Bible Commentaries
Esther 7

Bible annotéeBible annotée

versets 1-10

Le second jour encore : comme Esther 5:6.

Si Esther demande sa vie avant celle de son peuple, ce n�est pas par �go�sme ou par crainte de la mort, mais afin de faire sur le roi une plus forte impression : Esther lui importe plus que le peuple juif tout entier. Maintenant la reine est oblig�e de r�v�ler son origine.

Vendus. Voir Esther 3:9 et Esther 4:7.

Pour �tre extermin�s, �gorg�s et d�truits : les trois m�mes verbes que Esther 3:13.

Compenser le dommage fait au roi. Notre traduction de cette phrase difficile a l�avantage de conserver au mot n�zek le sens de dommage, que chacun lui donne dans Esdras 4:13; Esdras 4:22 : Je garderais le silence s�il ne s�agissait que de nous et de notre libert�. Mais il s�agit du roi que notre mort appauvrira, et voil� pourquoi je parle. D�autres entendent : L�oppresseur ne vaut pas la peine que je trouble le roi par mon accusation. Mais d�o� viendrait cette note m�prisante, s�agissant d�un homme capable d�enlever la libert� ou la vie � tout un peuple ?

Litt�ralement : Et le roi Assu�rus dit et dit � Esther, la reine. Ce d�sordre dans la construction marque l��motion du roi. Le roi �clate. Mais il ne donne pas � Haman l�occasion de se justifier; c�est � la reine qu�il parle.

Qui est-il ? Le roi ne peut ni l�ignorer ni le croire.

Dans le jardin. �chauff� par le vin et la col�re, le roi sort au grand air (Esther 1:5).

�tait arr�t�e. La sortie du roi renfermait implicitement un jugement de condamnation et Haman s�en rend bien compte.

Si l�on se souvient avec quelle r�serve les rois de Perse voulaient qu�on en us�t avec leurs femmes, et qu�ils condamnaient � mort non seulement ceux qui avaient os� les approcher ou les toucher, ou simplement s�approcher de leur liti�re, on jugera du transport de Xerx�s en cette occasion et de la d�tresse qui avait pouss� Haman � une pareille imprudence.

La parole : la sentence de mort qui n�est pas rapport�e, mais qui suivit imm�diatement la question qui pr�c�de. Esther, � supposer qu�elle eut voulu enlever au roi son injuste soup�on, n�eut pas le temps d�intervenir.

Le visage, et non pas la t�te seulement, comme Esther 6:12. On traitait ainsi ceux qu�on conduisait au supplice. Le voile privant de la lumi�re �tait l�image des t�n�bres de la mort qui allaient recevoir le condamn�. Philotas accus� de haute trahison fut conduit la t�te voil�e devant Alexandre (Quinte-Curce, VI). Chez les Romains, le juge disait � l�ex�cuteur en lui livrant le coupable : Va, licteur, attache-lui les mains, voile-lui la t�te et suspends-le � l�arbre de malheur !

Les rois de Perse �taient autoris�s � faire mourir sans forme de proc�s ceux de leurs sujets qu�ils trouvaient � propos, parce qu�ils les regardaient tous comme leurs esclaves. D�ailleurs le vrai crime d�Haman �tait notoire et avou� du coupable.

Harbona : le m�me que Esther 1:10.

Voici m�me : pr�cis�ment. On a quelquefois vu davantage dans ce mot m�me, qui signifie proprement aussi : � diverses autres accusations �lev�es par divers assistants contre Haman, Harbona ajouterait celle-ci : Il voulait pendre le sauveur du roi !

Haman n�est plus; mais le massacre des Juifs est et demeure ordonn� dans tout l�empire.

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Esther 7". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/esther-7.html.