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Bible Commentaries
Daniel 3

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versets 1-30

1 � 7 Inauguration de la statue d�or �rig�e par N�bucadnetsar dans la plaine de Dura

Statue d�or. Le mot tselem d�signe ici, comme dans Daniel 2:31, une statue de forme humaine, et les versets 12, 14, 18 paraissent indiquer qu�elle repr�sentait la puissance de l�empire babylonien personnifi�e dans la divinit� supr�me de la nation, le dieu Bel.

D�or, c�est-�-dire, recouverte de plaques d�or; car il n�est pas probable qu�un monument aussi colossal f�t d�or massif. C�est ainsi que l�autel de bois d�acacia recouvert d�or est appel� autel d�or : Exode 37:25; Exode 39:38. Ces statues d�or monumentales �taient dans les usages babyloniens. Le pillage d�une grande partie de l�Asie avait fait affluer � Babylone une masse �norme de m�taux pr�cieux.

D�une hauteur de soixante coud�es et d�une largeur de six coud�es. La coud�e babylonienne (�z�chiel 40:5, note) mesurait 525 millim�tres; cette statue devait donc avoir 34 m�tres 50 centim�tres de haut sur 3 m�tres 15 centim�tres de large. Ces dimensions, pour �tre �normes, n�ont rien d�invraisemblable, puisqu�elles sont � peine celles qu�avait le colosse de Rhodes (70 coud�es) et ne d�passent pas celles des statues de Borrom�e au bord du lac Majeur et de la Bavaria � Munich. Il y a sans doute une disproportion choquante entre les deux chiffres indiqu�s (puisque les dimensions normales de hauteur et de largeur de la stature humaine sont dans le rapport de 6 � 1). Mais il est. probable qu�il faut compter dans les soixante coud�es la hauteur d�un pi�destal auquel on peut donner les dimensions que l�on voudra.

La plaine de Dura. Il existait plusieurs villes de ce nom. Mais ce doit �tre ici une localit� dans le voisinage de la capitale. Or, d�apr�s Oppert, le c�l�bre orientaliste, il se trouve pr�s de l�emplacement de l�ancienne Babylone, dans la direction sud-sud-est, un fleuve et une ligne de collines portant encore le nom de Dura. La plus petite de ces collines n�est autre chose qu�un cube de briques crues, de 14 m�tres � la base et de 6 m�tres de hauteur. Selon Oppert, ce serait peut-�tre l� le pi�destal de la statue dont parle le livre de Daniel.

Convoqua. Le terme h�breu indique que ce fut par des messagers (comparez Esther 3:15; 2 Chroniques 30:6-10).

Les satrapes� Les trois premiers noms d�signent des fonctionnaires civils, et militaires; les quatre derniers, des fonctionnaires dans l�ordre de la justice et des finances (comparez J�r�mie 51:28; �z�chiel 33:6; �z�chiel 33:23). Des sept titres employ�s ici, deux seuls paraissent appartenir � la langue assyrienne (chefs et gouverneurs), tandis que les autres ont une �tymologie perse; ce qui a fait douter qu�ils aient pu d�signer jamais des charges exerc�es dans l�empire de N�bucadnetsar. Plusieurs critiques vont jusqu�� trouver dans ce fait une preuve du caract�re fictif du r�cit tout entier. C�est, nous para�t-il, tirer une cons�quence bien exag�r�e. Peut-�tre ce fait doit-il nous engager � fixer la date de r�daction du r�cit � l��poque de la domination m�do-perse (538-330); mais il ne saurait faire douter de la v�rit� du r�cit lui-m�me. En tout cas, la forme perse du titre de ces dignitaires babyloniens ne se concilierait gu�re avec l�hypoth�se de la composition sous la domination grecque (330-165).

Peuples, nations et langues : toutes les populations de l�empire en tant que group�es, soit au point de vue de l��tat politique soit � celui du langage. Cette locution repara�t Daniel 5:19; Daniel 6:25; Daniel 7:14. Peut-�tre �tait-ce une formule officielle dans l�empire chald�en. On la retrouve dans Apocalypse 5:9; Apocalypse 11:9.

