Bible Commentaries
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versets 1-18

Paul a dit aux esclaves : �?Il n�y a point d�acception de personnes ?�? (Colossiens 3:25); il dit aux ma�tres (grec : �?seigneurs?�) : Vous avez un Seigneur dans le ciel; l� se retrouve l��galit�, le motif supr�me de tous les devoirs, fond� en Dieu m�me. On pourrait demander � la �?morale ind�pendante?� comment elle remplace ce motif, surtout pour de pauvres esclaves, en pr�sence de l��go�sme humain.

Voir �ph�siens 6:18-20, note. L� se retrouve la m�me pens�e plus d�velopp�e. Voir encore sur ce myst�re de Christ : Colossiens 1:26; Colossiens 2:2; �ph�siens 3:3 et suivants

Grec : �?ouvrir une porte pour la Parole?�, les uns entendent par l� (d�apr�s �ph�siens 6:19) ouvrir la bouche de l�ap�tre pour parler avec hardiesse; d�autres, ouvrir les c�urs � cette parole; d�autres encore, donner les occasions ext�rieures de l�annoncer. Tout cela est n�cessaire et doit s�obtenir de Dieu par la pri�re.

Pers�v�rons, parce que Dieu veut �tre importun�. Veillons, parce que Dieu a ses moments de lumi�res, de gr�ces de mis�ricorde et de visites lib�rales et salutaires. Soyons pleins de reconnaissance, parce que c�est elle qui ouvre la main de mis�ricorde pour r�pandre, et le c�ur du pauvre pour recevoir. Qu�est-ce qui ouvre la porte de la Parole, sinon une langue arros�e des pri�res de l��glise et de l�onction du Saint-Esprit, et des c�urs ouverts et pr�par�s par le Seigneur ? C�est de lui que tout d�pend, c�est � lui qu�il faut offrir les �mes avant de leur parler. Saint Paul, li�, ne demande point une porte pour sortir de prison, mais une entr�e pour introduire J�sus-Christ dans les c�urs.� Quesnel

Voir �ph�siens 5:15, note.

Ceux qui sont hors de Christ et de son �glise (1 Corinthiens 5:12; 1 Corinthiens 5:13; 1 Thessaloniciens 4:12). C�est � l��gard de ceux-l� qu�il importe le plus de se conduire avec sagesse.

Voir �ph�siens 5:16, note. L�, l�ap�tre ajoute : �?car les jours sont mauvais?�, difficiles pour faire le bien, ce qui prouve qu�il veut dire par ce pr�cepte : saisissez l�occasion, profitez du moment.

Grec : �?Que votre parole soit toujours gracieuse (en gr�ce), assaisonn�e de sel, pour savoir comment il vous faut r�pondre � un chacun?�.

La gr�ce de Dieu dans le c�ur donne � la parole cette gr�ce que Paul recommande, et la communique aux autres (�ph�siens 4:29, note).

Mais la douceur de la gr�ce ne doit pas rendre les discours doucereux; la v�rit�, la crainte de Dieu, le s�rieux de la vie chr�tienne lui donneront toujours ce sel dont l�action rend les aliments savoureux, digestibles, et en �loigne la corruption (Marc 9:50 note). Quiconque ne poss�de pas ce sel restera muet quand il faudra r�pondre, ou r�p�tera � chacun les m�mes paroles, devenues insipides par leur banalit�. La gr�ce et le sel de la parole l�approprient � un chacun.

Comparer �ph�siens 6:21; �ph�siens 6:22, note, et l�introduction � l��p�tre aux �ph�siens. Tychique �tait donc aupr�s de l�ap�tre. En lui rendant un beau t�moignage, afin qu�il soit re�u � Colosses avec d�autant plus de respect et d�amour, Paul l�envoie aux chr�tiens de cette ville dans le dessein expr�s (pour cela m�me) qu�ils connaissent son �tat, et que par l� leur c�ur soit consol�. Toujours les attentions de la charit� !

Le texte re�u, en disant : �?Afin qu�il connaisse votre �tat?�, d�nature la pens�e de l�ap�tre.

L�esclave converti de Phil�mon (Phil�mon 1:10,).

Actes 19:29; Actes 20:4; Phil�mon 1:24.

Probablement l��vang�liste (comparer Actes 12:12-25; Actes 13:13; Actes 15:37-39; 2 Timoth�e 4:11; Phil�mon 1:24).

