Bible Commentaries
Actes 9

Bible annotéeBible annotée

versets 1-43

Cette indication se heurte � des objections.

D�apr�s le r�cit de Luc, Saul serait rest� � Damas assez longtemps (verset 23, note) et aurait commenc� son apostolat imm�diatement apr�s sa conversion (versets 20-22). La pers�cution des Juifs l�aurait oblig� bient�t � quitter Damas et il aurait fait alors son premier voyage � J�rusalem (versets 23-26).

Mais nous avons, sur cette �poque de sa vie, une relation de l�ap�tre lui-m�me, qui pr�sente avec celle de Luc de notables diff�rences.

Paul nous apprend :

  1. �?que lorsqu�il plut � Dieu de r�v�ler son Fils en lui (c�est ainsi qu�il d�signe sa conversion), aussit�t, sans consulter la chair et le sang, il ne monta point � J�rusalem vers ceux qui avaient �t� ap�tres avant lui, mais s�en alla en Arabie;?� (Galates 1:15-17)
  2. qu�apr�s ce s�jour en Arabie �?il revint de nouveau � Damas;?�
  3. que ces deux s�jours, tant en Arabie qu�� Damas, dur�rent trois ans, au terme desquels seulement il �?monta � J�rusalem pour faire la connaissance de C�phas, et il demeura quinze Jours chez lui, mais ne vit aucun autre des ap�tres, sinon Jacques, fr�re du Seigneur?�.

Paul attache une grande importance � ce r�cit des faits qui suivirent sa conversion, puisqu�il ajoute : �?Dans les choses que je vous �cris, je proteste devant Dieu que je ne mens point?� (Galates 1:18-20).

Les ex�g�tes ont cherch� de diverses mani�res � concilier ces deux relations, tous admettant d�ailleurs que celle de Paul lui-m�me doit servir de r�gle. Les uns, pour faire rentrer le voyage en Arabie dans le r�cit de Luc, le placent entre verset 22 et Actes 23; d�autres, apr�s sa fuite de cette ville (verset 25). Mais il est �vident que la premi�re supposition brise le r�cit de Luc, qui ne comporte point une absence � ce moment, et quant � la seconde, est-il probable que l�ap�tre serait revenu � Damas apr�s sa fuite et aurait pu y s�journer encore, comme le raconte l��p�tre aux Galates ?

Il faut donc reconna�tre franchement que le aussit�t de Paul (Galates 1:16) contredit le aussit�t de Luc. Celui-ci aura �t� �gar� par des renseignements incomplets. Son r�cit trahit du reste quelque incertitude : apr�s avoir dit que Saul, apr�s sa conversion, fut quelques jours avec les disciples � Damas (verset 19), il suppose (verset 23, note) qu�un �?assez grand nombre de jours?� s��taient �coul�s, quand la pers�cution obligea Saul � fuir Damas. Il a confondu les deux s�jours que l�ap�tre fit dans cette ville � un intervalle de quelques ann�es.

Apr�s sa conversion, Saul ne passa que quelques jours avec ses nouveaux fr�res. Quel devait �tre alors le besoin profond de son �me ? De pr�cher dans les synagogues (verset 20) de disputer avec les Juifs ? Nullement ! Lui qui, par de graves raisons, ne voulait pas que l��v�que f�t un nouveau converti (1 Timoth�e 3:6), se sentait encore trop faible dans la connaissance et l�exp�rience chr�tienne il �prouvait le besoin du recueillement, de la pri�re, d�une silencieuse communion avec Dieu, qui lui permit de recevoir de nouvelles lumi�res, de nouvelles forces, m�me des r�v�lations nouvelles (Galates 1:12; �ph�siens 3:3).

Voil� ce qu�il alla chercher dans une retraite prolong�e en quelque contr�e de l�Arabie. Puis il revint � Damas, et c�est � cette seconde visite que s�adapte fort bien le r�cit de Luc (versets 20-30).

Le texte re�u porte : il pr�chait Christ. Mais c��tait bien J�sus (Codex Sinaiticus, B, A, C) que Paul, d�s ce premier commencement de son apostolat, pr�cha comme �tant le Fils de Dieu. La nature divine du Sauveur s��tait r�v�l�e � lui dans l�apparition de J�sus sur le chemin de Damas.

