient contre lui, aux yeux de la chair (comparer 1 Pierre 3:18, note).

Dans son �tat d�humiliation, puis de gloire, le Fils de Dieu a �t� vu des anges (grec : �?est apparu aux anges?�) : ce qui doit rappeler, non seulement la part que les anges de Dieu ont prise � tous les grands moments de sa vie terrestre, � sa naissance, � sa tentation, � son agonie en Geths�man�, � sa r�surrection; mais surtout la manifestation de sa gloire aux anges du ciel, apr�s l�ach�vement de son �uvre ici-bas.

En sorte que la r�demption du monde a �t� pour les anges une r�v�lation nouvelle des perfections divines (voir �ph�siens 1:10; �ph�siens 3:9; �ph�siens 3:10, notes; Colossiens 1:20, et surtout 1 Pierre 1:12).

Christ n�est apparu durant sa vie terrestre qu�au peuple d�Isra�l; mais, son �uvre accomplie, le conseil de la mis�ricorde divine a �t� manifest� � d�autres peuples, pr�ch� aux nations, pour accomplir la parole du Sauveur lui-m�me (Matthieu 24:14).

Et ce n�a pas �t� en vain; partout o� est parvenue la bonne nouvelle du salut en Christ crucifi�, les �lus de Dieu l�on re�ue par la foi; il a �t� cru dans le monde, malgr� l�opposition du c�ur de l�homme et de toutes les puissances du si�cle.

Enfin, l�homme J�sus, le repr�sentant et le chef de notre humanit�, a �t� �lev� dans la gloire que le Fils de Dieu poss�dait aupr�s du P�re �?avant que le monde f�t fait?�, (Jean 17; 5) et par lui, en lui, qui est la t�te, comme m�me gloire est acquise et assur�e � tous ceux qui sont ses membres.

Ainsi l�ap�tre d�roule en peu de mots l��uvre immense de notre r�demption, dont chaque fait particulier �l�ve nos pens�es vers un monde nouveau de sagesse et d�amour divins. L��glise de J�sus-Christ retient d�une main ferme cette profession de sa foi par laquelle elle surmonte le monde et repousse toutes les falsifications de la parole du salut.

Quelques interpr�tes admettent m�me que ces sentences d�tach�es, qui glorifient Christ et son �uvre, sont emprunt�es par l�ap�tre � quelque antique confession de foi ou � un hymne de l��glise primitive. Quoi qu�il en soit, il a ainsi oppos� la grande v�rit� de l��vangile aux erreurs qu�il va combattre au chapitre suivant.

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Timothy 3". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/1-timothy-3.html.