Bible Commentaries
2 Corinthiens 1

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versets 1-24

Soit � cause de ses adversaires, soit pour imprimer dans les �mes l�autorit� divine de son apostolat, Paul, au commencement de la plupart de ses lettres, d�clare ainsi solennellement que c�est la sainte volont� de Dieu qui l�a appel� � cette charge dans son �glise (Romains 1:1; 1 Corinthiens 1:1; Galates 1:1; �ph�siens 1:1, etc.).

Bien que Paul soit seul l�auteur de cette lettre, il s�associe Timoth�e, par un humble sentiment d�amour fraternel et de d�f�rence pour ce dernier, � qui probablement il la dicta (comparer 1 Corinthiens 1:1; Philippiens 1:1; Colossiens 1:1; 1 Thessaloniciens 1:1) Il avait de plus l�intention de relever Timoth�e aux yeux des Corinthiens qui ne l�avaient peut-�tre pas accueilli comme ils l�auraient d� quand il �tait venu � eux charg� d�une mission par Paul (1 Corinthiens 4:17; 1 Corinthiens 16:10; 1 Corinthiens 16:11. Comparer l�Introduction).

L�Acha�e comprenait tout le P�lopon�se, vaste presqu��le rattach�e au continent par l�isthme sur lequel �tait situ�e Corinthe. Dans toute cette province de la Gr�ce il y avait des chr�tiens dispers�s qui se rattachaient � l��glise de la capitale, et Paul ne les oublie pas (1 Corinthiens 1:2).

Voir Romains 1. note.

Comparer sur le rapport de ces termes : Dieu des mis�ricordes, de consolation, de patience, de paix, Romains 15:5, note.

P�re des mis�ricordes ne signifie pas seulement P�re mis�ricordieux; mais l�ap�tre d�signe par l� Celui qui, devenu pour ses enfants un tendre P�re r�concili�, est pour eux la source intarissable de toutes les mis�ricordes dont ils sont et seront les objets. Il en est de m�me de ces mots : Dieu de toute consolation.

L�ap�tre dit nous, et il ne comprend pas seulement lui et Timoth�e (verset 1) dans ce pluriel significatif, mais aussi ses fr�res auxquels il �crit. Telle est la r�alit� et l�intimit� de la communion dans laquelle Paul se sent avec les �glises, qu�il consid�re toutes ses exp�riences, afflictions ou consolations, comme �tant � la fois son partage et celui des �mes qui lui sont confi�es (versets 6, 7, 11).

Ce grand et saint avantage des afflictions, pour les serviteurs de Dieu et pour les chr�tiens en g�n�ral, c�est qu�apr�s avoir �t� ainsi afflig�s et consol�s par Dieu lui-m�me, ils sont aussi rendus capables de consoler leurs fr�res dans leurs douleurs. Quiconque n�a pas souffert et �prouv� la puissance de la gr�ce pour relever le courage, ne saurait offrir aux �mes afflig�es les vraies consolations.

Ce sont les souffrances de Christ qu�endure l�ap�tre; elles se renouvellent en lui (Galates 6:17; Philippiens 3:10; Romains 8:17; Romains 9:3, note; Colossiens 1:24, note); c�est-�-dire que le Chef de notre salut � ouvert la carri�re du combat et de la victoire, et que les siens, dans une communion vivante avec lui, le suivent dans cette voie.

Les causes des douleurs que le monde a accumul�es sur le Sauveur, subsistent pour les siens; seulement, lui seul a souffert comme M�diateur, portant la peine de nos p�ch�s, et nous rendant son imitation possible par sa parfaite ob�issance; tandis que tout p�cheur souffre � la fois comme tel, et pour le nom de Christ.

Toutefois, en tant qu�il endure l��preuve pour le nom de Christ, pour sa v�rit�, pour ses fr�res, dont il facilite le combat et la victoire, ses souffrances sont bien r�ellement les souffrances de Christ. C�est dans ce sens que Paul s�appelle prisonnier de J�sus-Christ (�ph�siens 3:1).

De l� vient que sa consolation abonde aussi par Christ. Sa communion avec Christ est la source de sa consolation, comme de ses souffrances, (H�breux 2:17; H�breux 2:18) parce que cette communion a pour terme la victoire et la gloire o� Christ est entr� pour lui-m�me et pour les siens. Par la nature des choses et par une dispensation de la bont� de Dieu, ces deux choses, souffrance et consolation, sont toujours proportionn�es l�une � l�autre : lorsque la premi�re abonde, la seconde abonde aussi : douce et pr�cieuse assurance !