Il est dit ensuite au verset 22 qu�il �?d�montrait que ce m�me J�sus est le Christ?�, le Messie, l�Oint de l��ternel.

Le titre de Fils de Dieu r�v�le la nature du Sauveur, le titre de Christ son office et sa royaut� dans l��uvre de la r�demption. Ces deux termes ne sont point �quivalents.

L��tonnement des auditeurs de Paul se comprend encore mieux au point de vue de ceux qui pensent que le nouveau converti pr�cha imm�diatement dans les synagogues (verset 20, note); mais il n�est point inadmissible si cette pr�dication n�eut lieu qu�apr�s le voyage en Arabie.

� Damas, on ne pouvait avoir oubli� ni les pers�cutions de Saul, ni le but de sa pr�c�dente venue dans cette ville. Et sa pr�dication puissante de l��vangile �tait bien propre � causer cet �tonnement (comparer verset 26, note).

Celui qui pers�cutait (grec ravageait). Paul emploie, dans Galates 1:13-23, le m�me verbe pour caract�riser sa conduite � l��gard des chr�tiens.

Saul se fortifiait de plus en plus il s�affermissait dans ses convictions chr�tiennes et dans la possession de la gr�ce de Dieu.

En cons�quence de ces progr�s sa pr�dication devenait de plus en plus une �?d�monstration d�esprit et de puissance?�

Nous pr�f�rons entendre ainsi le verbe : il se fortifiait, plut�t que de le joindre au suivant et de traduire avec Stapfer : �?Il mettait chaque jour plus de force � confondre les Juifs?�

Lorsqu�un assez grand nombre de jours furent accomplis, cette expression peut d�signer un temps prolong� (Actes 18:18); elle ne peut en aucun cas �tre �quivalente aux quelques jours du verset 19.

Ainsi m�me le r�cit de Luc suppose un second s�jour de Paul � Damas (verset 20, note).

Ici d�j� l�ap�tre, d�s les premiers pas dans sa carri�re, �prouve la violente opposition des Juifs, dont il aura tant � souffrir jusqu�� la fin.

L�ap�tre lui-m�me rappelle ces faits comme faisant partie des humiliations qu�il eut � souffrir � Damas (2 Corinthiens 11:32-33).

Seulement il nous apprend, dans ce passage, que ceux qui gardaient les portes de la ville �taient des soldats du gouverneur qui commandait � Damas au nom du roi Ar�tas. Le gouverneur agissait sans doute � l�instigation des Juifs.

Les disciples qui sauv�rent la vie de Paul furent, selon la le�on de Codex Sinaiticus, B, A, C, ses disciples. Ainsi il dut son salut � ceux qu�il avait conquis pour J�sus-Christ, par sa pr�dication � Damas.

Ce premier voyage de Paul � J�rusalem, qui eut lieu trois ans apr�s sa conversion (verset 20, note), est celui dont il nous parle lui-m�me, Galates 1:18-19.

Il nous apprend que son but �tait de s�entretenir avec Pierre, et qu�il demeura quinze jours chez lui.

Il est difficile, au premier abord, de comprendre la d�fiance des chr�tiens de J�rusalem � l��gard de Saul, car ils avaient certainement appris sa conversion qui datait de trois ans.

Faut-il en conclure, avec Meyer et d�autres, que le r�cit de Luc n�est pas exact en ce point ?

Avant de formuler cette conclusion, on doit au moins consid�rer que Luc ne dit pas que ces chr�tiens ignoraient encore le changement op�r� en Paul, mais qu�ils ne croyaient pas � sa r�alit�.

Et combien cela �tait naturel ! Paul avait quitt� J�rusalem comme un pers�cuteur fanatique, qui ravageait l��glise; puis il avait longtemps disparu pendant sa retraite en Arabie. Son s�jour et sa pr�dication � Damas �taient trop r�cents pour que des nouvelles circonstances eussent pu en arriver � J�rusalem.

