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Bible Commentaries
Actes 14

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versets 1-28

1 � 20 Iconium, Lystre, Derbe

Iconium (Actes 13:51, note) ils entr�rent d�abord, de m�me qu�� Antioche et ailleurs, dans la synagogue des Juifs (voir Actes 13:5. note).

Toutes nos versions, � la suite de la Vulgate, traduisent : ils entr�rent ensemble, mais il vaut mieux rendre le terme grec par : de la m�me mani�re (comparer Luc 6:23-26; Luc 17:30).

Les Grecs qui crurent �taient des gens du pays, n�s pa�ens et devenus pros�lytes, puisque les ap�tres les trouv�rent dans la synagogue (comparer Actes 11:20-21, note; Actes 17:4; Actes 18:4).

Comme nous le voyons partout dans le livre des Actes, l�opposition vient des Juifs qui �taient rest�s incr�dules.

Ce dernier terme est un participe qui signifie litt�ralement : devenus d�sob�issants.

En effet, la foi n�est que l�ob�issance de la conscience et du c�ur � la v�rit� (Romains 11:30-31; Jean 3:36, note).

Ils irrit�rent (grec rendirent mauvaises, m�chantes) les �mes des pa�ens. Les Juifs font pour cela une conjuration avec des pa�ens qu�ils m�prisaient ! (verset 5; comparez note suivante)

Les fr�res sont ceux qui avaient cru par la pr�dication de Paul.

Donc se rapporte au grand succ�s mentionn� au verset 1.

Les effets du travail accompli par les Juifs incr�dules (verset 2) ne sont indiqu�s qu�aux verset 4 et 5. Ils ne se firent sentir que peu � peu.

Le texte occidental expose autrement le cours des �v�nements (comparer verset 7, note). Cette premi�re tentative de pers�cution n�aurait pas eu de suites.

Quoi qu�il en soit, Paul et Barnabas rest�rent � Iconium un assez, long temps, et malgr� l�opposition qui se formait autour d�eux, ils parlaient avec assurance (grec ils s�enhardissaient) s�appuyant sur le Seigneur.

Aussi, Dieu, r�pondant � leur foi, rendait t�moignage � la parole de sa gr�ce. Comment (grec) ? en donnant que des miracles et des prodiges s�accomplissent par leurs mains.

Il n�y a gu�re de distinction � faire entre les deux mots miracles et prodiges; il s�agit sans doute de gu�risons qui s�op�raient par Paul et Barnabas (comparez Actes 4:29-30; Actes 5:12) et qui �taient un t�moignage, une sorte de l�gitimation que Dieu accordait � la parole de ses messagers (H�breux 2:4; Romains 15:19).

Les miracles seul, n�auraient converti personne; mais ils confirmaient la parole de la gr�ce, qui gagnait les c�urs.

La division qui se produisit dans le peuple de la ville rendit plus facile aux Juifs et aux pa�ens r�unis de soulever une �meute contre les disciples.

Avec l�approbation des magistrats m�mes, ils suscit�rent un mouvement populaire (grec un �lan eut lieu) dans le dessein d�outrager et m�me de lapider Paul et Barnabas.

Mais ceux-ci s��tant aper�us � temps de ce qui les mena�ait, s�enfuirent, selon l�ordre de leur Ma�tre (Matthieu 10:23), et se dirigeant vers le sud-ouest, ils vinrent successivement � Lystre et � Derbe (verset 20), villes de Lycaonie.

Mais s�ils sauv�rent leur vie en quittant Iconium, ce ne fut que pour annoncer encore la bonne nouvelle (grec �vang�liser) dans les contr�es nouvelles o� les chassait la pers�cution.

La recension occidentale pr�sente dans les premiers versets de ce chapitre de notables variantes, verset 2 : Les chefs de la synagogue et les magistrats suscit�rent contre eux une pers�cution et irrit�rent les �mes des pa�ens contre les fr�res, mais le Seigneur donna promptement la paix.

versets 4-7 : � les autres pour les ap�tres, �tant attach�s � cause de la parole de Dieu. Et de nouveau les Juifs avec les pa�ens suscit�rent une pers�cution pour la seconde fois, et les ayant lapid�s, ils les chass�rent de la ville. Et fuyant ils vinrent dans la Lycaonie, en une ville nomm�e Lystre et � Derbe et dans tout le pays d�alentour.