Soit la souffrance, soit la consolation d�un serviteur de J�sus-Christ contribuent �galement � la consolation et au salut de l��glise : sa souffrance, parce que c�est par l� qu�un t�moin du Sauveur surmonte le p�ch� et le monde, fortifie la foi de ses fr�res, et augmente leur patience pour endurer les m�mes �preuves (verset 6); sa consolation, parce qu�au sein de ses renoncements et de ses douleurs, il fait une exp�rience plus profonde et plus riche de la gr�ce qu�il annonce aux �mes, et les en rend participantes (verset 7).

En un mot, comme il y a entre eux une intime communion dans le m�me salut, il y a aussi une sainte communion de souffrance et de consolation.

La construction de ces deux versets (versets 6, 7) varie dans les manuscrits et dans les �ditions critiques du Nouveau Testament Nous avons adopt� l�ordre des plus anciens manuscrits.

Le texte re�u place la proposition : soit que nous soyons consol�s c�est pour votre consolation et pour votre salut � la fin du verset 6, apr�s la phrase : qui d�ploie son efficace

Mais toutes les autorit�s mettent ces mots du verset 7 : et l�esp�rance que nous avons de vous est ferme, imm�diatement apr�s ceux-ci du verset 6 : les m�mes souffrances que nous souffrons. Et ces derniers doivent d�s lors terminer verset 6. La pens�e de l�ap�tre reste d�ailleurs � peu pr�s la m�me.

Soit � �ph�se (1 Corinthiens 15:32, et plus tard, Actes 19), soit dans d�autres villes de l�Asie Mineure, l�ap�tre avait �t� expos� � de grandes �preuves, � de terribles dangers, que les Corinthiens ne pouvaient pas ignorer enti�rement, dont les d�tails devaient leur �tre donn�s par les porteurs de cette lettre, et que Paul d�crit ici par quelques mots �nergiques. Mais comparez 2 Corinthiens 11:22 et suivants

D�autres pensent que Paul fait allusion � quelque grave maladie, ce qui est moins probable d�apr�s les termes qu�il emploie.

Grec : �?Mais nous-m�mes avions en nous-m�mes la sentence de mort;?� tout semblait l�annoncer; nous avions en nous, selon la volont� de Dieu, ce pressentiment, afin que notre d�livrance inattendue nous appar�t avec d�autant plus d��vidence comme une �uvre du Dieu qui ressuscite les morts.

L� o� il n�y a plus d�esp�rance humaine, il reste toujours au chr�tien la toute-puissance de Dieu. C�est pourquoi il ne craint pas les dangers, car, quoi qu�il arrive, l�issue est pour lui une victoire, soit sur la terre, soit dans le ciel.

Grec : �?Afin que ce don de la gr�ce (charisma) obtenu � nous par plusieurs soit remerci� de plusieurs personnes pour nous?�. Encore ici (comparez verset 4, note) l�ap�tre associe ses fr�res, leurs pri�res, leurs actions de gr�ces, � sa d�livrance et � tout ce qui lui arrivera dans la suite.

Quelle foi en la pri�re ! quelle puissante r�alit� que la communion des �mes en J�sus-Christ !

Plan

II. L�ap�tre se justifie au sujet de son voyage diff�r� � Corinthe

Il proteste de la sinc�rit� de sa conduite et de sa parole, en en appelant � ce que ses lecteurs savent eux-m�mes fort bien (12-14).

C�est dans ce sentiment qu�il avait projet� son voyage en Mac�doine et � Corinthe (15, 16).

Si ce plan ne s�est pas r�alis�, est-ce une preuve de versatilit�? Il repousse cette accusation en attestant la fid�lit� de Dieu, la v�rit� de J�sus-Christ qu�il a pr�ch�, la certitude des promesses divines, l�onction et le sceau de l�Esprit de Dieu (17-22).

La vraie raison de son retard, c�est qu�il voulait �pargner � l��glise de Corinthe des mesures s�v�res�; il ne veut pas dominer sur la foi des fid�les, mais contribuer � leur joie (23, 24).

12 � 24 l�ap�tre se justifie au sujet de son voyage diff�r� � Corinthe

C�est par ces mots que Paul commence cette apologie de son minist�re, qui occupe une si grande partie de l��p�tre, et que les fausses accusations de ses adversaires rendaient indispensable. Il la rattache (car) � cette communion de pri�res qui remplit son c�ur (verset 11).

Il avait promis aux Corinthiens de les visiter, afin de combattre par sa pr�sence les nombreux abus qui s��taient introduits dans leur �glise. Il n�avait point encore jusqu�ici rempli cette promesse, parce que, au milieu de ses combats et de ses souffrances, il redoutait de para�tre dans une �glise qui lui �tait si ch�re avec toute la s�v�rit� de son autorit� apostolique (2 Corinthiens 1:23; 1 Corinthiens 4:21; 2 Corinthiens 13:10).

