Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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versets 1-43
Dans la ville : � Mahana�m.
� la d�rob�e : sans rentr�e triomphale; en particulier sans que le roi se montr�t � eux pour les recevoir et les remercier.
Voil� le visage : en signe de deuil, comme lors de sa fuite (2 Samuel 15:30).
La vie de tes femmes : des personnes de la maison du roi qui l�avaient accompagn� dans l�exil et qui auraient p�ri avec lui si Absalom e�t �t� vainqueur.
� la porte : celle de la ville, de telle sorte que l�arm�e p�t d�filer devant le roi et recevoir le t�moignage de sa reconnaissance.
Isra�l : l�arm�e d�Absalom mise en d�route (2 Samuel 18:17).
S�accusait. Ils se reprochaient mutuellement d�avoir �t� ingrats envers David (verset 9) et reconnaissaient dans la d�faite d�Absalom la preuve de la faute qu�ils avaient commise (verset 10). Par ces motifs ils s�accusent les uns les autres de ne pas oser prendre l�initiative du rappel de David.
David profite de ce mouvement des esprits dans les tribus du nord pour exciter � jalousie celle de Juda qui n�avait encore exprim� aucun d�sir de ce genre.
On est surpris de voir David prendre une mesure aussi imprudente que celle de substituer Amasa, qui l�avait trahi, � Joab qui avait sauv� son tr�ne. Mais David ne pouvait pardonner � Joab l�attitude hautaine qu�il prenait vis-�-vis de lui et surtout le meurtre d�Absalom, malgr� la d�fense expresse qu�il avait faite de toucher � la personne du jeune prince. On peut supposer aussi qu�en appelant Amasa au commandement g�n�ral de l�arm�e, il esp�rait obtenir plus ais�ment l�ob�issance des troupes qu�Amasa avait command�es sous Absalom. Enfin, cette promesse ne devait pas, sans doute, s�ex�cuter imm�diatement; elle regardait l�avenir, et ne devait se r�aliser qu�� mesure que les circonstances le permettraient.
Mon os et ma chair. Amasa �tait, d�apr�s 2 Samuel 17:25, neveu de David.
Cette r�ception solennelle de la part de Juda devait effacer la participation de cette tribu � la r�volte d�Absalom et l�onction royale qu�elle avait accord�e � celui-ci.
16 � 40
Quelques incidents qui eurent lieu � ce moment-l� (Sim�i et Tsiba; M�phiboseth; Barzilla�).
16 � 23
Sim�i et Tsiba. Comparez 2 Samuel 16:5. Ces deux hommes avaient des raisons particuli�res pour se joindre en ce moment aux gens de Juda, quoiqu�ils n�en fissent pas partie. Ils d�siraient se recommander � l�indulgence de David, le premier � cause de l�insolence de sa conduite, au moment de la fuite de David (2 Samuel 16:5 et suivants); le second en raison de son mensonge (au sujet de M�phiboseth) qui allait �tre d�voil�. En t�moignage de leur soumission, l�un am�ne avec lui le millier des hommes de Benjamin qui d�pendait de lui, l�autre sa nombreuse maison. Et ils ne se contentent pas de recevoir le roi au moment o� il d�barquera apr�s avoir pass� le fleuve; ils le passent � sa vue, pour lui rendre hommage avant qu�il entre dans le bac venu pour le transporter avec sa maison.
Abisa�. Voir sa conduite, 2 Samuel 16:9.
Cet acte de cl�mence envers Sim�i est expliqu� par David par le fait qu�il est lui-m�me l�objet de la cl�mence divine, qui accorde en ce moment comme un nouveau commencement � son r�gne sur Isra�l. Le terme, fils de Ts�ruja, s�applique aux deux fr�res, lors m�me que Joab n�a pas parl�; cette expression montre bien que c��tait � leur esprit qu�en voulait David. Comparez sur la fin de Sim�i 1 Rois 2:8-36 et suivants.
24 � 30 M�phiboseth
Autant de signes de deuil qui prouvaient clairement la sinc�rit� de la douleur �prouv�e par M�phiboseth avant la victoire de David et, par cons�quent, la calomnie de Tsiba.
Ange de Dieu (2 Samuel 14:17) : C�est pourquoi je m�en remets � toi; fais � mon �gard ce qu�il te plaira, car tu aurais m�me eu le droit de m��ter la vie.
Je n�aurais pas m�me le droit de me plaindre si tu laissais � Tsiba tous les biens que tu m�avais rendus (2 Samuel 16:3-4).
David reconna�t implicitement qu�il a mal agi; mais, ne voulant pas en ce jour-l� faire de m�contents, il n�en revient pas purement et simplement � sa d�cision, 2 Samuel 9:7, et partage l�objet en litige, retirant en partie ce qu�il a dit 2 Samuel 16:4.
M�phiboseth ne veut pas laisser croire � David que son hommage ait �t� int�ress�.
31 et 40 Barzilla�
Ce verset est le sommaire du r�cit suivant.
Cet entretien eut encore lieu sur la rive orientale; voir versets 37 et 39.
Ce sens r�sulte du verset 31.
Kimham : son fils (1 Rois 2:7).
Guilgal : dans la plaine de J�richo.
Il est remarquable que le texte lise ici Kimhan au lieu de Kimham. Est-ce l� l�indice d�un emprunt � un document diff�rent, ou les deux formes existaient-elles simultan�ment ?
La moiti� du peuple d�Isra�l. L�auteur compl�te ici ce qu�il avait dit pr�c�demment de la r�ception de David par les gens de Juda : une partie d�Isra�l, sans doute les populations les plus voisines de Mahana�m et de Guilgal, qui avaient agi de concert avec eux.
Firent passer : escort�rent David et sa famille dans sa rentr�e.
19.41 � 20.22 M�contentement d�Isra�l et r�volte de S�ba
Tous les hommes d�Isra�l : les repr�sentants de la grande masse des tribus du nord, qui, n��tant pas arriv�s � temps pour prendre part � la r�installation de David, s�irritent de ce qu�ils ont �t� laiss�s de c�t� dans cet acte solennel.
Les hommes de Juda se justifient en rappelant les relations de parent� plus particuli�res qui les unissent � David comme membre de leur tribu. Ils rappellent qu�ils n�ont pas re�u de David des faveurs personnelles, comme les Benjamites de Sa�l (1 Samuel 22:7).
Nous avons dix parts au roi. Comme �tant dix sur douze, nous tenons au roi par dix liens, et non pas seulement pas deux (Juda et Sim�on).
Et m�me� : David nous appartient donc non seulement autant, mais m�me plus qu�� vous.
Cette injure : celle de ne pas nous avoir attendus.
N�ai-je pas �t� le premier� ? C�est sans doute une allusion aux pourparlers mentionn�s verset 10 et dont David avait profit� pour r�veiller le z�le de Juda (versets 11 et 12).
Parl�rent plus haut : eurent le dernier mot dans cette contestation; mais le m�contentement des gens d�Isra�l, refoul� au premier moment �clata bient�t dans la nouvelle r�volte, racont�e au chapitre 20.