Et l� ils annon�aient la bonne nouvelle, et toute la multitude fut �mue de (leur) enseignement. Or Paul et Barnabas restaient � Lystre.

� Lystre, on supposait que cette ville �tait situ�e au sud-est d�Iconium.

Une inscription r�cemment retrouv�e a permis de fixer son emplacement pr�s du village de Khatyn Sera�, � 20 kilom�tres au sud sud-ouest d�Iconium.

C��tait alors une colonie romaine. Les missionnaires s�y trouvaient en plein paganisme, se heurtant � de grossi�res superstitions, qui ne se r�v�leront que trop dans ce r�cit.

Ici, point de synagogue o� Paul puisse commencer de pr�cher; il parle, selon toute apparence, sur la place publique.

Parmi ses auditeurs, le plus attentif probablement �tait un pauvre impotent, perclus d�s sa naissance (grec : d�s le sein de sa m�re).

Il se tenait l�, assis tandis que l�auditoire �tait debout; il �coutait la parole de Paul qui p�n�trait dans son �me. Il faut remarquer cet imparfait (B, C) qui d�note la dur�e de l�action et qui est pr�f�rable � l�aoriste (Codex Sinaiticus, A, D).

La recension occidentale fait de l�impotent un pros�lyte juif, car elle porte d�apr�s D : il �coutait �tant dans la crainte de Dieu.

Cette indication est peu vraisemblable. Paul, apr�s avoir fini son discours, ayant arr�t� son regard sur ce malheureux, vit � la vive expression de sa physionomie qu�il avait la foi pour �tre gu�ri; le grec porte pour �tre sauv�, et Paul pr�chait, en effet, le salut.

Mais d�apr�s le contexte, la foi que l�ap�tre lisait dans les regards du malheureux avait pour premier objet la d�livrance de ses maux physiques, puisque la vue de cette foi lui donna � lui-m�me la conviction que l�impotent pouvait �tre gu�ri. De l� son ordre plein d�assurance : L�ve-toi !

� cet ordre, par la puissance de Dieu, la force et la vie sont rendues aux membres perclus de l�impotent.

Il faut remarquer le changement du temps des verbes : Il sauta (Sin B, A, C), d�un seul bond, il se leva sur ses pieds. et il marchait car ici, il y a continuit� dans l�action; la gu�rison est compl�te.

Langue provinciale aujourd�hui inconnue. Dans leur vive �motion � la vue d�un grand miracle, il �tait naturel que ces gens s�exprimassent en leur dialecte.

Il en r�sulta probablement que les ap�tres ne comprirent pas ce qu�on disait d�eux; ils ne purent pr�venir l�action idol�tre qui se pr�parait, et dont ils ne s�aper�urent que plus tard (verset 14).

Il �tait conforme aux anciens mythes du paganisme d�admettre ces th�ophanies ou manifestations des dieux sous form� humaine.

On a indiqu� plus d�une raison pour lesquelles les Lycaoniens voyaient dans les ap�tres Jupiter (grec Zeus) et Mercure (grec Herm�s) : c�est d�abord l�antique l�gende de Phil�mon et Baucis, qui auraient, pr�cis�ment dans cette contr�e, �t� visit�s par ces deux divinit�s, auxquelles ils auraient offert l�hospitalit� (Ovide, M�tamorphoses, VIII); c�est ensuite qu�il y avait devant la porte de Lystre (verset 13) un temple de Jupiter, et que ce dieu �tait ordinairement accompagn� par Mercure, interpr�te et messager des dieux.

Luc indique fort bien la cause pour laquelle cette derni�re divinit� �tait identifi�e avec Paul : c�est qu�il portait la parole, tandis qu�on tenait Barnabas, qui �tait plus �g� peut-�tre, et avait un ext�rieur plus imposant (2 Corinthiens 10:10), pour Jupiter, le ma�tre des dieux.

Luc dit : du Jupiter qui est � l�entr�e de la ville, pour indiquer que ce dieu y avait un temple consacr� � son culte.

C�est ce que montre la pr�sence d�un sacrificateur, ou pr�tre de ce temple.

Entra�n� par l�enthousiasme de la foule, ce pr�tre am�ne des taureaux avec des couronnes, ou guirlandes destin�es � orner les victimes et les autels; il se disposait � offrir un sacrifice aux deux missionnaires.

O� se passe cette sc�ne ?

