Pour consulter Dieu : pour conna�tre la d�cision de Dieu sur chaque cas litigieux. �tant en relation particuli�re avec Dieu, Mo�se �tait envisag� comme l�organe de la justice et de la sagesse divines.
Et je leur fais conna�tre� Mo�se profitait de chaque cas particulier pour graver dans le c�ur du peuple les r�gles g�n�rales du droit et de l��quit�, dont il puisait lui-m�me la connaissance aupr�s de son Dieu.
Et le peuple� On peut entendre ces mots dans ce sens : Une fois que tu auras succomb�, c�en sera bient�t fait du peuple dont l�existence d�pend de la tienne.
Mais la plupart comprennent ainsi : Oblig� d�attendre si longtemps une d�cision, les gens se fatigueront et finiront par se faire justice � eux-m�mes, ce qui conduira � une dissolution g�n�rale.
19 et 20
Il est tr�s convenable que Mo�se communique au peuple les r�gles g�n�rales pour l�administration de la justice, telles que Dieu lui-m�me les lui enseigne.
21 et 22
Mais quant � l�application de ces principes aux cas particuliers, il doit s�en d�charger sur des juges choisis dans ce but et rev�tus d�une comp�tence plus ou moins grande.
Chefs de milliers� Une telle institution est parfaitement conforme � l�organisation patriarcale des tribus nomades, qui sont r�unies par clans ou groupes de familles, par groupes de clans, etc.
Il est probable que les chiffres 10, 50, 100, 1000 devaient correspondre autant que possible � ces divisions naturelles. C�est ce qui ressort de Deut�ronome 1:13, o� est d�crite la mani�re dont Mo�se proc�da pour instituer les juges. En arabe une dizaine signifie une famille, et le nom de milliers �tait chez les Juifs celui des branches de la tribu (Nombres 1:16; Mich�e 5:1).
On peut conclure de la distinction que Mo�se �tablit au verset 22, entre les affaires qui doivent lui revenir et celles qui seront de la comp�tence des juges inf�rieurs, que c��tait de l�importance des affaires que r�sultait le degr� plus ou moins �lev� du tribunal auquel elles �taient soumises. Le juge de l�ordre plus �lev� fonctionnait sans doute aussi en cas d�appel de la sentence rendue par le juge d�ordre inf�rieur.
Et que Dieu te donne des ordres. J�thro n�a donn� qu�un conseil; pour que ce conseil devienne un ordre, il faut que, pr�sent� � Dieu par Mo�se, Dieu le ratifie.
Viendra en paix en son lieu. Plusieurs entendent par ce lieu la terre de Canaan o� le peuple arrivera heureusement. Mais ce sens ne convient ni � la bouche dans laquelle ce mot est plac�, ni au contexte. Le sens est d�termin� par le verset 14. Le peuple ne sera plus oblig� d�attendre l� tout le jour; l�affaire promptement r�gl�e, chacun pourra retourner en paix dans sa tente.
Pour l�ex�cution de cette mesure, voir Deut�ronome 1:13 et suivants. Mo�se remit le choix des juges au peuple lui-m�me, et ce fut lui qui les installa; comparez Actes 6:3-6, la nomination des diacres par l��glise et leur installation par les ap�tres. Cet acte ne put �tre accompli que pendant l�ann�e pass�e au Sina�. Nous voyons par Nombres 31:14 l�existence d�une organisation militaire semblable en Isra�l.
Apr�s avoir donn� ce conseil salutaire, J�thro repartit pour le Midi, o� il habitait (Exode 3:1, note), tandis que Mo�se se remettait en marche pour le Sina�.
versets 1-27
Pour consulter Dieu : pour conna�tre la d�cision de Dieu sur chaque cas litigieux. �tant en relation particuli�re avec Dieu, Mo�se �tait envisag� comme l�organe de la justice et de la sagesse divines.
Et je leur fais conna�tre� Mo�se profitait de chaque cas particulier pour graver dans le c�ur du peuple les r�gles g�n�rales du droit et de l��quit�, dont il puisait lui-m�me la connaissance aupr�s de son Dieu.
Et le peuple� On peut entendre ces mots dans ce sens : Une fois que tu auras succomb�, c�en sera bient�t fait du peuple dont l�existence d�pend de la tienne.
Mais la plupart comprennent ainsi : Oblig� d�attendre si longtemps une d�cision, les gens se fatigueront et finiront par se faire justice � eux-m�mes, ce qui conduira � une dissolution g�n�rale.
19 et 20
Il est tr�s convenable que Mo�se communique au peuple les r�gles g�n�rales pour l�administration de la justice, telles que Dieu lui-m�me les lui enseigne.
21 et 22
Mais quant � l�application de ces principes aux cas particuliers, il doit s�en d�charger sur des juges choisis dans ce but et rev�tus d�une comp�tence plus ou moins grande.
Chefs de milliers� Une telle institution est parfaitement conforme � l�organisation patriarcale des tribus nomades, qui sont r�unies par clans ou groupes de familles, par groupes de clans, etc.
Il est probable que les chiffres 10, 50, 100, 1000 devaient correspondre autant que possible � ces divisions naturelles. C�est ce qui ressort de Deut�ronome 1:13, o� est d�crite la mani�re dont Mo�se proc�da pour instituer les juges. En arabe une dizaine signifie une famille, et le nom de milliers �tait chez les Juifs celui des branches de la tribu (Nombres 1:16; Mich�e 5:1).
On peut conclure de la distinction que Mo�se �tablit au verset 22, entre les affaires qui doivent lui revenir et celles qui seront de la comp�tence des juges inf�rieurs, que c��tait de l�importance des affaires que r�sultait le degr� plus ou moins �lev� du tribunal auquel elles �taient soumises. Le juge de l�ordre plus �lev� fonctionnait sans doute aussi en cas d�appel de la sentence rendue par le juge d�ordre inf�rieur.
Et que Dieu te donne des ordres. J�thro n�a donn� qu�un conseil; pour que ce conseil devienne un ordre, il faut que, pr�sent� � Dieu par Mo�se, Dieu le ratifie.
Viendra en paix en son lieu. Plusieurs entendent par ce lieu la terre de Canaan o� le peuple arrivera heureusement. Mais ce sens ne convient ni � la bouche dans laquelle ce mot est plac�, ni au contexte. Le sens est d�termin� par le verset 14. Le peuple ne sera plus oblig� d�attendre l� tout le jour; l�affaire promptement r�gl�e, chacun pourra retourner en paix dans sa tente.
Pour l�ex�cution de cette mesure, voir Deut�ronome 1:13 et suivants. Mo�se remit le choix des juges au peuple lui-m�me, et ce fut lui qui les installa; comparez Actes 6:3-6, la nomination des diacres par l��glise et leur installation par les ap�tres. Cet acte ne put �tre accompli que pendant l�ann�e pass�e au Sina�. Nous voyons par Nombres 31:14 l�existence d�une organisation militaire semblable en Isra�l.
Apr�s avoir donn� ce conseil salutaire, J�thro repartit pour le Midi, o� il habitait (Exode 3:1, note), tandis que Mo�se se remettait en marche pour le Sina�.