1 � 9 Devoirs qui incombent aux enfants et aux parents, aux esclaves et aux ma�tres
Dans le Seigneur J�sus-Christ, dans le m�me sens et par les m�mes motifs que �ph�siens 5:21; �ph�siens 5:24, notes (comparer Colossiens 3:20).
Juste, et selon la nature, et selon la loi divine, et selon l��vangile dans le Seigneur.
Le premier commandement de la seconde table de la loi, se rapportant aux devoirs envers les hommes; car l�ap�tre n�ignorait pas que le second commandement de la premi�re table a aussi une promesse; � moins qu�il ne la consid�r�t pas comme une promesse faite sp�cialement � l�observation du second commandement, mais plut�t comme une d�claration g�n�rale de la mis�ricorde de Dieu, s�appliquant � toute ob�issance (Exode 20:6).
Deut�ronome 5:16. La terre est celle �?que l��ternel ton Dieu te donne?�, Canaan (Exode 20:12).
Dans ce sens, qui est �videmment celui de la citation, l�ap�tre ne pouvait pas restreindre la promesse � sa signification litt�rale, mais il l�entend d�une mani�re spirituelle, Canaan �tant pour tout Isra�lite �clair� l�image d�une meilleure patrie (H�breux 11:14-16; H�breux 4:8; H�breux 4:9; Matthieu 5:5).
Comparer Colossiens 3:21, o� l�ap�tre ajoute, comme motif de ne pas irriter les enfants (Grec : �?exciter � la col�re?�) : �?afin qu�ils ne perdent pas courage?�.
Dans notre passage se trouve le c�t� positif aussi bien que n�gatif de l�exhortation : Ne pas les irriter, mais les �lever dans la discipline, etc.
Les p�res chr�tiens doivent dans l��ducation de leurs enfants, allier sagement la s�v�rit� et la douceur; la premi�re se trouvera dans la discipline, la seconde dans l�enseignement (ou plut�t avertissement, admonition). Mais il s�agit de la discipline et de l�enseignement du Seigneur, parce que l�une et l�autre doivent �tre p�n�tr�s de son Esprit.� Olshausen
Voir sur cette expression de profond respect 2 Corinthiens 7:15, note.
Il s�agit ici d�esclaves en pr�sence de leurs possesseurs; mais cette ob�issance ne doit pas �tre moins respectueuse lorsque les serviteurs voient des fr�res dans leurs ma�tres (1 Timoth�e 6:1; 1 Timoth�e 6:2).
Ce dernier passage indique aussi le motif pour lequel l�ap�tre revient si souvent sur cette ob�issance des esclaves (Colossiens 3:22; Colossiens 2:9; comparez 1 Pierre 2:18) : c�est �?afin qu�on ne blasph�me point le nom de Dieu et sa doctrine?�, ce qui aurait eu lieu si les esclaves convertis � l��vangile avaient montr� un esprit de r�volte.
Sans doute le christianisme devait n�cessairement amener l�abolition de l�esclavage, mais par son influence spirituelle, du dedans au dehors, et non par la violence (voir l��p�tre � Phil�mon Phil�mon 1:1 et comparez 1 Corinthiens 7:21, note).
Le chr�tien, m�me dans la position la plus humble, a toujours ce sublime motif d�ob�issance, c�est qu�il peut oublier les hommes et se souvenir qu�il sert le Seigneur, qui a fait sa position et dont il voit la volont� dans la t�che qui lui est donn�e � accomplir.
L�ap�tre, parlant ici � la classe la plus malheureuse des hommes, revient quatre fois sur cette pens�e : Ob�issez comme � Christ (�ph�siens 6:5); faisant la volont� de Dieu; comme serviteurs de Dieu (�ph�siens 6:6); servant le Seigneur, avec bonne volont� (�ph�siens 6:7).
Enfin, eussentils m�me des ma�tres qui ne reconna�traient point leur bonne conduite, ce qui n�arrive que trop souvent, ils n�y perdraient rien aupr�s du Seigneur � qui ils regardent (�ph�siens 6:8).
L�ap�tre n�ordonne pas non plus aux ma�tres de lib�rer leurs esclaves; mais, s�ils se p�n�trent de ses injonctions selon l�esprit de l��vangile, cette cons�quence sera in�vitable.
Quel ma�tre chr�tien pourra poss�der ou vendre son fr�re, rachet� comme lui au prix du sang de J�sus, h�ritier avec lui de la vie �ternelle !
Le christianisme suppose l��galit� devant Dieu et la libert� de tous ceux qui croient; il devait t�t ou tard faire r�gner la libert� et l��galit� dans la soci�t�; mais ces fruits, qui n��taient gu�re pr�vus dans l�origine, ont m�ri plus tard, comme tant d�autres.