Nous voyons ici que Marc �tait cousin de Barnabas, ce qui explique bien des choses dans la contestation qui s��leva un jour entre ce dernier et Paul au sujet de ce m�me Marc (Actes 15:37-39).

Mais nous voyons ici, par les paroles affectueuses de l�ap�tre, qui avait Marc aupr�s de lui dans sa captivit�, que depuis longtemps ce souvenir �tait effac� de son c�ur.

On ne sait pas quels �taient ces ordres. Quelques-uns ont pens� qu�il s�agissait de ce qui suit imm�diatement, c�est-�-dire de le bien recevoir s�il allait � Colosses, ce qui est peu probable.

Ce nom n�est pas connu d�ailleurs.

C�est-�-dire les seuls Juifs, ou de la circoncision. Car d�j� � Rome les chr�tiens juda�sants s��loignaient de l�ap�tre (Philippiens 1:15; Philippiens 1:16).

D�autres entendent par ces mots que c��taient l� les seuls qui eussent donn� de la consolation � l�ap�tre, par cela m�me qu�ils �taient ses compagnons d��uvre pour le royaume de Dieu, c�est-�-dire qu�ils annon�aient avec lui l��vangile.

Epaphras avait �t� l��vang�liste de Colosses, le fondateur de cette �glise, (Colossiens 1:7) peut-�tre aussi des �glises voisines (verset 13); de plus, il �tait lui-m�me de Colosses (des v�tres) : autant de raisons qui expliquent le combat de ses pri�res pour que ses compatriotes et ses fr�res, convertis par son moyen � J�sus-Christ, ne fussent pas s�duits par les faux docteurs, mais restassent fermes au milieu des s�ductions et des dangers, parfaits par le d�veloppement de la vie chr�tienne, (Colossiens 1:28; Jacques 1:4) et pleinement persuad�s (vrai texte, au lieu de �?accomplis?�).

Les derniers mots : dans toute volont� de Dieu peuvent se rapporter aux trois termes qui pr�c�dent. De l� le t�moignage que l�ap�tre rend � Epaphras (verset 13).

�?Luc, le m�decin, le bien-aim�?�, c�est l�auteur du pr�cieux �vangile qui porte son nom, et du livre des Actes. Il se trouvait alors aupr�s de l�ap�tre (Phil�mon 1:24; 2 Timoth�e 4:11).

La m�me plume qui salue ici une �glise au nom de D�mas, et qui lui donnait ailleurs le titre de �?compagnon d��uvre?�, (Phil�mon 1:24) dut �crire plus tard : �?D�mas m�a abandonn�, ayant aim� le pr�sent si�cle?� (2 Timoth�e 4:10). �?Que celui qui est debout prenne garde qu�il ne tombe ?�?!

Qui s�y assemble (Romains 16:5). Ce Nymphas n�est connu que pour avoir fait de sa demeure une maison de Dieu. C�est une assez belle part dans l�histoire �vang�lique.

Est-ce la lettre encyclique adress�e d�abord aux �ph�siens, et que les Colossiens devaient recevoir apr�s l��glise de Laodic�e ? S�agit-il d�une lettre de Paul aux Laodic�ens ? Dans ce cas elle ne nous est pas parvenue.

De ces hypoth�ses, et de plusieurs autres imagin�es pour expliquer ce verset, la plus vraisemblable est que Paul parle d�une lettre qu�il �crivait aux Laodic�ens en m�me temps que celle-ci, et qui fut envoy�e aussi par Tychique (verset 7). Les deux �glises, o� se faisaient sentir alors les m�mes besoins et qui occupaient �galement la pens�e de l�ap�tre, (Colossiens 2:1) devaient faire �change de ces lettres.

Archippe (comparez Phil�mon 1:2) avait un minist�re, un service quelconque dans l��glise; peut-�tre la mani�re dont il le remplissait rendait-elle n�cessaire cet avertissement � lui transmis par l��glise enti�re; peut-�tre aussi, nouvellement install� dans ses fonctions, devait-il recevoir cet encouragement � la fid�lit�, sans qu�il y e�t de bl�me dans l�intention de l�ap�tre.

Quoi qu�il en soit, ces mots prouvent que Paul savait mettre dans ses rapports personnels avec ses fr�res ce sel qu�il recommande (verset 6).

Comparer 1 Corinthiens 16:21, note.

Dans vos c�urs, pour avoir �gard � mes paroles, et dans vos pri�res, pour porter avec moi mon fardeau. Je vous donne l�exemple de ce que je vous demande : La gr�ce soit avec vous !

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Colossians 4". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/colossians-4.html.