Il y avait conflit entre H�rode et les habitants de Tyr et de Sidon. Ceux-ci gagnent le chambellan du roi, afin de r�tablir de bonnes relations avec le roi, dont le pays leur fournit leur subsistance. Au jour fix� pour l�entrevue solennelle, H�rode, v�tu d�habits splendides, est assis sur son tr�ne. Le peuple lui rend des honneurs divins. Aussit�t il est frapp� par un ange pour n�avoir pas donn� gloire � Dieu, et il meurt rong� des vers (20-23).
Progr�s de l��glise. D�part de Barnabas et Saul
La parole de Dieu se r�pand. Barnabas et Saul quittent J�rusalem, emmenant Jean Marc (24, 25).
20 � 25 mort d�H�rode
Il est dit litt�ralement qu�H�rode combattait avec col�re les Tyriens et les Sidoniens.
Cette expression ne signifie point qu�il f�t en guerre avec les villes de Tyr et de Sidon ni qu�il e�t �?le dessein de leur faire la guerre?�, selon la traduction d�Ostervald, car ces villes de la Ph�nicie �taient sous la domination romaine, et H�rode, qui lui-m�me devait tout aux empereurs, se serait bien gard� de cette folie.
Le mot grec signifie qu�il �tait irrit�, anim� de dispositions hostiles contre ces villes commer�antes, il cherchait � nuire � leurs int�r�ts mat�riels, comme le montre ce verset m�me.
Les Ph�niciens tiraient, par leur n�goce, des �tats d�H�rode, du bl�, des fruits et d�autres denr�es n�cessaires � leur subsistance. Aussi s�empress�rent-ils de s�assurer la paix avec lui.
Leurs d�l�gu�s ayant gagn� un chambellan du roi, obtinrent une audience publique, que Luc va d�crire.
H�rode �tait juif, il devait donc savoir combien �tait coupable cet orgueil dont il s�enivrait. Et quand le peuple aveugl� lui rendit publiquement des honneurs divins il aurait d� les repousser comme une idol�trie et un sacril�ge. Il ne le fit pas, et un ch�timent terrible manifesta la Justice de Dieu sur celui qui, en outre, avait sur sa conscience le meurtre d�un ap�tre du Seigneur.
La maladie mortelle dont il fut atteint est attribu�e � l�action d�un ange qui le frappa (comparez 2 Samuel 24:17; 2 Rois 19:35), mais cette expression n�implique pas n�cessairement que l�ange apparut aux spectateurs.
Luc indique lui-m�me la cause de la mort d�H�rode dans l�affreuse maladie dont il fut atteint : rong� des vers. Il mourut comme Antiochus �piphane (Revised Apocrypha, 2 Maccab�es 9.5-9).
Jos�phe (Antiquit�s Juives, XIX 8, 2) raconte longuement la mort d�H�rode. Son r�cit diff�re, en quelques d�tails, d�avec celui de Luc mais, dans le fond, les deux �crivains sont d�accord.
L�historien juif place la sc�ne en plein th��tre, o� l�on c�l�brait des jeux en l�honneur de l�empereur en pr�sence d�une foule immense. H�rode parut, couvert d�un manteau royal dont les broderies d�argent �tincelaient aux rayons du soleil.
Lorsque le peuple lui rend les honneurs divins Jos�phe, indign�, fait lui-m�me cette r�flexion : �?Le roi ne les reprit point et il ne repoussa pas loin de lui cette impie adulation?�
Selon cet historien, H�rode, � l�instant m�me, se sentit atteint d�une maladie myst�rieuse qui lui d�chirait les entrailles, et il fut emport� dans son palais, o� il mourut quelques jours apr�s.)
Jos�phe (Antiquit�s Juives, XIX 8, 2) raconte longuement la mort d�H�rode. Son r�cit diff�re, en quelques d�tails, d�avec celui de Luc mais, dans le fond, les deux �crivains sont d�accord.
L�historien juif place la sc�ne en plein th��tre, o� l�on c�l�brait des jeux en l�honneur de l�empereur en pr�sence d�une foule immense. H�rode parut, couvert d�un manteau royal dont les broderies d�argent �tincelaient aux rayons du soleil.
Lorsque le peuple lui rend les honneurs divins Jos�phe, indign�, fait lui-m�me cette r�flexion : �?Le roi ne les reprit point et il ne repoussa pas loin de lui cette impie adulation?�
Selon cet historien, H�rode, � l�instant m�me, se sentit atteint d�une maladie myst�rieuse qui lui d�chirait les entrailles, et il fut emport� dans son palais, o� il mourut quelques jours apr�s.
Mais; il faut remarquer cette particule qui fait ressortir un contraste frappant : tandis que le puissant pers�cuteur p�rissait mis�rablement, la parole de Dieu (B porte : du Seigneur) marchait de conqu�te en conqu�te.
Grec : Elle croissait et se multipliait, c�est-�-dire que le nombre des disciples augmentait (Actes 6:7).
Grec : apr�s avoir rempli le service, la diaconie, c�est-�-dire avoir remis la collecte dont ils �taient charg�s (Actes 11:29-30).
Luc ach�ve ainsi sa relation du voyage de Barnabas et de Saul � J�rusalem (Actes 11:30).
