Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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versets 1-13
Vaches de Basan. Le proph�te apostrophe ainsi les femmes riches de Samarie. Cette image, en Orient, n�a rien d�offensant; les po�tes arabes comparent les femmes les plus belles � des vaches. Basan est un plateau situ� au nord de Galaad, � l�est du Jourdain et � l�ouest du Hauran; il est c�l�bre par ses p�turages et ses magnifiques for�ts. Les troupeaux de Basan �taient les plus beaux de la Palestine. Psaumes 22:13.
Sur la montagne de Samarie : celle sur laquelle Samarie �tait b�tie. Voir Amos 3:9, note; comparez 1 Rois 16:24.
Qui opprimez. Comparez Amos 2:6-7.
Apportez� le vin Amos 2:8. Ces femmes parlent ainsi � leurs maris, aux injustices et aux d�bauches desquels elles prennent part; on voit m�me que ce sont elles qui les encouragent.
� jur� par sa saintet� : Aussi vrai que je suis saint, vous n��chapperez pas.
Avec des crocs, des hame�ons. La premi�re image seule est en rapport avec celle des vaches. Voir �z�chiel 19:4, note. Dans la seconde image, les conqu�rants �trangers sont compar�s � des p�cheurs, comme J�r�mie 16:16 et Habacuc 1:14-15. C�est ici l�embl�me de la d�portation.
Vous sortirez� Il n�y aura pas besoin de chercher les portes pour sortir de la ville, car partout les murailles seront abattues.
Vous fuirez; litt�ralement : Vous avez jet� loin de vous.
Vos palais : le sens du mot h�breu (harm�n) ne saurait �tre fix� s�rement. On a traduit : le Hermon, la plus belle montagne de Palestine, qui repr�senterait le pays tout entier; ou bien l�Arm�nie (vous serez emmen�s en Arm�nie), ou d�autres explications encore moins vraisemblables. Le mot h�breu a quelque analogie avec celui de harem. Le sens serait-il : Vous abandonnerez brusquement vos appartements magnifiques, dont vous �tiez fi�res, pour aller en captivit� ?
4 et 5
Ces deux versets stigmatisent l�observance ext�rieure des rites, que l�on poussait m�me jusqu�� l�exag�ration, mais qui �tait d�pourvue du sentiment moral qui aurait pu la rendre agr�able � Dieu. Le discours cesse de s�adresser aux femmes; le ton est celui de l�ironie.
Et p�chez. Ces mots ne se rapportent pas, d�apr�s l�ensemble du passage au sacrifice lui-m�me offert � B�thel, mais aux actes d�intemp�rance et d�impuret� qui accompagnaient les sacrifices offerts au veau d�or.
Guilgal : sanctuaire semblable � celui de B�thel, aussi dans le royaume des dix tribus; comparez Os�e 4:15, note; Os�e 9:15.
Amenez chaque matin : Accompagnez scrupuleusement la partie c�r�monielle de vos devoirs religieux.
Tous les trois jours vos d�mes. Deut�ronome 14:28; Deut�ronome 26:12, il est parl� d�une d�me qui doit se payer tous les trois ans, et L�vitique 27:30 et suivants d�une d�me annuelle. Les Isra�lites les plus scrupuleux en �taient venus, semble-t-il, � payer certaines d�mes tous les trois jours. Mais que leur servait aux yeux de Dieu cet exc�s de z�le, s�ils y joignaient une vie de p�ch� ! Comparez le reproche de J�sus aux scribes et aux pharisiens, Matthieu 23:23.
En �cartant le levain. L�h�breu permet de traduire, comme plusieurs l�ont fait, : avec le levain, c�est-�-dire en violant, la d�fense de pr�senter � Dieu des g�teaux d�offrande renfermant du levain (L�vitique 2:11). Mais le contexte exige que l�on traduise au contraire : en �cartant avec soin tout levain, faisant la chose dans toutes les r�gles.
Des dons volontaires. Il est parl� L�vitique 22:18 et suivants, Deut�ronome 12:6, d�offrandes et de sacrifices que les Isra�lites offraient, parfois volontairement en sus de ce que prescrivait la loi, soit en ex�cution d�un v�u, soit comme expression libre de leur reconnaissance. Le verbe annoncez s�adresse sans doute � l�Isra�lite qui faisait d�avance conna�tre son intention au pr�tre.
Publiez-les : Faites-en grand bruit, apr�s les avoir ainsi offerts. D�j� le pharisa�sme ! Tout ce passage est remarquable, parce qu�il montre � quel point le culte, m�me dans royaume des dix tribus, restait organis� d�apr�s les prescriptions de la loi mosa�que.
Voil� ce que vous aimez :des formes ext�rieures, qui n�engagent, � rien. Comparez J�r�mie 7:9-10. C��tait d�j� Isra�l tel qu�il se fait conna�tre � nous au temps de J�sus.
