Le peuple perse craint le peuple juif (verset 2); les autorit�s perses craignent l�autorit� supr�me (Mardoch�e) et soutiennent les Juifs. D�autant plus grande fut la folie de ceux qui, n�anmoins, dans leur haine, se pr�valurent du premier �dit.
7 � 10
La terminaison datha de beaucoup de ces noms signifie donn� ce qui rappelle notre D�odat, Dieu donn�. Parschandatha signifie : donn� � la pri�re; Poratha (Pordatha) : donn� par le sort Aridatha : donn� par Hari ou Vichnou.
Ne touch�rent pas au butin : malgr� l�autorisation du roi (Esther 8:11). Il ne s�agissait pour eux que de se d�fendre.
Voir Esther 5:6 et Esther 7:2.
Le caract�re d�Esther ne permet pas de penser qu�il y ait chez elle d�sir de vengeance. Sa demande s�explique si l�on admet que, dans certains quartiers de la capitale, des dispositions mena�antes continuaient � se manifester.
Qu�on pende au bois les dix fils d�Haman : quoique d�j� morts; il s�agit de triompher pleinement en les livrant � une plus grande ignominie. Voir H�rodote VI, 30; VII, 238; ce dernier passage se rapporte au fameux L�onidas, dont Xerx�s fit suspendre � une croix le corps qui avait �t� trouv� parmi les morts apr�s le combat des Thermopyles.
Ne touch�rent pas au butin. Voir verset 10.
Se d�livr�rent de leurs ennemis, litt�ralement : se repos�rent ou se procur�rent du repos de leurs ennemis. Nous retrouvons aux versets 17 et 18 cette notion de repos. Les Juifs de la campagne eurent du rel�che de leurs inqui�tudes le 14 Adar, et ceux de Suse le 15 Adar.
Des pr�sents : des portions aux pauvres gens (verset 22), qui ne peuvent se r�jouir en faisant eux-m�mes un festin (N�h�mie 8:10).
20 � 28 Une lettre de Mardoch�e � tous ses compatriotes institue officiellement la f�te de Purim
Toutes ces choses : non pas le livre d�Esther depuis Esther 1:1 jusqu�� Esther 9:19, mais les �v�nements qui viennent de se passer, et en particulier la d�livrance des Juifs, � Suse, le 15, dans le reste de l�empire le 14 Adar. Mardoch�e n��tait ni de la tribu royale, ni de la tribu sacerdotale, mais sa haute position � la cour lui donnait de fait toute autorit� sur ses compatriotes. Toutefois le Talmud de J�rusalem rapporte qu�en Palestine la f�te de Purim ne s�introduisit pas sans la s�rieuse opposition de 85 Anciens et de 30 proph�tes, qui sans doute y voyaient une innovation extra-l�gale. Cependant 2 Maccab�es 15.37 semble prouver que vers le milieu du deuxi�me si�cle avant J�sus-Christ elle se c�l�brait g�n�ralement, et Jos�phe l�affirme pour son temps (Antiquit�s Juda�ques, XI, 6, 13).
Les Juifs n�auraient peut-�tre pas, sans la lettre de Mardoch�e, continu� ce qu�ils avaient spontan�ment fait une premi�re fois (versets 17 et 18).
24 et 25 Courte r�capitulation de l�occasion de cette f�te
De tous les Juifs. Cela concerne donc la nation dans sa totalit�.
[Esther]. D�autres traduisent : Et quand la chose parvint au roi.
D�but du verset : Justification du nom de Purim donn� � cette f�te. Voir Esther 3:7.
Fin du verset : Solidit� de cette institution.
Les Juifs ont deux puissants motifs pour c�l�brer cette f�te dans tous les temps : la lettre de Mardoch�e et leurs propres souvenirs.
Tous ceux qui s�attacheraient � eux : les pros�lytes.
29 � 32
Seconde lettre, d�Esther et de Mardoch�e, insistant sur le c�t� s�rieux de cette f�te (verset 31), lequel risquait d��tre laiss� dans l�ombre. Le contenu de cette seconde circulaire est r�sum� versets 30 � 32. Esther est ici nomm�e la premi�re. Et en effet il est souvent parl� dans le Talmud du je�ne de Purim sous le nom de je�ne d�Esther.
Fille d�Abiha�l : Esther 2:15.
Avec insistance. Ils sentaient que la chose plairait moins g�n�ralement.
Et des lettres : 127 exemplaires de cette seconde lettre.
Paix. Pas de lettres sans des souhaits de paix et de prosp�rit�.
Fid�lit�. Exhortation � c�l�brer cette f�te d�une mani�re digne des faits qu�elle devait comm�morer; or il y avait eu des je�nes et des pleurs (Esther 4:3) avant les r�jouissances.
Pour confirmer. Ce n��tait pas quelque chose de nouveau que ces jours de je�ne; voir Esther 4:16.
