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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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versets 1-21
Athalie, veuve de Joram et m�re d�Achazia, rois de Juda, fille d�Achab et de J�zabel, roi et reine d�Isra�l, avait pris les r�nes du gouvernement en l�absence de son fils, le roi Achazia.
Se leva. Ce terme indique ici une r�solution subite, prise avec emportement.
Fit p�rir� C��taient ses propres petits-fils, les enfants d�Achazia. Pourquoi ce massacre ? J�hu avait fait p�rir toute sa famille au nom de J�hova; dans sa fureur elle veut exterminer jusqu�au dernier reste de la famille de David, dont on disait que J�hova l�avait mise sur le tr�ne et lui avait promis de l�y maintenir � perp�tuit�. Il s�agissait pour elle de se venger de l��ternel, en faisant mentir ses promesses. Jusqu�ici cette promesse-l� s��tait remarquablement r�alis�e; tandis qu�en Isra�l plusieurs dynasties s��taient rapidement succ�d�, la famille de David s��tait perp�tu�e en Juda. On a cherch� d�autres motifs � ce massacre contre nature; ils ne soutiennent pas l�examen. Les liens de l�affection maternelle n��taient rien pour cette femme � c�t� de la satisfaction impie qu�elle cherchait dans cette vengeance.
Fille du roi Joram : vraisemblablement d�une autre m�re qu�Athalie; celle-ci n�aurait pas autoris� le mariage de sa propre fille avec le grand sacrificateur de J�hova.
La chambre des lits : un garde-meubles, appartement retir� o� l�on pouvait cacher l�enfant. C��tait probablement une de ces chambres qui entouraient le temple (1 Rois 6:5 et suivants).
Sur la r�volution qui va �tre racont�e, comparez 2 Chroniques 23:1-21. Bien des d�tails diff�rent dans les deux r�cits, mais ils se compl�tent plut�t qu�ils ne se contredisent, et ils s�accordent en attribuant la d�livrance de Juda au grand sacrificateur J�hojada.
Envoya chercher les chefs de centaines. D�apr�s les Chroniques, ils �taient au nombre de cinq, ce qui fait monter � cinq cents hommes la troupe arm�e qui devait agir. Elle se composait des K�r�thiens ou garde royale ordinaire, et des coureurs, charg�s de porter au loin les ordres royaux. Voir 2 Rois 10:25, note. Il les fit venir, certainement dans le plus grand secret, pour s�assurer de leur fid�lit� et leur communiquer son plan. D�apr�s les Chroniques ils furent en m�me temps charg�s par lui de sonder les dispositions des L�vites et des chefs de famille isra�lites dans tout le pays d�Isra�l, et de leur donner rendez-vous � J�rusalem, probablement pour une des grandes f�tes, afin que leur arriv�e simultan�e n�excit�t pas de soup�ons.
Leur donna ses ordres. Le plan trac� �tait celui-ci : Au jour du sabbat, o� se changeait, para�t-il, la garde du palais et du temple, la garde montante devait se partager en trois d�tachements :
Le premier occuperait le local ordinaire de la garde royale; le second, la porte de Sour; ce nom, qui ne se retrouve nulle part, vient d�un verbe qui signifie : se retirer, s��carter, et d�signe sans doute une des portes de c�t� du palais royal. Le troisi�me se posterait � la porte qui se trouve derri�re les coureurs, ou, comme il est dit au verset 19, � la porte des coureurs, celle o� ceux-ci se trouvaient pour recevoir les ordres. Comme c�est par cette porte que Joas fit son entr�e (verset 19), c��tait la porte principale du palais, qui �tait ainsi convenablement gard�e.
Pour �loigner : tenir � distance les partisans de la reine, qu�elle aurait pu chercher � grouper autour d�elle pour la d�fendre.
Voil� l�instruction pour la garde montante; voici celle de la garde descendante. Les hommes �taient divis�s en deux troupes, qui devaient occuper, l�une le c�t� nord, l�autre le c�t� sud du temple, et se rejoindre sur le devant, pr�s de l�autel des holocaustes (verset 11), de mani�re � entourer le jeune roi quand il viendrait se placer l� sur l�estrade (verset 14). Il para�t d�apr�s les Chroniques que les sacrificateurs et les L�vites, avec le peuple pr�sent, devaient se joindre � cette partie de la garde (2 Chroniques 23:6-7), lorsqu�on sortirait du temple pour se rendre au palais.
Quand il sortira : du temple; et quand il entrera : dans le palais.
Donna aux chefs de centaines. Probablement ceux qui sortaient de garde, avaient coutume de d�poser leurs armes pour les laisser � la garde montante. Mais cette fois-ci ils devaient rester en activit� de service, et on les arma de la sorte. Les chefs des trois tiers de la garde montante et ceux des deux divisions de la garde descendante �taient sans doute les cinq dont parlent les Chroniques.
Nous avons donn� de ce passage l�interpr�tation qui nous para�t la plus naturelle; on en a donn� d�autres tr�s diff�rentes. Ainsi on a pens� qu�il s�agissait uniquement du temple et de la troupe des L�vites et des sacrificateurs qui y faisaient le service et changeaient � chaque sabbat. Ce sens conviendrait sans doute au r�cit des Chroniques; mais il est incompatible avec celui du livre des Rois; comparez les expressions : chefs de centaines, et : la garde de la maison du roi (verset 5), qui ne peut signifier : la garde du temple du c�t� de la maison du roi; enfin la mention des coureurs (verset 11).
L�angle m�ridional : celui du sud-est.
L�angle septentrional : celui du nord-est. Ils formaient les deux coins de la fa�ade orientale du temple.
Autour du roi. Il devait, lorsqu�il sortirait de sa retraite se trouver entour� par ces deux haies de soldats.
Le t�moignage. Pendant qu�on posait le diad�me sur sa t�te, on remit entre ses mains le D�calogue qui dans Exode 16:34; Exode 25:21 est appel� le t�moignage; comparez Deut�ronome 17:19, note.
Et du peuple. Il faut comprendre aussi dans cette expression les L�vites, dont il est parl� dans les Chroniques.
Sur l�estrade. Salomon avait fait �tablir une tribune (2 Chroniques 6:13), qui se trouvait devant l�autel des holocaustes, plus rapproch�e du parvis ext�rieur o� le peuple �tait assembl�. Il est probable que cette esp�ce de tribune �tait rest�e la place ordinaire du roi lorsqu�il assistait aux sacrifices. De l� l�expression : son estrade (2 Chroniques 23:13).
Le chemin de l�entr�e des chevaux. On entend ordinairement par l� le chemin conduisant aux �curies royales; mais il nous para�t plus probable qu�il s�agit de la route carossable par laquelle les voitures royales montaient du palais au temple. Le chemin direct, qui �tait l�escalier magnifique dont il a �t� parl� � l�occasion de la reine de S�ba, doit rester intact pour le nouveau roi qui fera par l� son entr�e dans le palais.
J�hojada renouvelle par un serment, accompagn� sans doute d�un sacrifice, le contrat qui unissait l��ternel au peuple et � son roi, et le contrat subsidiaire qui unissait le peuple au roi, repr�sentant de la souverainet� divine.
Matthan. Comme il p�rit seul, on peut en conclure que le clerg� de Baal n��tait pas nombreux en Juda.
La facilit� avec laquelle s�op�ra cette r�volution, prouve que la souverainet� de la maison d�Omri et le culte ph�nicien n�avaient pas pris racine dans le peuple de Juda.