Luc dit simplement : Devant la porte, par o� l�on a entendu, tant�t la porte du temple, tant�t la porte de la maison o� demeuraient Paul et Barnabas, tant�t enfin la porte de la ville.

Ce dernier sens est le plus probable, car le sacrificateur, avec son cort�ge, quittant le temple situ� hors de la ville, s�appr�tait � entrer dans celle ci pour rendre hommage aux deux h�tes divins.

Les ap�tres (ce nom est donn� aussi � Barnabas dans le sens g�n�ral d�envoy�, comme Romains 16:7), apprenant ce qui se passe, et d�chirant leurs v�tements, en signe de douleur et d�indignation, s��lancent sur la foule, afin d�emp�cher cet acte d�idol�trie.

Ils veulent, en outre, attribuer � Dieu seul toute la Gloire du miracle qui a rempli d�enthousiasme ce peuple ignorant.

Il leur suffisait pour cela de d�clarer humblement qu�ils �taient, eux aussi, des hommes de m�me nature, ayant les m�mes infirmit�s (grec les m�mes affections, passions) que ceux qui voulaient leur sacrifier.

Tels sont, en eux-m�mes, les plus grands serviteurs de Dieu (Jacques 5:17, o� se lit le m�me mot).

Grec : Nous vous �vang�lisons de vous tourner, loin de ces choses vaines (ou des dieux vains), vers le Dieu vivant.

Apr�s s��tre remis � leur vraie place, les ap�tres d�clarent que leur vocation est pr�cis�ment de d�tourner leurs auditeurs de ces choses vaines, de ces idoles qui ne sont que n�ant (1 Samuel 12:21; 1 Corinthiens 8:4), et de les convertir au Dieu vivant, la source de toute vie, de toute cr�ation, de tout ce qui existe. Quel immense contraste !

Quelques paroles suffisent pour donner � ces pauvres pa�ens une id�e vraie de Dieu.

En particulier, cette profonde d�finition de Dieu : le Dieu vivant, est tout � fait du style de Paul (Romains 9:26; 2 Corinthiens 3:3; 2 Corinthiens 6:16; 1 Thessaloniciens 1:9; 1 Timoth�e 3:15; 1 Timoth�e 4:10, etc.); Luc lui-m�me ne l�emploie jamais.

Les derniers mots du verset : qui a fait, etc. sont une citation de l�Ancien Testament (Exode 20:11; Psaumes 146:6).

Toutes les nations (Isra�l except� tel est le sens du grec) ont march� dans les voies d�ignorance et d�idol�trie o� le p�ch� les avait plong�es.

Dieu les a laiss�es jusqu�au temps o� il �tablirait son r�gne au milieu d�elles.

On voit, par les termes dont il se sert, que l�ap�tre veut donner une caract�ristique du paganisme, qui att�nue la responsabilit� de ses sectateurs. Il s�exprime de m�me Actes 17:30, tandis que dans Romains 1:18 et suivants, il porte un jugement plus s�v�re.

Grec : en remplissant vos c�urs de nourriture et de joie.

L�ap�tre exprime en ces termes le sentiment de bien-�tre la joie de vivre, dont les bienfaits de Dieu dans la nature remplissent le c�ur de l�homme.

Aussi le mot de joie, ici, n�est pas celui qui, dans l��criture, exprime la joie chr�tienne.

Paul montre � ses auditeurs, dans ces bienfaits de Dieu, un t�moignage qu�il se rend � lui-m�me; il emploie, en grec, trois participes qui, comme le remarque Meyer, sont subordonn�s, le second au premier et le troisi�me au second : Dieu fait du bien en envoyant les pluies, et par cet envoi il remplit les c�urs de joie. Ainsi, quoiqu�il ait jusqu�ici laiss� les peuples pa�ens marcher dans leurs voies sans r�v�lation positive de sa part, ils auraient pu et d� le conna�tre et l�adorer (Actes 17:27; Romains 1:19-21).

Dans ce discours, bri�vement r�sum� par Luc, l�ap�tre a montr� d�abord ce qu�est Dieu en lui-m�me : le Dieu vivant; ensuite comment il s�est manifest� par la cr�ation qui annonce sa puissance infinie; comment enfin il se r�v�le par sa Providence qui gouverne les nations et fait du bien � tous.

On voit ici comment Paul savait �?se faire tout � tous?�. Ne pouvant, au milieu de ces pa�ens, invoquer le t�moignage de la r�v�lation, il prend pour texte les �uvres de Dieu dans la nature (comparer Actes 17:22 et suivants).