Leur date pr�cise, respective, probablement un jour de je�ne d�abord, le 13 Adar, et les r�jouissances ensuite.
versets 1-32
Le peuple perse craint le peuple juif (verset 2); les autorit�s perses craignent l�autorit� supr�me (Mardoch�e) et soutiennent les Juifs. D�autant plus grande fut la folie de ceux qui, n�anmoins, dans leur haine, se pr�valurent du premier �dit.
7 � 10
La terminaison datha de beaucoup de ces noms signifie donn� ce qui rappelle notre D�odat, Dieu donn�. Parschandatha signifie : donn� � la pri�re; Poratha (Pordatha) : donn� par le sort Aridatha : donn� par Hari ou Vichnou.
Ne touch�rent pas au butin : malgr� l�autorisation du roi (Esther 8:11). Il ne s�agissait pour eux que de se d�fendre.
Voir Esther 5:6 et Esther 7:2.
Le caract�re d�Esther ne permet pas de penser qu�il y ait chez elle d�sir de vengeance. Sa demande s�explique si l�on admet que, dans certains quartiers de la capitale, des dispositions mena�antes continuaient � se manifester.
Qu�on pende au bois les dix fils d�Haman : quoique d�j� morts; il s�agit de triompher pleinement en les livrant � une plus grande ignominie. Voir H�rodote VI, 30; VII, 238; ce dernier passage se rapporte au fameux L�onidas, dont Xerx�s fit suspendre � une croix le corps qui avait �t� trouv� parmi les morts apr�s le combat des Thermopyles.
Ne touch�rent pas au butin. Voir verset 10.
Se d�livr�rent de leurs ennemis, litt�ralement : se repos�rent ou se procur�rent du repos de leurs ennemis. Nous retrouvons aux versets 17 et 18 cette notion de repos. Les Juifs de la campagne eurent du rel�che de leurs inqui�tudes le 14 Adar, et ceux de Suse le 15 Adar.
Des pr�sents : des portions aux pauvres gens (verset 22), qui ne peuvent se r�jouir en faisant eux-m�mes un festin (N�h�mie 8:10).
20 � 28 Une lettre de Mardoch�e � tous ses compatriotes institue officiellement la f�te de Purim
Toutes ces choses : non pas le livre d�Esther depuis Esther 1:1 jusqu�� Esther 9:19, mais les �v�nements qui viennent de se passer, et en particulier la d�livrance des Juifs, � Suse, le 15, dans le reste de l�empire le 14 Adar. Mardoch�e n��tait ni de la tribu royale, ni de la tribu sacerdotale, mais sa haute position � la cour lui donnait de fait toute autorit� sur ses compatriotes. Toutefois le Talmud de J�rusalem rapporte qu�en Palestine la f�te de Purim ne s�introduisit pas sans la s�rieuse opposition de 85 Anciens et de 30 proph�tes, qui sans doute y voyaient une innovation extra-l�gale. Cependant 2 Maccab�es 15.37 semble prouver que vers le milieu du deuxi�me si�cle avant J�sus-Christ elle se c�l�brait g�n�ralement, et Jos�phe l�affirme pour son temps (Antiquit�s Juda�ques, XI, 6, 13).
Les Juifs n�auraient peut-�tre pas, sans la lettre de Mardoch�e, continu� ce qu�ils avaient spontan�ment fait une premi�re fois (versets 17 et 18).
24 et 25 Courte r�capitulation de l�occasion de cette f�te
De tous les Juifs. Cela concerne donc la nation dans sa totalit�.
[Esther]. D�autres traduisent : Et quand la chose parvint au roi.
D�but du verset : Justification du nom de Purim donn� � cette f�te. Voir Esther 3:7.
Fin du verset : Solidit� de cette institution.
Les Juifs ont deux puissants motifs pour c�l�brer cette f�te dans tous les temps : la lettre de Mardoch�e et leurs propres souvenirs.
Tous ceux qui s�attacheraient � eux : les pros�lytes.
29 � 32
Seconde lettre, d�Esther et de Mardoch�e, insistant sur le c�t� s�rieux de cette f�te (verset 31), lequel risquait d��tre laiss� dans l�ombre. Le contenu de cette seconde circulaire est r�sum� versets 30 � 32. Esther est ici nomm�e la premi�re. Et en effet il est souvent parl� dans le Talmud du je�ne de Purim sous le nom de je�ne d�Esther.
Fille d�Abiha�l : Esther 2:15.
Avec insistance. Ils sentaient que la chose plairait moins g�n�ralement.
Et des lettres : 127 exemplaires de cette seconde lettre.
Paix. Pas de lettres sans des souhaits de paix et de prosp�rit�.
Fid�lit�. Exhortation � c�l�brer cette f�te d�une mani�re digne des faits qu�elle devait comm�morer; or il y avait eu des je�nes et des pleurs (Esther 4:3) avant les r�jouissances.
Pour confirmer. Ce n��tait pas quelque chose de nouveau que ces jours de je�ne; voir Esther 4:16.
Leur date pr�cise, respective, probablement un jour de je�ne d�abord, le 13 Adar, et les r�jouissances ensuite.