Au moment o� vous entendrez le son. Les auteurs anciens, les inscriptions et les repr�sentations des monuments attestent le go�t prononc� des Babyloniens pour la musique instrumentale, qui �tait du reste un �l�ment important de toutes les c�r�monies religieuses et politiques dans l�antiquit�.

Voir Planche 1 pour les diverses repr�sentations des instruments.

Le cor : karna; originairement une corne et plus tard un tube droit de m�tal avec pavillon �vas� (figures 1 et 2).

Le fifre : maschrokita; voir figure 8 , second musicien; cependant il est possible que cet instrument d�signe le chalumeau, figure 3 .

La cithare : citharos, instrument en forme de lyre et dont les cordes � leur extr�mit� inf�rieure sont fix�es sur la caisse de r�sonance. La figure 1 repr�sente une cithare grecque; la figure 5 , une des formes anciennes de la cithare �gyptienne.

La sambuque : sabbca. D�apr�s les uns, c�est un instrument � quatre cordes, tenant le milieu entre la harpe et la guitare, voyez la figure 6; d�apr�s d�autres, ce serait une harpe de grande dimension, semblable � la harpe des �gyptiens, figure 7 .

Le psalt�rion : psanterin. D�apr�s quelques-uns, une harpe portative; d�apr�s d�autres, un instrument � cordes assez semblable � la zither et que l�on pin�ait avec un morceau de bois ou d�ivoire appel� plectre. Les deux mani�res dont on se repr�sente cet instrument sont figur�es sur la figure 8 , qui reproduit un fragment de la grande sculpture murale du palais de Koyoundjik, � Ninive. Il repr�sente des musiciens f�tant le retour victorieux d�Assourbanipal. Le psalt�rion est, d�apr�s les uns, la harpe que portent le premier, le quatri�me et le cinqui�me musicien; d�apr�s les autres, ce serait l�instrument port� horizontalement par le troisi�me.

La cornemuse : soumphonia, appel�e encore aujourd�hui en Italie sampogna, est un sac de cuir auquel sont adapt�s deux tuyaux, l�un qu�on met dans la bouche et qui produit un son uniforme, l�autre perc� de trous sur lesquels on fait mouvoir les doigts pour moduler le son.

Dans cette �num�ration des instruments de musique, il y a au moins trois ou quatre noms d�origine grecque : la cithare, le psalt�rion et la cornemuse, peut-�tre aussi la sambuque. On a vu l� une preuve de la composition du livre sous la domination gr�co-syrienne. Mais il est possible qu�ant�rieurement � celle-ci, des noms d�instruments de musique grecs fussent parvenus en Orient et jusqu�� Babylone. Bien des faits prouvent qu�il existait des relations nombreuses entre les colonies grecques de l�Asie-Mineure et l�Assyrie. Les rois d�Assyrie eurent plus d�une fois des mercenaires grecs � leur solde. On sait que N�bucadnetsar avait dans son arm�e, probablement comme commandant d�un corps d�auxiliaires grecs, le fr�re du c�l�bre po�te Alc�e. Babylone est appel�e �z�chiel 17:4 une ville de marchands, et les produits de l�industrie et de l�art grecs doivent y �tre arriv�s de tr�s bonne heure par l�interm�diaire des Ph�niciens, des Syriens ou des Lydiens. Les Lydiens, en particulier, avaient des artistes grecs � leur service, et la Lydie a eu de tous temps des relations avec l�Assyrie, dont elle a toujours �t� plus ou moins d�pendante jusqu�� la fin du huiit�me si�cle. Si l�on ajoute � tout cela la circonstance. que le peuple grec �tait le peuple musicien par excellence dans l�antiquit�, on peut bien envisager comme possible le fait que les instruments dont il est question dans ce passage aient �t� en usage en Babylonie au temps de N�bucadnetsar. Ces noms d�instruments sont les seuls mots d�origine grecque que renferme le livre de Daniel.

Dans la fournaise de feu ardent. La fournaise �tait d�j� chauff�e pour montrer que la punition suivrait de pr�s la d�sob�issance. On pouvait s�attendre � des refus de la part de sujets soumis par la force.

