Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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versets 1-14
4 � 6 reproches destin�s � justifier cet arr�t d�finitif
Engloutir l�indigent : voir plus haut Amos 2:6-7; Amos 3:10; Amos 4:1; Amos 5:11-12.
Les nouvelles lunes �taient des f�tes religieuses c�l�br�es le premier jour de chaque mois et qui entra�naient le ch�mage (Nombre 28.11 et suivants; �sa�e 1:13). Les Isra�lites, avides de vendre et de s�enrichir, s�irritaient de ces nombreux jours f�ri�s.
En rapetissant l��pha. Ils s�impatientaient de pouvoir de nouveau frauder le client, d�un c�t� en employant une mesure trop petite, de l�autre en faisant payer un poids d�argent plus consid�rable qu�il n��tait juste, faussant ainsi la vente des deux c�t�s � la fois.
� cause d�une paire de sandales (comparez Amos 2:6) : � cause d�une mis�rable dette que le pauvre a envers le vendeur.
La criblure du bl� : ils vendent comme bon grain ce qui n�est qu�un rebut. Naturellement ils ne tiennent pas tout haut ces discours; c�est leur pens�e intime qu�Amos d�voile, en la leur mettant ainsi dans la bouche.
7 � 10 le serment de l��ternel, attestant que de pareils crimes ne resteront pas impunis
L��ternel l�a jur� : comparez Amos 4:2; Amos 6:8.
L�orgueil de Jacob. Cette expression est prise ici dans un autre sens que Amos 6:8, o� elle d�signait les palais dont s�enorgueillissait le peuple; elle d�signe l��ternel lui-m�me comme �tant le seul sujet de l�gitime orgueil pour le peuple qu�il a choisi. � quel endurcissement ne doit pas �tre livr� un peuple si privil�gi� pour qu�un pareil sentiment soit arrach� � son Dieu !
Je n�oublierai pas. L��ternel semble parfois oublier longtemps, mais le moment vient toujours o� il se souvient (Amos 6:8; Amos 8:2).
Comment ne pas reconna�tre ici le tableau d�un tremblement de terre, ainsi que dans les autres passages Amos 2:13-16; Amos 4:11-13; Amos 6:11 ? Le sol de la Terre Sainte s��meut en quelque sorte d�indignation contre les abominations qui se commettent � sa surface.
Dans le deuil. Chaque habitant aura perdu l�un des siens, comme dans la derni�re plaie d��gypte.
De m�me que le niveau du Nil s��l�ve et s�abaisse selon que l�inondation r�guli�re s�accro�t ou diminue, ainsi le sol ondulera.
Les tremblements de terre violents sont assez ordinairement pr�c�d�s ou accompagn�s de l�obscurcissement de l�atmosph�re et m�me parfois d�une nuit compl�te; comparez Matthieu 27:45; Matthieu 27:51-52.
Ceux qui n�auront pas �t� engloutis seront tous dans le deuil, comme � la mort d�un fils unique.
Comme un jour amer. Celui qui a perdu son enfant unique se consume dans une amertume incessante; le reste de sa vie n�est tout entier que comme un jour lugubre semblable � celui de l�enterrement de son bien-aim�. Il en sera ainsi du peuple � la suite de cette catastrophe.
11 � 14 le ch�timent moral du peuple
Il se d�cide, mais trop tard, � rechercher cette parole divine qui lui a �t� longtemps offerte par la voix des proph�tes. Mais Dieu la lui retire maintenant d�finitivement.
Une faim : un besoin profond et douloureux comme la faim. Car l�homme ne vit pas de pain seulement; il a des besoins sup�rieurs � ceux du corps, qui, non satisfaits, le tourmentent tout autant que ceux-ci.
D�une mer � l�autre. On pourrait entendre : de la mer Morte � la mer M�diterran�e, comme Jo�l 2:20; Zacharie 14:8; mais la suite conduit plut�t � donner � cette expression un sens plus large, comme celui qu�elle a Psaumes 72:8; Zacharie 9:10. Dans ces passages, la terre elle-m�me tout enti�re est repr�sent�e comme allant d�un oc�an � un autre.
Et, du septentrion et � l�orient; cette expression est ici une abr�viation de l�expression compl�te du septentrion au midi et de l�occident � l�orient. Il s�agit donc d�un temps de d�tresse pour Isra�l o�, dispers� sur la terre, il attendra en vain quelque signe divin ou quelque proph�te qui apaise son angoisse par une promesse d�en-haut.
Les jeunes gens sont particuli�rement d�sign�s, � cause du contraste entre la force naturelle de leur �ge et cet �tat de langueur.
Ceux qui jurent� Cette mis�re profonde sera la punition de leur culte d�r�gl�. Le serment au nom d�une divinit� est un acte d�invocation. Cet hommage, d� � Dieu seul, ils l�ont rendu au p�ch� de Samarie, c�est-�-dire au veau d�or ador� � B�thel.
� c�t� du culte rendu � ce faux dieu au centre m�me du royaume est plac� celui qui lui �tait rendu soit � l�extr�mit� nord d�Isra�l. � Dan, soit � l�extr�mit� sud de Juda, � B�ers�ba. Pour Dan, comparez 1 Rois 12:29; 2 Rois 10:29; pour B�ers�ba, comparez 1 Samuel 3:20; 1 Rois 4:25, etc. Il para�t qu�il y avait dans ce dernier endroit un sanctuaire semblable � ceux de Dan et de B�thel.
Par la voie de B�ers�ba, litt�ralement : par la vie de la voie� Les Septante ont traduit, peut-�tre d�apr�s une autre le�on : par le dieu de B�ers�ba. Cependant, le terme de voie peut se prendre ici dans le sens o� il est employ� quelquefois dans le Nouveau Testament : mani�re d�adorer; par exemple Actes 9:2; Actes 24:22, etc. Le sens serait donc : jurer en disant : Aussi vrai que je souhaite que vive le culte que l�on c�l�bre � B�ers�ba !