Bible Commentaries
Esther 6

Bible annotéeBible annotée

versets 1-14

Le livre des chroniques, litt�ralement : le livre des m�moires des �v�nements quotidiens. Voir Esdras 4:15.

Comparez Esther 2:21-23, o� le premier des conjur�s est appel� Bigthan.

On trouva. Ici, comme dans l�insomnie du verset 1, se montre le doigt de Dieu.

Les gens du roi : voir Esther 2:2.

On n�a rien fait pour lui. Et pourtant en Perse on r�compensait magnifiquement les personnes qui avaient bien m�rit� du roi; leurs noms �taient inscrits dans un r�le sp�cial (H�rodote VIII, 85; Ill, 140; Thucyde I, 138). Toutefois la r�compense se faisait parfois attendre (H�rodote V, 11).

Le matin �tait arriv� et Haman �tait d�j� dans la cour ext�rieure, o� se tenaient, jusqu�� ce qu�ils fussent appel�s, ceux qui voulaient obtenir une audience du roi (Esther 4:11; Esther 5:1). Mais c�est pr�cis�ment cet empressement qui lui vaut son premier �chec, au moment m�me o� il se croit arriv� au comble de ses v�ux.

Si ce n�est � moi ? litt�ralement : Plut�t qu�� moi ? Nous avons ici une expression (jother) qui ne se trouve plus que dans l�Eccl�siaste.

Ici aussi, comme Esther 5:7, la construction de la phrase est bris�e.

Que le roi a port�, et non pas tel que le roi en porte. Plutarque, dans la vie d�Artaxerx�s, paragraphe 5, raconte que Tiribaze obtint comme une gr�ce signal�e que le roi lui donn�t son v�tement; mais en le lui donnant le roi lui interdit de jamais le porter. Haman esp�rait rev�tir l�habit du roi (verset 9).

Et un cheval� Voir 1 Rois 1:33.

La couronne royale. On trouve repr�sent�s sur les monuments assyriens des chevaux portant sur la t�te un ornement � trois pointes, en forme de couronne.

L�un des grands seigneurs. Choisi pour cet office, Haman ne pourra se plaindre : il fonctionnera comme l�un des grands de l�empire.

Qu�on crie devant lui; comparez Gen�se 41:43.

Le Juif. Le roi a appris pendant la nuit, par la lecture qui lui a �t� faite, que Mardoch�e �tait Juif, et, quand il s�est inform� de ce qu�on avait fait pour lui, il aura appris �galement qu�il n�avait depuis longtemps qu�un modeste emploi � la porte du palais (Esther 2:11, note). Mais a-t-il donc oubli� qu�il avait lui-m�me livr� les Juifs � Haman et qu�ils �taient tous vou�s � la mort par un �dit irr�vocable ? Ou bien entend-il faire une exception en faveur de celui qui lui a sauv� la vie ? Quoi qu�il en soit, c�est d�j� ici le secours d�en-haut.

Se rendit en h�te : pour d�charger son c�ur avant d��tre oblig� d�aller au festin de la reine.

T�te voil�e : signe de confusion profonde et de deuil (2 Samuel 15:30; J�r�mie 14:4).

Haman trouve aupr�s de ses amis tout autre chose que des consolations. Il y avait parmi eux des mages qui, voyant un Juif pareillement honor� par le roi, se souviennent peut-�tre de la protection sp�ciale dont les Juifs ont �t� les objets de la part de Dieu, par exemple dans le temps de N�bucadnetsar et de Daniel. Le changement subit qui s�est produit dans les sentiments du roi suffirait d�ailleurs � expliquer leur prompte volte-face. Quelle diff�rence entre la constance que la foi donne � Mardoch�e et la versatilit� de ces pa�ens ! Le passage Esther 5:13 fait ici difficult�, car l� d�j� Haman a parl� de Mardoch�e comme d�un Juif. Il semble que l�extraordinaire honneur rendu � Mardoch�e leur ait ouvert les yeux sur la valeur et la signification de sa nationalit�.

L�entretien est subitement interrompu. L�heure du festin a sonn�. Haman doit s�y rendre moins joyeux que sa femme ne l�avait dit (Esther 5:14).

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Esther 6". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/esther-6.html.