Ses adversaires, loin d��tre humili�s par sa premi�re lettre, s��taient saisis de cette circonstance pour l�accuser de versatilit� (verset 17) et de crainte des hommes (2 Corinthiens 10:1-10). Ce sont ces reproches qu�il doit repousser pour l�honneur et l�efficacit� de son minist�re.

Il proteste donc en invoquant le t�moignage de sa conscience qui est son sujet de gloire, qu�il s�est conduit dans le monde, c�est-�-dire aux yeux de tous, en simplicit� (d�autres lisent en saintet�) et en sinc�rit� de Dieu, c�est-�-dire en sinc�rit� qui vient de Dieu et qui lui est agr�able.

Pour comprendre toute la force du terme que nous traduisons par sinc�rit�, il faut remonter � son �tymologie : il se compose des deux mots soleil et jugement et signifie : la qualit� d�un objet transparent dont on juge aux rayons du soleil; ainsi, la puret� sans tache d�un cristal, et, au moral, la limpidit� d�une �me que la lumi�re de l�Esprit de Dieu p�n�tre tout enti�re, et qui se juge par l�.

Ce substantif compos� se retrouve 2 Corinthiens 2:17; 1 Corinthiens 5:8 L�adjectif form� des m�mes racines se lit, Philippiens 1:10; 2 Pierre 3:1.

Il faut remarquer encore ici le profond contraste que l�ap�tre �tablit entre la sagesse charnelle, c�est-�-dire l�habilet� de la raison humaine livr�e � elle-m�me, � ses moyens �quivoques, et la gr�ce de Dieu, qui �claire l�intelligence, purifie le c�ur et sanctifie tous les motifs.

La version d�Ostervald, en traduisant ces verbes au pass� : �?Ce que vous avez lu et reconnu?�, peut faire penser � la premi�re lettre de l�ap�tre, dont il affirmerait le parfait accord avec ce qu�il vient de dire. Tel n�est pas le sens.

L�ap�tre, pour t�moigner encore de sa sinc�rit� en d�autres termes, apr�s l�avoir fait au verset 12, d�clare qu�il n�y a dans ce qu�il �crit ici, et que ses lecteurs lisent, aucune arri�re-pens�e, aucun d�tour, et qu�ils peuvent eux-m�mes le reconna�tre.

Il y a dans le grec un gracieux jeu de mots par le fait que, dans cette langue, les verbes lire et reconna�tre ont la m�me �tymologie et s��crivent de la m�me mani�re, � une particule pr�s.

Pour persuader tout � fait ses lecteurs, l�ap�tre en appelle � leurs relations pr�c�dentes, � leur confiance mutuelle : �?Vous, vous avez reconnu en moi (du moins en partie, pas tous et pas enti�rement) un fid�le serviteur de Dieu, et vous vous glorifiez de moi; de mon c�t�, j�ai reconnu en vous de sinc�res disciples, qui seront ma gloire, non devant les hommes, mais au tribunal de J�sus-Christ, lorsqu�il mettra en pleine lumi�re les secrets des c�urs. Pourquoi donc des d�fiances ?�?? Voil� la sainte �loquence du c�ur et de la v�rit� !

Grec : �?Une seconde gr�ce?�, par sa pr�sence pour la seconde fois au milieu d�eux apr�s son retour de Mac�doine (verset 16). C�est pour leur procurer cette seconde gr�ce que l�ap�tre avait r�solu d�aller premi�rement vers eux.

Paul, ayant conscience des dons qui lui ont �t� confi�s pour les �mes, ne cherche point � les voiler par une fausse humilit� (Romains 1:11).

Comparer verset 12, note, et 1 Corinthiens 16:5; 1 Corinthiens 16:6. On peut se demander � quel moment l�ap�tre avait fait ce projet non ex�cut� et l�avait communiqu� aux Corinthiens.

Est-ce dans notre premi�re �p�tre ? Non, car dans cette �p�tre il expose un plan de voyage par la Mac�doine (1 Corinthiens 16:5; 1 Corinthiens 16:6) qu�il est en voie d�ex�cuter au moment o� il �crit notre �p�tre.

La supposition la plus probable c�est qu�il fit part aux Corinthiens de son intention d�aller les voir directement avant de se rendre en Mac�doine dans une premi�re lettre qu�il leur �crivit et qui est aujourd�hui perdue (1 Corinthiens 5:9).

Dans la premi�re aux Corinthiens actuelle, il trahissait d�j� un changement de projet (1 Corinthiens 16:5; 1 Corinthiens 16:6) et s�attirait ainsi les reproches dont il s�efforce de se justifier.

Comme mes adversaires m�en accusent (1 Corinthiens 4:18).

Le oui et le non en m�me temps, des contradictions entre mes paroles et ma conduite, ou des assurances jet�es � la l�g�re et qui ne signifient rien ? Ce serait l� agir selon la chair, c�est-�-dire selon les impulsions de la nature, non selon les principes moraux que produit la v�rit� chr�tienne, l�Esprit de Dieu.