6 � 11
Cette conduite d�Isra�l n�est pas � la charge de Dieu, qui a, au contraire, tout fait, en particulier envoy� �preuve sur �preuve, pour convertir son peuple. Mais tous ces coups sont rest�s vains.
Premi�re plaie : la disette.
Laiss�s bouche vide; il y a proprement : je vous ai envoy� la puret� des dents.
Deuxi�me plaie (en relation avec la pr�c�dente) : le manque de pluie.
Quand il y avait encore trois mois. En Palestine, la premi�re pluie n�cessaire est celle d�automne, � la fin d�octobre et au commencement de novembre, qui accompagne les semailles; puis d�s le mois de d�cembre recommencent les pluies qui vont jusqu�en mars, pr�parant la moisson; quand ces derni�res font d�faut, la r�colte est compromise : Je vous ai retenu la pluie au bon moment, veut donc dire Amos; s�il y en a eu, elle est arriv�e trop tard, et, en outre, elle n�est arriv� que partiellement, dans un endroit, pas dans un autre.
Troisi�me plaie : la soif; aussi li�e � la pr�c�dente. On courait d�une ville � l�autre pour trouver de l�eau.
Quatri�me et cinqui�me plaie : maladies des bl�s, la br�lure et le charbon. Le premier terme signifie br�lure; il est employ� Gen�se 41:6 et suivants par rapport aux sept �pis maigres dans le songe de Pharaon; le second terme signifie p�leur, lividit�. � ce fl�au, qui frappait les c�r�ales, s�est ajout� celui des sauterelles, qui atteignait aussi les arbres fruitiers; peut-�tre y a-t-il allusion � Jo�l chapitre 1.
� la suite de tout cela, une sixi�me plaie : la peste.
Comme elle est en �gypte : par son sol humide, l��gypte a toujours �t� un foyer d��pid�mie.
Enfin une septi�me plaie, la guerre, est venue mettre le comble � cette s�rie d�avertissements; jeunes gens �gorg�s; cavalerie sur laquelle on comptait, emmen�e prisonni�re; cadavres en d�composition.
Une huiti�me plaie, qui ne peut �tre, nous para�t-il, qu�un tremblement de terre, non pas celui dont il est parl� dans le titre du livre, mais un fait du m�me genre qui en avait �t� le pr�lude.
Un bouleversement : une commotion du sol semblable � celle qui avait eu lieu lors de la destruction des villes de la plaine (comparez Gen�se 19:29; Deut�ronome 29:23) et de la formation de la mer Morte.
Comme un tison. Isra�l, dans ce bouleversement, a comme miraculeusement �chapp�, au sort qui avait frapp� les villes maudites. Les mots : et vous n��tes pas revenus qui forment comme un refrain font ressortir avec force l�inutilit� persistante de tous ces avertissements successifs.
� cause de cela : de cet endurcissement pers�v�rant.
C�est ainsi que� le proph�te ne dit pas ce que renferme cet ainsi, mais les auditeurs doivent le conclure des mots suivants : Pr�pare-toi � rencontrer ton Dieu face � face. Il s�agit, du jugement d�finitif d�Isra�l, celui qui est appel� le jour de l��ternel dans Jo�l, chapitre 2. Le mot pr�pare-toi, a tout � la fois ces deux sens : pr�pare-toi par la repentance, afin d�obtenir gr�ce, ou : pr�pare-toi � recevoir le salaire de ton imp�nitence.
Car le voici. Il s�approche incessamment, celui qui demandera compte de toutes les lois viol�es et de toutes les gr�ces m�pris�es. Et qui est-ce qui lui tiendra t�te ?
Qui fait conna�tre � l�homme. Le sens n�est pas que Dieu conna�t la pens�e de l�homme et la lui r�v�lera. Si c��tait la toute-science de Dieu qu�Amos voulait faire ressortir, il aurait dit simplement : il conna�t la pens�e de l�homme. Le sens est bien plut�t celui de Amos 3:7; il s�agit de la pens�e de Dieu lui-m�me, qu�il ne r�alise qu�apr�s l�avoir fait conna�tre aux hommes par ses proph�tes. Dans ce qui suit, il ne faut pas traduire : qui fait succ�der l�aurore aux t�n�bres, comme s�il s�agissait d�un fait ordinaire �tabli de Dieu en tant que Cr�ateur, mais : qui change l�aurore en t�n�bres, c�est-�-dire qui peut op�rer ce qu�il y a de plus inattendu, envoyer en un instant la calamit�, au lieu de la prosp�rit� esp�r�e.
Qui passe sur les sommets : Aucun obstacle ne peut l�emp�cher de suivre, sa voie et d�ex�cuter ses plans.