Luc ne dit pas quel fut l�effet du discours. il constate seulement qu�il suffit � peine pour emp�cher l�acte d�idol�trie que les auditeurs allaient accomplir : (grec) � peine apais�rent-ils la foule pour ne pas leur sacrifier.

Le fanatisme de ces Juifs qui avaient pers�cut� les �vang�listes � Antioche (Actes 13:14-50) et � Iconium (versets 1, 5) les pousse � les poursuivre Jusqu�� Lystre (verset 8); et l�, ayant gagn� (persuad�) la foule mobile sans doute par de faux rapports, ils lapid�rent Paul. Le croyant mort, ils le tra�n�rent hors de la ville.

Plus tard, l�ap�tre rappellera ces grandes tribulations, en b�nissant Dieu de l�avoir d�livr� (2 Corinthiens 11:25; 2 Timoth�e 3:11).

M�me dans cette ville toute pa�enne de Lystre, l�ap�tre avait d�j� amen� � J�sus-Christ des disciples.

Ils sortent de la ville � la suite des meurtriers de l�ap�tre; ils font cercle autour de lui, s�appr�tant sans doute � lui rendre les derniers devoirs, et ils sont t�moins de son surprenant rel�vement.

Parmi eux se trouvait un jeune homme qui, plus tard, deviendra un ami cher au c�ur de l�ap�tre et son compagnon d��uvre (Actes 16:1 et suivants). Ce fut sans doute gr�ce � une intervention divine que Paul put se relever aussit�t qu�il fut revenu de son �vanouissement, entrer en ville et, malgr� les blessures qu�il avait re�ues, partir d�s le lendemain pour Derbe.

L�emplacement de Derbe ne peut �tre fix� avec autant de pr�cision que celui de Lystre. Les uns pensent qu�il �tait au sud-est de Lystre, pr�s des villages actuels de Bossola et de Zosta, les autres plus � l�ouest pr�s de Gudelissin.

Plan

Visite aux �glises fond�es

Apr�s avoir gagn� � l��vangile de nombreux disciples � Derbe, les missionnaires retournent � Lystre, Iconium et Antioche, o� ils affermissent les disciples et leur pr�sentent les tribulations comme la condition d�entr�e dans le royaume de Dieu. Ils �tablissent des anciens dans toutes les �glises et les recommandent au Seigneur (21-23).

Paul et Barnabas en Pamphylie. Leur retour en Syrie

Ils traversent la Pisidie, viennent en Pamphylie, pr�chent l��vangile � Perge, puis s�embarquent � Attalie pour la Syrie. Arriv�s � Antioche, ils convoquent l��glise et lui racontent ce que Dieu a fait par leur moyen, comment il a ouvert aux pa�ens la porte de la foi. Ils prolongent leur s�jour � Antioche (24-28).

Luc r�sume en un mot le s�jours ap�tres dans cette ville : annoncer l��vangile ou la bonne nouvelle; mais l� encore ils firent un assez grand nombre de disciples.

Pour cela, il faut qu�ils y soient rest�s quelque temps.

De Derbe, Paul et Barnabas, revenant sur leurs pas, reprennent en sens inverse, � travers l�Asie Mineure, tout le voyage qu�ils avaient fait.

Ils n�h�sitent pas � retourner dans ces villes de Lystre, d�Iconium et d�Antioche, o� ils ont souffert la pers�cution et o� ils retrouveront les m�mes ennemis. C�est que de grands devoirs les y appellent.

Partout ils ont laiss� des �mes converties au Sauveur, et dans leur tendre sollicitude pour elles, ils �prouvent le besoin de les affermir au milieu des dangers qui les entourent, afin qu�elles pers�v�rent dans la foi.

Et pour que ces nouveaux disciples ne s��tonnent pas des souffrances qu�endurent les ap�tres et auxquelles ils sont expos�s eux-m�mes, les missionnaires leur enseignent cette grande v�rit� que c�est par beaucoup d�afflictions qu�il nous faut entrer dans le royaume de Dieu.

Il faut, il n�y a pas d�autre chemin que celui qu�a suivi le Sauveur; il nous faut, nous tous, sans exception, malgr� la diff�rence des temps (1 Thessaloniciens 3:2-4; 2 Timoth�e 3:12).