Ils �taient d�j� renferm�s en principe dans ces deux raisons donn�es ici aux ma�tres de bien traiter leurs esclaves : ils ont eux-m�mes leur Ma�tre (Grec : �?Seigneur?�) dans le ciel, et devant lui ma�tres et esclaves sont �gaux.
Une variante porte : �?leur Ma�tre et le v�tre�?�
Ces exhortations, du reste, malgr� les diff�rences de position, sont parfaitement applicables aux rapports actuels des ma�tres et des serviteurs.
Plan
III. Conclusion
Tychique est envoy� aux Eph�siens afin que, connaissant l��tat de l�ap�tre, ils soient consol�s (21, 22).
V�ux et pri�re de Paul pour ses fr�res (23, 24).
21 � 24 conclusion
Vous aussi, c�est-�-dire aussi bien que les Colossiens, auxquels il �crivait en m�me temps (voir l�introduction).
Sur Tychique, qui se trouvait pr�s de l�ap�tre, voir : Actes 20:4; Colossiens 4:7; Colossiens 4:8; 2 Timoth�e 4:12; 2 Timoth�e 3:12.
En vous apportant de mes nouvelles, et en g�n�ral, qu�il vous console par sa pr�sence, par les dons de sa foi.
La paix, qui ne subsiste que dans une communion habituelle avec Dieu, augmente l�amour pour lui dans le c�ur du fid�le.
L�une et l�autre sont produits par la foi, don de Dieu, que l�on peut et doit toujours souhaiter, m�me � ceux qui croient d�j�, car il faut que tous les �l�ments de la vie int�rieure soient constamment en progr�s.
La source in�puisable de toutes ces gr�ces, c�est Dieu le P�re et J�sus-Christ le Seigneur.
La pri�re s�adresse � Christ aussi bien qu�� Dieu, preuve de son �ternelle divinit� (comparer 2 Corinthiens 13:13, note).
Grec : �?en incorruptibilit�?�, dans cette puissance de vie divine et imp�rissable que Christ a mise au jour par son �vangile (2 Timoth�e 1:10)
L�amour du vrai chr�tien pour son Sauveur participe pleinement de cette vertu, fruit de l�Esprit de Dieu, et ne saurait jamais cesser. � ceux qui aiment ainsi J�sus, Paul souhaite la gr�ce :
la gr�ce qui est l�effet de l�amour de J�sus-Christ pour nous, et qui devient encore la r�compense de notre amour pour lui. On doit tout attendre de lui quand on l�aime, tout craindre quand on ne l�aime pas.� (1 Corinthiens 16:22) Quesnel
versets 1-24
1 � 9 Devoirs qui incombent aux enfants et aux parents, aux esclaves et aux ma�tres
Dans le Seigneur J�sus-Christ, dans le m�me sens et par les m�mes motifs que �ph�siens 5:21; �ph�siens 5:24, notes (comparer Colossiens 3:20).
Juste, et selon la nature, et selon la loi divine, et selon l��vangile dans le Seigneur.
Le premier commandement de la seconde table de la loi, se rapportant aux devoirs envers les hommes; car l�ap�tre n�ignorait pas que le second commandement de la premi�re table a aussi une promesse; � moins qu�il ne la consid�r�t pas comme une promesse faite sp�cialement � l�observation du second commandement, mais plut�t comme une d�claration g�n�rale de la mis�ricorde de Dieu, s�appliquant � toute ob�issance (Exode 20:6).
Deut�ronome 5:16. La terre est celle �?que l��ternel ton Dieu te donne?�, Canaan (Exode 20:12).
Dans ce sens, qui est �videmment celui de la citation, l�ap�tre ne pouvait pas restreindre la promesse � sa signification litt�rale, mais il l�entend d�une mani�re spirituelle, Canaan �tant pour tout Isra�lite �clair� l�image d�une meilleure patrie (H�breux 11:14-16; H�breux 4:8; H�breux 4:9; Matthieu 5:5).
Comparer Colossiens 3:21, o� l�ap�tre ajoute, comme motif de ne pas irriter les enfants (Grec : �?exciter � la col�re?�) : �?afin qu�ils ne perdent pas courage?�.
Dans notre passage se trouve le c�t� positif aussi bien que n�gatif de l�exhortation : Ne pas les irriter, mais les �lever dans la discipline, etc.
Voir sur cette expression de profond respect 2 Corinthiens 7:15, note.
Il s�agit ici d�esclaves en pr�sence de leurs possesseurs; mais cette ob�issance ne doit pas �tre moins respectueuse lorsque les serviteurs voient des fr�res dans leurs ma�tres (1 Timoth�e 6:1; 1 Timoth�e 6:2).