Ce genre de supplice �tait en usage chez les Chald�ens (J�r�mie 29:22) et chez les Moabites (Amos 2:1).

Rien n�interdisait aux pa�ens de reconna�tre et d�adorer d�autres dieux que leurs dieux nationaux. Il n�en �tait pas ainsi des Juifs, dont la religion excluait tout hommage adress� � un autre Dieu que J�hova.

8 � 13 Les trois H�breux sont accus�s d�avoir enfreint l�ordre du roi

Des Juifs� Ce verset montre que leur nationalit� et leur position avaient fait d�eux un objet de haine et d�envie.

Que tu as pr�pos�s aux affaires. Voyez Daniel 2:49. Ils sont accus�s d��tre � la fois ingrats et d�sob�issants.

Il ne para�t pas que Daniel ait �t� pr�sent; autrement il n�aurait gu�re pu �chapper � la m�me accusation. Peut-�tre �tait-il absent pour affaires, maladie ou toute autre raison que nous ignorons. Peut-�tre aussi son titre de surintendant des mages le dispensait-il de para�tre � la c�r�monie � laquelle les fonctionnaires civils �taient seuls convoqu�s. Si l�on admet qu�il �tait pr�sent, on peut supposer qu�il ne fut pas compris dans l�accusation port�e contre ses amis, parce qu�il �tait trop puissant et trop solidement �tabli dans la faveur du roi pour que les ennemis des Juifs pussent s�attaquer directement � lui. En tous cas, � supposer que l�histoire f�t invent�e, il n�aurait pas co�t� davantage � l�auteur de faire sauver quatre hommes que trois.

14 � 18 Les accus�s devant le roi

Avec m�pris. Cette traduction, qui se justifie aussi bien que l�autre, nous para�t pr�f�rable � la traduction ordinaire : Est-ce avec intention ? Il n�y a pas d�interrogation dans la phrase.

Si vous �tes pr�ts� La phrase non achev�e peut �tre compl�t�e ainsi : vous �chapperez; ellipse qui se retrouve ailleurs dans l��criture (par exemple Luc 13:9) et chez les classiques. Malgr� son irritation, le roi permet une nouvelle �preuve; il use de m�nagements envers les accus�s, sans doute parce qu�il appr�cie la fid�lit� et la capacit� dont ils font preuve dans l�exercice de leurs fonctions.

Et quel est le Dieu qui� ? Comparez �sa�e 37:10-13.

Et dirent au roi : N�bucadnetsar� C�est ainsi qu�il faut traduire d�apr�s la ponctuation du texte h�breu. Cette interpellation r�pond � celle du roi lui-m�me (verset 14). La r�ponse des Juifs est donc enti�rement calqu�e sur l�apostrophe du roi; cette forme pleine de dignit� n�a rien d�irrespectueux.

Sur ce point� C�est-�-dire sur la question de N�bucadnetsar, fin du verset 15. Comme la suite le montre clairement, les Isra�lites ne peuvent garantir qu�ils seront d�livr�s. C�est l��v�nement seul qui r�pondra pour eux.

Si notre Dieu peut. Ils ne mettent pas en question que leur Dieu n�ait la puissance n�cessaire pour les d�livrer. Seulement ils ne se permettent pas d�opposer leur affirmation : notre Dieu peut, � l�affirmation de N�bucadnetsar : nul Dieu ne peut. Ils remettent au fait, tel qu�il va se passer, la solution de cette question. Mais, quant � eux (verset 18), ils n�h�sitent pas sur ce qu�ils ont � faire. S�ils ne connaissent pas les desseins de Dieu � leur �gard, ils connaissent leur propre devoir. Sobre et ferme r�ponse, exempte de tout fanatisme.

19 � 23 L�ex�cution

Fut rempli de fureur. Le roi n�avait probablement jamais rencontr� une r�sistance aussi formelle � ses volont�s; aussi veut-il que la punition soit �clatante.

