Bible Commentaries
Daniel 5

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versets 1-31

Que tes dons te demeurent. Daniel sent bien que le message qu�il a � transmettre au roi n�est pas de nature � m�riter une r�compense, aussi la refuse-t-il d�avance. Cet exorde devait pr�parer le roi � ce qu�il allait entendre.

Comparez Daniel 2:37-38.

Comparez Daniel 3:4-7; Daniel 3:13-15; Daniel 3:19-23.

Comparez Daniel 4:28-33.

Comparez Daniel 4:34-37.

Bien que tu saches; litt�ralement : parce que tu savais. Il y avait en Belsatsar la volont� bien arr�t�e de ne pas glorifier le vrai Dieu. Si Belsatsar �tait le petit-fils de N�bucadnetsar, il n�est pas �tonnant qu�il f�t au courant de l�histoire de son anc�tre.

Les dieux d�argent, etc. Comparez Deut�ronome 4:28; Psaumes 115:5 et suivants.

Tes voies : ta destin�e.

Le premier de ces trois termes est d�velopp� par les deux suivants : Ton compte est fait : tu as �t� pes� et livr� aux briseurs.

Men�. Forme du participe passif du verbe mena : compter. Ce terme est r�p�t� pour indiquer que le compte est bien r�gl�; et de mani�re � former par sa r�p�tition le premier h�mistiche du vers dont les deux autres mots forment le second.

Tek�l. Forme irr�guli�re du participe passif de tekal : peser, avec allusion � kalal, �tre l�ger.

Le mot, oupharsin, est compos� de la copule ou (et) et de pharsin, participe actif du verbe peras, au pluriel, les briseurs, avec allusion au nom paras, le Perse.

Ton r�gne; c�est-�-dire les jours de ton r�gne.

Comparez Job 31:4-6.

Dans l�explication, au lieu de pharsin il y a per�s, forme du verbe peras semblable � tek�l. Cette substitution de per�spharsin nous para�t venir � l�appui de notre hypoth�se (verset 8, note). Si en effet cette �criture �tait id�ographique, Daniel a d�chiffr� d�abord un caract�re repr�sentant l�id�e de compter, puis un second repr�sentant l�id�e de peser, enfin un troisi�me celle de briser, qu�il rend d�abord par le participe actif les briseurs, verset 25, et ensuite par le passif, verset 28, afin d�obtenir l�assonance de per�s (bris�) avec paras (le Perse).

Ta royaut� a �t� bris�e, et non ton royaume a �t� divis� et donn� aux M�des et aux Perses, comme si les deux nations devaient se partager entre elles l�empire chald�en.

29 et 30 R�compense de Daniel et chute de l�empire

Belsatsar esp�re sans doute qu�en tenant sa promesse au serviteur de Dieu, il pourra obtenir de cette divinit� puissante le retrait de la sentence. Et comme Belsatsar ne trouve pas dans le contenu sinistre du message une raison de retirer ses dons, Daniel peut les accepter sans scrupules; comparez verset 17. Il le fait sans doute en vue de l�influence qu�il est appel� � exercer encore sur les vainqueurs de la Chald�e.

On publia. Cette proclamation peut n�avoir eu lieu que dans le palais m�me et devant les grands rassembl�s.

Nous empruntons le r�cit de la prise de Babylone par Cyrus et de ses pr�paratifs, � un auteur moderne, racontant d�apr�s H�rodote et X�nophon :

Laissant un corps d�observation sous les murs de Babylone, Cyrus s�alla porter � quelques lieues plus haut et ex�cuta sur les bords de l�Euphrate les travaux de d�rivation qui lui avaient si bien r�ussi sur les bords du Gynd�s. Il �tablit des barrages, remit en �tat et agrandit la r�seau des canaux qui faisaient communiquer la rivi�re avec les r�servoirs � moiti� vides, dont la l�gende populaire pla�ait la construction au compte de la reine Nitocris, et se m�nagea la facult� de mettre � sec, en quelques heures, la partie du fleuve qui traverse la ville. Les travaux termin�s, il attendit pour faire �couler l�eau le moment o� les Babyloniens c�l�braient une de leurs grandes f�tes, engagea son arm�e dans le lit � moiti� vide, et se glissa le long des quais � la tomb�e de la nuit. Si les assi�g�s avaient veill� tant soit peu, ils pouvaient prendre l�arm�e perse d�un coup de filet et la d�truire sans qu�il en �chapp�t un seul homme : Cyrus avait compt� sur leur n�gligence et l��v�nement donna raison � sa t�m�rit�. Il trouva les murs d�serts, les portes ouvertes et sans gardes : les sentinelles avaient abandonn� leur poste pour se joindre � la f�te. Le cri de guerre des Perses �clata soudain au milieu des chants de f�te; la foule affol�e se laissa massacrer sans se d�fendre, Bel-sar-oussour p�rit dans la bagarre, le palais royal prit feu. Au point, du jour, Cyrus �tait ma�tre de la ville.

(Masp�ro, Histoire ancienne de l�Orient, page 549.)

Ce verset, d�apr�s le texte aram�en, appartient au chapitre suivant, dont il forme l�introduction.

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Daniel 5". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/daniel-5.html.