Ce dernier passage indique aussi le motif pour lequel l�ap�tre revient si souvent sur cette ob�issance des esclaves (Colossiens 3:22; Colossiens 2:9; comparez 1 Pierre 2:18) : c�est �?afin qu�on ne blasph�me point le nom de Dieu et sa doctrine?�, ce qui aurait eu lieu si les esclaves convertis � l��vangile avaient montr� un esprit de r�volte.
Sans doute le christianisme devait n�cessairement amener l�abolition de l�esclavage, mais par son influence spirituelle, du dedans au dehors, et non par la violence (voir l��p�tre � Phil�mon Phil�mon 1:1 et comparez 1 Corinthiens 7:21, note).
Le chr�tien, m�me dans la position la plus humble, a toujours ce sublime motif d�ob�issance, c�est qu�il peut oublier les hommes et se souvenir qu�il sert le Seigneur, qui a fait sa position et dont il voit la volont� dans la t�che qui lui est donn�e � accomplir.
L�ap�tre, parlant ici � la classe la plus malheureuse des hommes, revient quatre fois sur cette pens�e : Ob�issez comme � Christ (�ph�siens 6:5); faisant la volont� de Dieu; comme serviteurs de Dieu (�ph�siens 6:6); servant le Seigneur, avec bonne volont� (�ph�siens 6:7).
Enfin, eussentils m�me des ma�tres qui ne reconna�traient point leur bonne conduite, ce qui n�arrive que trop souvent, ils n�y perdraient rien aupr�s du Seigneur � qui ils regardent (�ph�siens 6:8).
L�ap�tre n�ordonne pas non plus aux ma�tres de lib�rer leurs esclaves; mais, s�ils se p�n�trent de ses injonctions selon l�esprit de l��vangile, cette cons�quence sera in�vitable.
Quel ma�tre chr�tien pourra poss�der ou vendre son fr�re, rachet� comme lui au prix du sang de J�sus, h�ritier avec lui de la vie �ternelle !
Le christianisme suppose l��galit� devant Dieu et la libert� de tous ceux qui croient; il devait t�t ou tard faire r�gner la libert� et l��galit� dans la soci�t�; mais ces fruits, qui n��taient gu�re pr�vus dans l�origine, ont m�ri plus tard, comme tant d�autres.
Ils �taient d�j� renferm�s en principe dans ces deux raisons donn�es ici aux ma�tres de bien traiter leurs esclaves : ils ont eux-m�mes leur Ma�tre (Grec : �?Seigneur?�) dans le ciel, et devant lui ma�tres et esclaves sont �gaux.
Une variante porte : �?leur Ma�tre et le v�tre�?�
Ces exhortations, du reste, malgr� les diff�rences de position, sont parfaitement applicables aux rapports actuels des ma�tres et des serviteurs.
Plan
III. Conclusion
Tychique est envoy� aux Eph�siens afin que, connaissant l��tat de l�ap�tre, ils soient consol�s (21, 22).
V�ux et pri�re de Paul pour ses fr�res (23, 24).
21 � 24 conclusion
Vous aussi, c�est-�-dire aussi bien que les Colossiens, auxquels il �crivait en m�me temps (voir l�introduction).
Sur Tychique, qui se trouvait pr�s de l�ap�tre, voir : Actes 20:4; Colossiens 4:7; Colossiens 4:8; 2 Timoth�e 4:12; 2 Timoth�e 3:12.
En vous apportant de mes nouvelles, et en g�n�ral, qu�il vous console par sa pr�sence, par les dons de sa foi.
La paix, qui ne subsiste que dans une communion habituelle avec Dieu, augmente l�amour pour lui dans le c�ur du fid�le.
L�une et l�autre sont produits par la foi, don de Dieu, que l�on peut et doit toujours souhaiter, m�me � ceux qui croient d�j�, car il faut que tous les �l�ments de la vie int�rieure soient constamment en progr�s.
La source in�puisable de toutes ces gr�ces, c�est Dieu le P�re et J�sus-Christ le Seigneur.
La pri�re s�adresse � Christ aussi bien qu�� Dieu, preuve de son �ternelle divinit� (comparer 2 Corinthiens 13:13, note).
Grec : �?en incorruptibilit�?�, dans cette puissance de vie divine et imp�rissable que Christ a mise au jour par son �vangile (2 Timoth�e 1:10)
L�amour du vrai chr�tien pour son Sauveur participe pleinement de cette vertu, fruit de l�Esprit de Dieu, et ne saurait jamais cesser. � ceux qui aiment ainsi J�sus, Paul souhaite la gr�ce :