Sept fois. Ce chiffre repr�sente ici, comme souvent, la mesure compl�te (Gen�se 4:21; L�vitique 26:18, etc.).

Le mot rendu par tuniques para�t d�signer le v�tement port� imm�diatement sur le corps et descendant jusqu�aux pieds. L��tymologie d�apr�s laquelle ce mot a �t� traduit par pantalons et cale�ons, nous semble moins bien fond�e, et ce genre d�habillement, d�origine perse, n�est pas mentionn� par H�rodote parmi les trois v�tements qu�il attribue, exactement comme notre texte, aux Babyloniens.

Les robes et les manteaux �taient port�s par-dessus la tunique. Apr�s ces pi�ces principales de l�ajustement viennent les autres v�tements, comme chaussures, turbans, etc. Les trois Juifs, ayant d�sob�i comme dignitaires de l�empire, sont jet�s au feu dans leur costume officiel et avec tous les insignes de leur charge. Ce d�tail est express�ment relev� en vue de ce qui sera racont� au verset 27.

Jet�s. La fournaise �tait probablement ouverte par en haut. Elle avait aussi au c�t� (verset 26) une porte, ferm�e par une grille en fer, qui permettait de voir � l�int�rieur et �tait assez grande pour permettre le passage d�un homme.

L�ordre �tait pressant. Cela explique comment ces hommes ne purent pas prendre les pr�cautions n�cessaires.

Tout li�s : la r�p�tition du mot li�s n�est pas inutile, elle pr�pare le mot d�li�s du verset 25. La flamme ne consuma que leurs liens.

Apr�s ce verset la traduction des Septante ajoute au texte h�breu un morceau de 67 versets, d�un caract�re manifestement apocryphe qui renferme une pri�re d�Azaria dans la fournaise, l�explication du miracle par lequel ils furent d�livr�s et le cantique des trois hommes. Le contenu de la pri�re fait allusion aux circonstances de la pers�cution maccab�enne (verset 9), et l�exub�rance du cantique d�actions de gr�ces contraste avec la sobri�t� et la simplicit� du livre de Daniel.

24 � 27 La d�livrance

Fut dans la stupeur. L�impression du roi est indiqu�e d�une fa�on dramatique avant le fait qui l�a produite.

Il se leva : du si�ge sur lequel il �tait assis pendant la c�r�monie et en face de la fournaise.

Ses conseillers. Comparez Daniel 4:36; Daniel 6:7. D�apr�s ces passages, c��taient des ministres de la maison du roi, formant son entourage imm�diat.

Un fils des dieux. N�bucadnetsar parle ici � son point de vue chald�en (voyez le contraste verset 28). Les Chald�ens croyaient � l�existence de dieux inf�rieurs ou demi-dieux, issus du mariage des dieux sup�rieurs.

Serviteurs du Dieu supr�me. Il ne reconna�t pas le Dieu national des H�breux comme le seul vrai Dieu, mais sans se d�partir de son point de vue babylonien et sous l�impression saisissante du fait qui vient d�avoir lieu, il proclame ce Dieu sup�rieur � tous les autres. Comparez Daniel 2:47 l�expression analogue : votre dieu est le Dieu des dieux.

Leurs tuniques. Parmi les v�tements, la tunique est particuli�rement mentionn�e, parce qu�elle �tait faite de l��toffe la plus l�g�re et descendait jusqu�aux pieds.

28 � 30 L�impression produite par cet �v�nement sur N�bucadnetsar

Il y a loin du d�fi qu�il jetait � ce Dieu au verset 15 : Quel est le Dieu qui vous d�livrera de mes mains ? � l�admiration qu�il professe maintenant pour lui.

Son ange; voir au verset 25. Le langage des trois jeunes gens peut avoir influ� sur la mani�re de parler du roi.