Ces versets (versets 18-22) forment un tout ins�parable, pr�sentent une admirable r�futation de l�accusation port�e contre l�ap�tre, (verset 17) et montrent comment le moindre �v�nement de sa vie, toute pens�e de son c�ur et toute parole de sa bouche, se rattachent aux profondeurs de la Parole de Dieu et de l�exp�rience du chr�tien.

En effet, il commence par invoquer la fid�lit� de Dieu, (verset 18) comme le garant et la source de sa propre fid�lit� dans ses paroles et dans sa conduite.

Ensuite, ce qu�il affirme de ses paroles dans les relations de la vie, il l��tend � toute sa pr�dication de J�sus-Christ, et � celle de ses compagnons d��uvre (verset 19). Et c�est avec raison; car si l�accusation �tait fond�e sur un point, pourquoi ne le serait-elle pas sur tous ? L�efficace de la pr�dication serait d�truite, la confiance des auditeurs an�antie.

Mais, bien plus, c�est � J�sus-Christ lui-m�me qu�il en appelle, � la parfaite v�rit� avec laquelle il a paru dans le monde, sans aucune ombre de contradiction; et ainsi il devient le garant de ses ap�tres, qui sont ses imitateurs et qu�il conduit par son Esprit.

Bien plus encore : tout cet �vangile de J�sus-Christ repose sur les promesses de Dieu, (verset 20) dont pas une seule ne s�est trouv�e d�mentie par l��v�nement, mais qui ont toutes �t� confirm�es en Christ (Oui en lui, trois fois r�p�t�).

Le texte re�u porte : �?le Oui en lui et l�Amen en lui?� (en Christ qui a accompli toutes les promesses de Dieu faites dans l�Ancien Testament); et d�ordinaire on prend les mots oui et amen comme synonymes, exprimant la certitude de l�accomplissement.

D�autres entendent par le oui la certitude objective (en Christ), et par l�amen l�assurance subjective, la foi chez les fid�les qui, dans le culte, r�p�tent tous ensemble amen apr�s chaque pri�re. Ce sens est confirm� par une variante tr�s autoris�e que nous avons admise dans la traduction : �?le oui en lui, et c�est pourquoi aussi l�amen par lui;?� c�est-�-dire l�amen que nous pronon�ons par notre foi en lui, et cela � la gloire de Dieu, que nous glorifions ainsi (par nous).

Enfin, si Dieu en Christ est le garant infaillible de sa v�rit�, il l�est une seconde fois par son �uvre en vous, en nous, en tout vrai croyant; car c�est lui qui nous affermit en Christ, nous unissant � lui comme les membres avec la t�te, nous rendant participants de sa nature; par quel moyen ? Par la m�me onction de l�Esprit que Christ a re�ue (Christ signifie oint, et les mots de l�original font ce rapprochement qui para�t si hardi, verset 21).

Par cet Esprit de v�rit�, il nous a scell�s, comme on confirme et rend authentique un document au moyen d�un sceau officiel (�ph�siens 1:13).

En le r�pandant dans nos c�urs, il l�a donn� comme les arrhes de tout ce qu�il a promis., (�ph�siens 1:14) comme cette partie du prix convenu que l�on paie � l�avance et qui ratifie un contrat (verset 22). C�est pourquoi le chr�tien a, d�s ici-bas, la vie �ternelle (Jean 3:16; Jean 5:24).

Quelle apologie dans ces grandes et profondes pens�es ! Aussi l�ap�tre ne s�arr�te-t-il plus � se les appliquer pour le cas pr�sent; il se contente de dire aux Corinthiens la vraie raison pour laquelle il n�est pas venu vers eux, et cette raison est propre � les humilier, (verset 23) non moins que la d�fense de l�ap�tre.

Relativement � ce solennel serment de l�ap�tre, voir Matthieu 5:37, note.

C�est-�-dire, afin de ne pas y exercer lui-m�me une s�v�re discipline, en usant de son autorit� apostolique. Comparer 1 Corinthiens 4:21.

Par ces derni�res paroles, Paul adoucit ce qu�il y avait de s�v�re dans le verset pr�c�dent.

Il veut d�autant moins dominer despotiquement sur la foi de ses fr�res, que c�est par cette m�me foi qu�ils demeurent fermes. S�il en �tait autrement, toute discipline ne servirait de rien.

En l�exer�ant, il est bien convaincu qu�il ne fait, en d�finitive, que contribuer � la joie de l��glise, joie qui serait bient�t troubl�e par les d�sordres qu�il avait � reprendre, si les membres n��taient pas affermis par la foi.

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Corinthians 1". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/2-corinthians-1.html.