Bible Commentaries
Daniel 6

Bible annotéeBible annotée

versets 1-28

Dont Daniel �tait l�un. Darius ne fit ainsi que conserver � Daniel la place que celui-ci avait re�ue de Belsatsar la nuit du festin.

Ce Daniel (comparez versets 5 et 28), si merveilleusement favoris� jusqu�ici.

Un esprit extraordinaire : comparez Daniel 5:12.

Alors. C�est donc uniquement l�intention connue du roi d��tablir Daniel sur tout le royaume qui pousse ces hommes � chercher � le mettre en faute.

La loi de son Dieu, n�est que le moyen dont ils se servent pour arriver � leurs fins. Il n�est pas plus n�cessaire ici qu�au verset 6, de supposer, comme on l�a fait encore r�cemment, que tous les ministres et les satrapes s�assembl�rent � Babylone � cette occasion. Le mot tous n�est employ� qu�au verset 7 (comparez encore verset 21, note).

Tous. Ils s�exprimaient ainsi afin de donner plus de poids � leur proposition, et surtout pour �loigner toute id�e d�exception, sp�cialement par rapport � Daniel. C��tait un mensonge, puisque Daniel n�avait pas �t� consult�, mais ce mensonge fit que le roi ne soup�onna pas les projets de ces hommes. Il croyait Daniel d�accord avec eux.

Ministres du royaume. Ce terme est employ� ici dans le sens g�n�ral de fonctionnaires et non comme au verset 2. Il para�t comprendre les quatre classes. mentionn�es ensuite : les chefs, les satrapes, les conseillers et les gouverneurs. Comparez Daniel 3:2.

Si ce n�est � toi, � roi. Adorer le roi, d�apr�s les id�es religieuses des Perses, n��tait pas chose impie, au contraire. Les auteurs anciens t�moignent que le roi perse �tait r�v�r� comme fils et image des dieux, et m�me comme dieu. Il en �tait de m�me chez les anciens �gyptiens et les �thiopiens; on sait qu�Alexandre-le-Grand se fit rendre en �gypte les honneurs divins. La proposition des ministres ne porte donc rien en soi d�extravagant ou d�invraisemblable. Darius, qui ne connaissait pas les desseins de ses fonctionnaires, accepta leur proposition (verset 9), sans doute comme un moyen excellent d��prouver la fid�lit� de ses nouveaux sujets. Les populations soumises n��taient pas contraintes par l� d�adopter la religion du vainqueur, mais seulement d�accomplir un acte par lequel elles le reconnaissaient comme l�incarnation du Dieu supr�me, victorieux en sa personne de leurs dieux nationaux. Cette conception est parfaitement conforme � la notion antique d�un monarque universel. Seuls les Juifs ne pouvaient sans infid�lit� acc�der � la volont� du souverain.

Le sens de la premi�re partie du verset est : Fais la chose en toutes formes.

Selon la loi du M�de et du Perse. Le premier des rois m�des, D�joces, s��tait appliqu� � faire du roi un personnage sacr�, entour� d�une v�n�ration extraordinaire et dont toutes les paroles, surtout une fois consign�es et enregistr�es, avaient un caract�re irr�vocable (comparez Esther 1:19; Esther 8:8).

L�auteur de Daniel fait la distinction entre une dynastie m�de et une dynastie perse successives (comparez verset 28), mais il ne conna�t qu�un seul royaume et une seule loi. Comparez Daniel 7:5, note.

Au point du jour : � la premi�re lueur de l�aurore.

Dieu vivant. C�est une fa�on de parler propre aux Isra�lites : comparez Psaumes 42:3; Psaumes 84:3; 1 Samuel 17:36; etc. Darius peut l�avoir entendue la veille de la bouche de Daniel. Elle est du reste en rapport �troit avec l�acte que le roi esp�re de la part de ce Dieu, et peut lui avoir �t� inspir�e directement.

Parla avec le roi. Le mot parla dans ce contexte a une valeur particuli�re : cette voix qui part de la fosse est � elle seule une r�ponse.

Ne m�ont fait aucun mal. Litt�ralement : ne m�ont aucunement l�s� parce que je n�avais aucunement l�s� (fin du verset). Daniel n�a pas p�ch� contre l�esprit, mais seulement contre la lettre de l��dit, et le roi sait reconna�tre qu�il a agi comme il l�a fait, non par insubordination envers lui, mais par fid�lit� � Dieu.

Fit retirer. En pr�sence de cette intervention visible du Dieu de Daniel, le roi reprend l�autorit� qui lui appartient. Tout ceci est tr�s psychologique.

Ceux qu�on ex�cute ici ne sont pas tous les fonctionnaires de l�empire, mais ceux qui avaient men� l�affaire � Babylone.

Eux, leurs femmes et leurs enfants. C��tait l�usage en Perse de d�truire la famille enti�re avec le coupable. Comparez le r�cit d�H�rodote, livre III, 119, sur le supplice d�Intaphernes; cela �tait d�fendu chez les Juifs (Deut�ronome 24:16), sauf dans le cas sp�cial d�interdit (Josu� 7:24 et suivants).

25 � 28 Nouvel �dit de Darius

25 � 27

Comparez Daniel 3:28-29; Daniel 4:3.

Notice analogue � celle qui termine le chapitre 1.

Prosp�ra : comparez Daniel 2:48; Daniel 3:30.

Ce Daniel : que ses ennemis voulaient perdre. Cette expression, qui revient trois fois dans le courant du r�cit, exclut la supposition que Daniel lui-m�me en soit le r�dacteur.

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Daniel 6". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/daniel-6.html.