En cloaques : comparez Daniel 2:5

Remarques sur le chapitre 3

On a �lev�, contre la r�alit� de l��v�nement racont� dans ce chapitre, de nombreuses objections tir�es soit de sa nature miraculeuse, soit des circonstances du r�cit. Quant � ces derni�res, nous avons vu dans les notes qu�aucun d�tail ne blesse r�ellement les vraisemblances historiques. L�ordre donn� par N�bucadnetsar � tous ses sujets indistinctement de se prosterner devant la statue qu�il avait �lev�e, l�absence du nom de Daniel dans l�accusation port�e contre les Juifs, la pr�sence � cette �poque d�instruments de musique d�origine et de langue grecques, n�ont absolument rien de contraire � la raison ou � l�histoire. Les d�nominations perses des fonctionnaires babyloniens ne prouvent rien contre le fait lui-m�me et peuvent s�expliquer par une r�daction du r�cit faite sous la domination perse.

Plusieurs traits en �change concordent fort bien avec ce que nous savons de la g�ographie, des m�urs et des croyances babyloniennes; ainsi la statue d�or et la plaine de Dura, verset 1; la fournaise, verset 6; les v�tements, verset 21; le terme de fils des dieux, verset 25.

Il nous para�t aussi que si ce r�cit �tait, comme plusieurs le soutiennent, un produit de l�imagination juive au temps des Maccab�es, il trahirait son origine et porterait l�empreinte des circonstances au milieu desquelles il aurait vu le jour. C�est le cas, par exemple, du morceau interpol� par la version des Septante avec lequel il est int�ressant de comparer celui-ci. Pour ne relever que les deux points suivants, la figure et la conduite de N�bucadnetsar, dans notre chapitre comme dans tout le reste du livre, ne rappelle en rien celle d�Antiochus; elle contraste au contraire avec celle-ci; il n�y a pas ici un mot d�une pers�cution religieuse organis�e, ni de Juifs infid�les � la foi.

Enfin, il ne faut pas oublier que le premier livre des Maccab�es (II, 59) met dans la bouche de Mattathias, apr�s un grand nombre d�exemples de fid�lit� tir�s de l�histoire d�Isra�l, la mention de la d�livrance miraculeuse de Hanania, d�Azaria et de Miga�l. Ce t�moignage n�est pas sans valeur, � moins qu�on n�admette une composition tr�s post�rieure du livre des Maccab�es.

Mais c�est plut�t encore la nature du miracle racont� ici, qui, aux yeux d�un grand nombre de commentateurs, est une raison suffisante pour le rel�guer au rang des l�gendes. Ceux qui ne doutent pas de la possibilit� du miracle en lui-m�me ne se laisseront pas arr�ter par une raison de ce genre, et ils examineront uniquement si, pour autant qu�il nous est possible et permis de raisonner sur une semblable question, l�intervention de Dieu s�explique dans les circonstances donn�es. Dans des cas analogues, Dieu n�a pas laiss� sans r�ponse les bravades de ses adversaires, ainsi celles de Pharaon, Exode 5:2, et de Rabsak�, �sa�e 36:15-20. Au temps de l�exil, plus que jamais, il para�trait �tonnant que le Dieu d�Isra�l e�t laiss� son nom sans t�moignage. Un prodige du genre de celui-ci n��tait-il pas conforme � l�int�r�t de sa gloire, compromise aux yeux des pa�ens par la d�faite de son peuple ? Et plus ce prodige �tait inattendu et extraordinaire, plus il devait attirer et pour ainsi dire forcer l�attention populaire, et amener sur la bouche de tous les pa�ens cette exclamation : Il n�y a aucun dieu qui puisse sauver de la sorte ! En m�me temps, Dieu donnait par ce miracle � son peuple ch�ti�, mais non rejet�, un signe visible de sa fid�lit� envers ceux qui lui sont fid�les. Cette intervention manifeste du Dieu des Juifs en faveur des siens dut aussi contribuer � les prot�ger efficacement durant leur captivit�, et par l� � pr�parer leur retour et � assurer le maintien du royaume des cieux sur la terre.

Il nous semble que pour quiconque p�se s�rieusement ces raisons, rien ne l�emp�chera d�admettre le caract�re historique de ce miracle et d�y voir avec l�auteur de l��p�tre aux H�breux (H�breux 11:34) une r�ponse de Dieu � la foi de ses fid�les confesseurs.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Daniel 3". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/daniel-3.html.
 
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