Un autre devoir encore ramenait les ap�tres dans ces jeunes �glises : c��tait d��tablir au milieu d�elles, pour les diriger et les instruire, des anciens (voir Actes 11:30, 1re note; comparez 1.5).

Paul n�emploie jamais ce terme dans ses �p�tres, sauf dans les Pastorales. Il appelle ceux qui exercent des charges dans les �glises des pr�sidents (1 Thessaloniciens 5:12), des diacres (Romains 16:1), des �v�ques (Philippiens 1:1).

Mais il n�en r�sulte pas que la mention de ces anciens constitue un anachronisme.

Comme l�observe M. Wendt, il se peut que ce titre f�t d�s l�origine usit� en Asie Mineure pour d�signer les conducteurs des �glises (comparer Actes 20:17).

Le verbe que nous traduisons par choisir signifie d�apr�s l��tymologie : �lire en levant la main; beaucoup d�interpr�tes en concluent que les ap�tres laiss�rent � chaque �glise le soin de choisir, dans son sein, des hommes qui poss�daient sa confiance (comparer 2 Corinthiens 8:19, o� se trouve le m�me terme).

Mais d�autres objectent � cette supposition que le verbe grec a pris le sens tout g�n�ral de choisir (comparez Actes 10:41, o� il s�applique au choix que Dieu a fait des ap�tres) et que le pronom leur, qui l�accompagne dans notre passage, montre que ce furent les ap�tres qui proc�d�rent � ce choix pour les fid�les dans chaque �glise.

Quant � l�hypoth�se qui identifie ces �glises avec celles auxquelles Paul adressa l��p�tre aux Galates, voir Actes 16:6, note.

Ils �taient rentr�s en Pisidie pour revenir � Antioche. De l�, se dirigeant vers le sud, ils traversent cette province et entrent dans la Pamphylie.

Ils arrivent � la ville de Perge, o� il ne para�t pas qu�ils se soient arr�t�s dans leur premier voyage (Actes 13:13). Cette fois, ils y font un s�jour et y annoncent la parole.

Puis, avec l�intention de revenir � Antioche de Syrie, d�o� ils �taient partis (Actes 14:26; Actes 13:1-3), ils poursuivent leur route vers le sud jusqu�� Attalie, port de mer sur la M�diterran�e. De l� ils s�embarquent directement pour la Syrie, sans toucher l��le de Chypre.

Arriv�s � Antioche d�o� ils avaient �t� recommand�s � la Gr�ce de Dieu (verset 26), leur premier besoin est de convoquer une assembl�e de l��glise, afin de rendre compte de leur mission. Ils conduisent leurs auditeurs dans tous les pays qu�ils ont parcourus, dans toutes les villes o� ils ont annonc� l��vangile, et ils racontent leurs succ�s et leurs �preuves.

Ce qu�ils ont fait ils l�attribuent � Dieu qui l�a fait avec eux, parce qu�ils ont travaill� dans une communion constante avec lui.

Les r�sultats de leur voyage prouvaient d�une mani�re �clatante que Dieu avait ouvert aux pa�ens la porte de la foi.

Cette belle image exprimait un fait d�une immense importance. Paul aimait employer cette image, par laquelle il attribuait � Dieu toute la gloire de ses succ�s (1 Corinthiens 16:9; 2 Corinthiens 2:12; Colossiens 4:3).

Pour autant que le r�cit de Luc est complet (Actes 13 et Actes 14), Paul et Barnabas ont pu raconter la fondation de sept �glises comme r�sultat de cette premi�re mission : deux dans l��le de Chypre, puis � Antioche de Pisidie, � Iconium, � Lystre, � Derbe, � Perge. C��taient l� de petits commencements, mais assez pour r�jouir l��glise d�Antioche et lui faire tout esp�rer de l�avenir.

Grec : Un temps qui ne fut pas court.

Les indications chronologiques de Luc sont souvent tr�s vagues.

Ainsi ce premier voyage de mission, qu�il rapporte d�une mani�re si abr�g�e, dura probablement plusieurs ann�es, de 45 � 48 ou 49.

Puis ce long temps que Paul et Barnabas pass�rent � Antioche, travaillant dans cette grande �glise et aux environs (Actes 15:35), peut avoir �t� de deux ans environ, car les graves �v�nements qui vont suivre (Actes 15), eurent lieu l�an 51 ou 52.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Acts 14". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/acts-14.html.
 
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