Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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versets 1-32
Dans le texte h�breu, les quatre premiers versets de ce chapitre appartiennent encore, au chapitre 7, de sorte que le verset 1 dans l�h�breu correspond au verset 5 de notre traduction et ainsi de suite.
Les petites grenouilles, appel�es grenouilles du Nil, et dont le nom �gyptien est pareil au nom h�breu employ� ici, sortent ordinairement du fleuve au moment o� l�inondation commence � diminuer. La production de ces grenouilles est si consid�rable que les anciens les croyaient produites par le limon m�me du fleuve. � l�ordinaire, les ibis les mangent promptement et pr�servent ainsi le pays du fl�au d�crit dans l�Exode.
Mais, dans le cas actuel. il n�est pas n�cessaire d�attribuer l�apparition des grenouilles au d�bordement. Elle peut en �tre compl�tement ind�pendante. On a observ� des fl�aux semblables dans d�autres pays qui n�offrent aucun ph�nom�ne analogue au d�bordement du Nil; Varron parle d�une ville de la Gaule, et Justin d�une ville de Thrace, qui furent tellement envahies par les grenouilles que les habitants durent les abandonner.
Il est possible que le fl�au f�t en relation avec l�alt�ration de l�eau du Nil, en ce sens qu�en se corrompant elle avait fait sortir en masse les grenouilles des marais, des �tangs, des canaux et du lit m�me du fleuve. Le court intervalle d�une semaine qui s�para cette plaie de la pr�c�dente conduit � �tablir une relation entre l�une et l�autre. Cette plaie est rappel�e ainsi que plusieurs autres, Psaumes 78:44-51; Psaumes 105:26-36
On a fait observer que les �gyptiens adoraient une d�esse H�ki qu�on repr�sentait avec une t�te de grenouille et qui �tait cens�e d�livrer l��gypte de cet animal. Cette plaie ferait �clater son impuissance.
Tes fours. Ou bien les fours sont creus�s dans la terre, au milieu de la maison, et garnis d�argile; ou bien c��taient de grands vases de pierre d�environ un m�tre de haut qu�on remplissait de braises et sur les parois ext�rieures desquels on appliquait la p�te.
Lors m�me que les magiciens cette fois encore ont imit� le miracle, Pharaon se montre dispos� � c�der. C�est que ces quelques nouvelles grenouilles amen�es par eux ne le d�livraient pas des anciennes.
16 � 19 - Troisi�me plaie : Les moustiques
La premi�re plaie avait frapp� le Nil; la seconde �tait sortie de ce m�me fleuve, le bienfaiteur de l��gypte; la troisi�me tire son origine du sol nourricier si c�l�bre de ce pays.
Le mot h�breu que nous traduisons par moustique ne se trouve dans la Bible qu�� l�occasion de cette plaie; il d�signe dans le Talmud toutes les diverses esp�ces de petits insectes qui piquent (puces, poux, etc.). Les plus anciens interpr�tes l�entendent ici des moustiques qui sont encore chaque ann�e un des fl�aux de l��gypte. Ils sortent de la poussi�re o� ils ont d�pos� leurs �ufs. Les voyageurs en parlent comme d�un �pouvantable fl�au : L�animal le plus inaper�u et, cependant le plus terrible de la cr�ation, dit Laborde; un seul cousin d��gypte suffit pour mettre au supplice.
Plus petits que nos cousins, ils p�n�trent jusque dans le nez et les oreilles. Comme le sol fertile de l��gypte �tait personnifi� dans le dieu Seb, c�est peut-�tre sur cette divinit� que porte ce coup.
C�est le doigt d�un dieu, c�est-�-dire l�indice d�un avertissement divin. Ils ne disent point que ce signe provient de l��ternel, du Dieu d�Isra�l. Ce peut aussi �tre l�un des dieux de l��gypte qui parle par ce moyen, parce qu�il envisage la demande d�Isra�l comme l�gitime. Pharaon doit craindre, par cons�quent, que ses dieux m�mes ne l�accompagnent plus dans la voie o� il marche.
Les trois premi�res plaies �taient plut�t incommodes que nuisibles. Les trois de la seconde s�rie sont positivement malfaisantes : la premi�re nuit aux v�g�taux, la seconde aux animaux, la troisi�me aux hommes.
20 � 32 - Quatri�me plaie : Les scarab�es
Les �gyptiens ont enfin reconnu quo ces plaies viennent d�un dieu (verset 19). Il faut qu�ils reconnaissent qu�elles viennent du Dieu d�Isra�l. C�est ce que Dieu leur fait voir en tenant son peuple � l�abri de la quatri�me et des suivantes.
On entend ordinairement par le terme h�breu une grosse mouche venimeuse, semblable au taon. Mais comment serait-il dit au verset 24 que tout le pays fut d�vast� ? Les mouches ne d�vastent pas une contr�e. D�autres traduisent : des vers ou des gerces ou un m�lange de mouches. Peut-�tre s�agit-il d�un scarab�e, commun en �gypte, ou d�une esp�ce de cancrelas (blatta orientalis), qui ronge les denr�es et particuli�rement les grains.
S�il s�agit de scarab�es, cette plaie serait aussi en rapport avec l�idol�trie �gyptienne; car le scarab�e, l�embl�me de l�immortalit�, est en �gypte le plus commun de tous les symboles religieux et se trouve figur� pour ainsi dire partout.
C�est un sacril�ge� Les H�breux couraient le risque d�offenser les �gyptiens en sacrifiant quelque animal repr�sentant une de leurs divinit�s, ainsi le taureau, symbole d�Amon, le grand dieu de Th�bes, ou le b�uf, r�v�r� comme symbole d�Osiris � H�liopolis, ou la vache, repr�sentant la d�esse Isis.
Seulement, que Pharaon� Ce seulement est la r�ponse de Mo�se au seulement de Pharaon, verset 28. R�serve pour r�serve !