On peut donc conclure que tous les faits rapport�s dans notre chapitre se pass�rent pendant ce voyage (verset 1, note).
versets 1-25
Plan
H�rode puni de Dieu
Il y avait conflit entre H�rode et les habitants de Tyr et de Sidon. Ceux-ci gagnent le chambellan du roi, afin de r�tablir de bonnes relations avec le roi, dont le pays leur fournit leur subsistance. Au jour fix� pour l�entrevue solennelle, H�rode, v�tu d�habits splendides, est assis sur son tr�ne. Le peuple lui rend des honneurs divins. Aussit�t il est frapp� par un ange pour n�avoir pas donn� gloire � Dieu, et il meurt rong� des vers (20-23).
Progr�s de l��glise. D�part de Barnabas et Saul
La parole de Dieu se r�pand. Barnabas et Saul quittent J�rusalem, emmenant Jean Marc (24, 25).
20 � 25 mort d�H�rode
Il est dit litt�ralement qu�H�rode combattait avec col�re les Tyriens et les Sidoniens.
Cette expression ne signifie point qu�il f�t en guerre avec les villes de Tyr et de Sidon ni qu�il e�t �?le dessein de leur faire la guerre?�, selon la traduction d�Ostervald, car ces villes de la Ph�nicie �taient sous la domination romaine, et H�rode, qui lui-m�me devait tout aux empereurs, se serait bien gard� de cette folie.
Le mot grec signifie qu�il �tait irrit�, anim� de dispositions hostiles contre ces villes commer�antes, il cherchait � nuire � leurs int�r�ts mat�riels, comme le montre ce verset m�me.
Les Ph�niciens tiraient, par leur n�goce, des �tats d�H�rode, du bl�, des fruits et d�autres denr�es n�cessaires � leur subsistance. Aussi s�empress�rent-ils de s�assurer la paix avec lui.
Leurs d�l�gu�s ayant gagn� un chambellan du roi, obtinrent une audience publique, que Luc va d�crire.
H�rode �tait juif, il devait donc savoir combien �tait coupable cet orgueil dont il s�enivrait. Et quand le peuple aveugl� lui rendit publiquement des honneurs divins il aurait d� les repousser comme une idol�trie et un sacril�ge. Il ne le fit pas, et un ch�timent terrible manifesta la Justice de Dieu sur celui qui, en outre, avait sur sa conscience le meurtre d�un ap�tre du Seigneur.
La maladie mortelle dont il fut atteint est attribu�e � l�action d�un ange qui le frappa (comparez 2 Samuel 24:17; 2 Rois 19:35), mais cette expression n�implique pas n�cessairement que l�ange apparut aux spectateurs.
Luc indique lui-m�me la cause de la mort d�H�rode dans l�affreuse maladie dont il fut atteint : rong� des vers. Il mourut comme Antiochus �piphane (Revised Apocrypha, 2 Maccab�es 9.5-9).
Jos�phe (Antiquit�s Juives, XIX 8, 2) raconte longuement la mort d�H�rode. Son r�cit diff�re, en quelques d�tails, d�avec celui de Luc mais, dans le fond, les deux �crivains sont d�accord.
L�historien juif place la sc�ne en plein th��tre, o� l�on c�l�brait des jeux en l�honneur de l�empereur en pr�sence d�une foule immense. H�rode parut, couvert d�un manteau royal dont les broderies d�argent �tincelaient aux rayons du soleil.
Lorsque le peuple lui rend les honneurs divins Jos�phe, indign�, fait lui-m�me cette r�flexion : �?Le roi ne les reprit point et il ne repoussa pas loin de lui cette impie adulation?�
Selon cet historien, H�rode, � l�instant m�me, se sentit atteint d�une maladie myst�rieuse qui lui d�chirait les entrailles, et il fut emport� dans son palais, o� il mourut quelques jours apr�s.)
Jos�phe (Antiquit�s Juives, XIX 8, 2) raconte longuement la mort d�H�rode. Son r�cit diff�re, en quelques d�tails, d�avec celui de Luc mais, dans le fond, les deux �crivains sont d�accord.
L�historien juif place la sc�ne en plein th��tre, o� l�on c�l�brait des jeux en l�honneur de l�empereur en pr�sence d�une foule immense. H�rode parut, couvert d�un manteau royal dont les broderies d�argent �tincelaient aux rayons du soleil.
Lorsque le peuple lui rend les honneurs divins Jos�phe, indign�, fait lui-m�me cette r�flexion : �?Le roi ne les reprit point et il ne repoussa pas loin de lui cette impie adulation?�
Selon cet historien, H�rode, � l�instant m�me, se sentit atteint d�une maladie myst�rieuse qui lui d�chirait les entrailles, et il fut emport� dans son palais, o� il mourut quelques jours apr�s.
Mais; il faut remarquer cette particule qui fait ressortir un contraste frappant : tandis que le puissant pers�cuteur p�rissait mis�rablement, la parole de Dieu (B porte : du Seigneur) marchait de conqu�te en conqu�te.
Grec : Elle croissait et se multipliait, c�est-�-dire que le nombre des disciples augmentait (Actes 6:7).
Grec : apr�s avoir rempli le service, la diaconie, c�est-�-dire avoir remis la collecte dont ils �taient charg�s (Actes 11:29-30).
Luc ach�ve ainsi sa relation du voyage de Barnabas et de Saul � J�rusalem (Actes 11:30).
On peut donc conclure que tous les faits rapport�s dans notre chapitre se pass�rent pendant ce voyage (verset 1, note).
Quant � Jean, surnomm� Marc, voir verset 12, note.