Et maintenant il repara�t tout � coup � J�rusalem au milieu de ceux qu�il a pers�cut�s, et ils n�auraient pas manifest� quelque d�fiance ? Le c�ur de l�homme si prompt � croire le mal, l�est-il autant � croire le bien ? Au reste, nous avons ici le t�moignage de Paul lui-m�me, nous disant qu�� cette �poque il �tait inconnu de visage aux �glises de Jud�e, et que seulement elles avaient �?entendu dire?� que l�ancien pers�cuteur annon�ait l��vangile (Galates 1:22-23).

La premi�re mention de Barnabas se lit � Actes 4:36.

Nous le retrouverons bient�t comme le compagnon de Paul dans son premier voyage de mission.

C�est lui qui l�introduit aupr�s des ap�tres et leur raconte l��v�nement qui s�est accompli sur le chemin de Damas et les preuves que Paul a donn�es d�s lors de sa conversion par sa fid�le et courageuse pr�dication de l��vangile. Barnabas en avait �t� instruit soit par des renseignements particuliers qu�il avait re�us de Damas soit par les r�cits de Paul lui-m�me.

Il est encore un d�tail du r�cit de Luc qui para�t en contradiction avec l��p�tre aux Galates (Galates 1:18-19); Luc dit que Paul fut pr�sent� aux ap�tres, tandis que, d�apr�s ses propres affirmations, il ne vit que Pierre et Jacques, fr�re du Seigneur.

Luc a pu sans doute ignorer cette circonstance, mais il n�est pas inadmissible qu�il ait compris sous ce titre d�ap�tres un personnage tel que Jacques, qui eut de bonne heure une influence pr�pond�rante dans l��glise de J�rusalem (comparer Actes 12:17).

Le s�jour de Paul � J�rusalem ne dura que quinze jours, mais ce temps suffit pour que les faits racont�s par Luc aient pu se passer (voir sur les Hell�nistes Actes 6:1, 2e note).

Dans cette occasion encore, ce sont les fr�res qui sauv�rent Paul des emb�ches des Juifs.

D�apr�s Actes 22:17-21, le Seigneur lui-m�me, apparaissant � Paul dans le temple, lui ordonna de quitter J�rusalem.

Les fr�res le conduisirent en s�ret� jusqu�� C�sar�e (voir sur cette ville Actes 8:40, note), et de l� le firent partir (grec l�envoy�rent) pour Tarse, capitale de la Cilicie, sa patrie (voir sur cette ville verset 11, note).

Ce r�cit se trouve confirm� par l�ap�tre lui-m�me (Galates 1:21-24). Il dit seulement : �?J�allai ensuite dans les contr�es de la Syrie et de la Cilicie?�. Il parait r�sulter de ces paroles qu�il traversa la Syrie pour se rendre � Tarse, en Cilicie.

Mais il se peut aussi qu�il soit all� par mer � S�leucie et � Antioche, pour se rendre de l� en Cilicie, ou qu�il ait navigu� de C�sar�e � Tarse et rayonn� de l� dans les contr�es de la Syrie et de la Cilicie.

L�expression : ils le firent partir de C�sar�e pour Tarse semble indiquer un voyage par mer. En tous cas, il ne demeura pas inactif pendant ce s�jour dans le pays de sa naissance, il y avait en Cilicie des �glises (Actes 13:23-41) qui, sans aucun doute, furent fond�es par lui en ce temps l�.

Plan

Gu�rison d�En�e le paralytique

Comme l��glise, dans toute la Palestine, jouissait de temps paisibles et grandissait par l�action du Saint-Esprit, Pierre, visitant les disciples en divers lieux, vient � Lydde. Il trouve un paralytique, En�e, couch� depuis huit ans. Il lui d�clare que J�sus-Christ le gu�rit. Le paralytique se l�ve aussit�t. Beaucoup d�habitants de Lydde et du Saron, t�moins du miracle, se convertissent au Seigneur (31-35).

R�surrection de Tabitha

a) La vie et la mort de Tabitha. � Jopp� une femme d�entre les disciples, nomm�e Tabitha, en grec Dorcas, accomplissait beaucoup d��uvres de charit�. Elle tombe malade et meurt. On lave son corps et on le d�pose dans une chambre haute (36, 37).

b) Pierre appel� � Jopp�. Les disciples, inform�s que Pierre est dans le voisinage, � Lydde, le font venir en grande h�te. Quand il est arriv� et introduit dans la chambre haute, les veuves en larmes lui montrent leurs v�tements, que Tabitha avait faits de son vivant (38, 39).

c) Tabitha rendue � la vie. Pierre fait sortir tout le monde, fl�chit les genoux et prie. Puis il interpelle la morte et lui ordonne de se lever. Elle ouvre les yeux, voit Pierre et s�assied. Il lui donne la main et la fait se lever�; puis il appelle les disciples et les veuves et la leur pr�sente vivante. Tout Jopp� en a connaissance�; plusieurs parviennent � la foi. Pierre demeure chez Simon le corroyeur (40-43).

Minist�re de Pierre, entr�e du premier pa�en dans l��glise

31 � 43 Deux miracles op�r�s par l�ap�tre

Ce temps heureux de repos pour l��glise succ�da � la pers�cution qui avait commenc� par la mort d��tienne et dont Saul avait �t� le principal instigateur.

Maintenant qu�il est devenu un t�moin de la v�rit�, l��glise est en paix.

Bien plus elle fait de grands progr�s au dedans et au dehors; c�est un fruit de la pers�cution m�me.

Au dedans, elle est �difi�e comme un temple dont la construction avance vers son ach�vement (comparer : �ph�siens 2:21-22; 1 Pierre 2:4-5); dans la vie pratique elle marche dans la crainte du Seigneur, c�est-�-dire dans une humble ob�issance � sa volont�.

Au dehors, elle est multipli�e, augment�e en nombre, et cela dans les trois provinces qui composaient la terre sainte.

Le livre des Actes n�a point encore parl� de la pr�dication de l��vangile en Galil�e, mais comme J�sus y avait beaucoup de disciples, qui �taient devenus membres de l��glise nouvelle, la mention de cette contr�e ne doit pas nous �tonner.

L�agent puissant de ces progr�s de l��glise �tait le SaintEsprit, cet Esprit qui l�avait cr��e et qui seul y augmente la vie. Le mot que nous rendons par assistance du Saint-Esprit signifie aussi exhortation, consolation (Actes 4:36; Actes 13:15; Actes 15:31; comparez Jean 14:16, note).

Il s�agit de l�action puissante de l�Esprit de Dieu qui dispose les �mes � �couter et � croire la parole, mais le r�sultat de cette �uvre est toujours aussi une consolation intime qui attire les c�urs et augmente l��glise (Philippiens 2:1).

On pourrait traduire aussi : Marchant dans la crainte du Seigneur et dans l�assistance du Saint-Esprit, elle se multipliait.

Le texte re�u porte : les �glises au lieu de l��glise (Codex Sinaiticus, B, A, C).

Luc, en employant le singulier, a voulu faire sentir que les disciples du Sauveur forment une belle et sainte unit� m�me quand ils sont dispers�s en diff�rentes contr�es. Ils ne constituent qu�une �glise.

Ce sont les erreurs et les passions des hommes qui font dispara�tre cette unit� par les divisions qu�elles cr�ent.

Luc raconte ici une journ�e dans laquelle Pierre, visitant les �glises, fut conduit jusqu�� C�sar�e, o� eut lieu la conversion de Corneille (Actes 10), qui forme la transition naturelle � la pr�dication de l��vangile parmi les pa�ens.

Grec : Pierre parcourant tous les�lieux, comme sous-entendent nos anciennes versions.

Mais les commentateurs pr�f�rent sous-entendre le mot saints, qui se lit dans la proposition suivante.

Il descendit � Lydde, car cette petite ville situ�e assez pr�s de Jopp�, non loin de la mer, �tait � une altitude moindre que J�rusalem et la contr�e montagneuse de Juda.

Dans l�Ancien Testament, elle porte le nom de Lod (1 Chroniques 8:12; Esdras 2:33; N�h�mie 11:35), qu�on retrouve aujourd�hui sous sa d�signation arabe Loudd.

Les mots pleins d�assurance : J�sus-Christ (le Sauveur qui est le Messie) te gu�rit, ne sont pas un v�u, mais une d�claration positive, que Pierre puisait dans sa foi : J�sus te gu�rit actuellement.

Cette parole aussi attribuait toute la gu�rison au Seigneur J�sus et lui en rapportait la gloire.

Le malade qui, d�apr�s son nom grec, �tait probablement un Juif hell�niste, put ainsi apprendre � conna�tre ce J�sus qui le gu�rissait.

Les mots : fais ton lit toi-m�me (grec �tends pour toi) annoncent au pauvre paralytique que d�sormais il pourra prendre lui-m�me les soins que jusqu�ici d�autres avaient d� prendre pour lui.

Le Saron est une belle plaine, tr�s fertile, qui s��tend de Jopp� jusqu�au Carmel, le long de la mer (�sa�e 33:9; �sa�e 35:2; �sa�e 65:10).

Le mot tous est sans doute une hyperbole; beaucoup de ceux qui virent le malade gu�ri se convertirent.

Grec : une disciple�remplie de bonnes �uvres et d�aum�nes qu�elle faisait.

Il �tait dit d��tienne que c��tait �?un homme rempli de foi et d�Esprit Saint d�amour et de puissance,;?� (Actes 6:5-8) ici, dans l��loge de Tabitha, les fruits de ses vertus sont indiqu�s � la place des vertus m�mes.

Par ses bonnes �uvres, elle prouvait qu�elle �tait une disciple.

Ce mot, au f�minin, ne se trouve qu�ici, dans le Nouveau Testament.

Le nom de Tabitha en h�breu, de Dorcas en grec, signifie gazelle. Le nom de cet animal gracieux, chant� par les po�tes orientaux, �tait fr�quemment donn� aux femmes.

Jopp� en h�breu Japho, aujourd�hui Jaffa, �tait un port de mer assez important. C�est encore, de nos Jours, par ce port qu�on aborde ordinairement en Palestine, lorsqu�on vient de l��gypte ou de l�Europe. Il y a environ trois heures de marche de Lydde � Jopp�.

Voir sur la chambre haute, qui se trouvait sur le toit en terrasse de la plupart des maisons en Orient, Actes 1:13, note.

L�usage de laver les morts avait, chez les Juifs, un sens symbolique de puret� l�gale.

Grec : d�apr�s Codex Sinaiticus, B, A, C : le priant ne tarde pas � passer jusqu�� nous.

La grande r�putation de Pierre inspira � ces chr�tiens la confiance qu�il apporterait du secours, m�me apr�s la mort de Dorcas.

Les larmes de ces veuves indigentes (Actes 6:1), objets des bienfaits de Dorcas, �taient de leur part la plus touchante oraison fun�bre et la pri�re la plus persuasive pour l�ap�tre de leur venir en aide.

Elles montraient sur elles m�mes (la voie moyenne du verbe l�indique) les tuniques et les manteaux que Dorcas faisait de ses propres mains.

Pierre fait sortir tout le monde probablement pour des motifs analogues � ceux qui dict�rent la conduite de J�sus chez Ja�rus (Marc 5:38-40); puis il se met � genoux et prie, demandant � Dieu de r�pondre aux larmes des pauvres veuves.

Quand il a par la pri�re acquis la conviction que Dieu l�exaucera, il se tourne vers le corps inanim� et adresse la parole � la morte, comme si elle pouvait l�entendre.

Il l�appelle de son nom h�breu Tabitha.

L�historien peint ensuite tous les degr�s du retour � la vie, jusqu�au moment o� Pierre pr�sente � l�assembl�e, p�n�tr�e d��motion et de joie, Tabitha vivante.

Voyez les fruits divers de ce miracle : Dieu voulait consoler les pauvres, rendre � l��glise une sainte femme dont la mort avait �t� une grande perte, et appeler plusieurs �mes � la foi.� Calvin

Les gens de ce m�tier �taient consid�r�s comme impurs et avaient, � cause de cela, des habitations isol�es (Actes 10:6).

Pierre, en demeurant chez Simon, se mettait donc, d�j� alors, au dessus des pr�jug�s de sa nation.

Luc, en nous apprenant que Pierre prolongea un assez grand nombre de jours son s�jour � Jopp�, pr�pare le r�cit du chapitre suivant.

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Acts 9". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/acts-9.html.