Bible Commentaries
Ézéchiel 29

Bible annotéeBible annotée

versets 1-21

Le Pharaon qui parle ici repr�sente �videmment tous les rois d��gypte.

17 � 21

Ce nouveau discours sur l��gypte a �t� prononc� presque dix-sept ann�es apr�s le pr�c�dent; en effet, les cinq qui suivent lui sont ant�rieurs. Cet arrangement prouve que l�auteur du recueil a tenu � rapprocher le plus possible ce discours-ci des pr�c�dents, relatifs � Tyr. Il ne pouvait naturellement commencer les discours sur l��gypte par celui-ci, le dernier en date; mais du moins il l�a plac� comme appendice � la suite du premier. Cet oracle parait �tre aussi le dernier de ceux qui nous ont �t� conserv�s de ce proph�te; en effet, la date de la grande r�v�lation finale, chapitres 40 � 48, est de deux ans ant�rieure � celle de ce discours.

La vingt-septi�me ann�e apr�s l�exil de J�hojachin (599) correspond � l�ann�e 573; cette date s�accorde parfaitement avec l��poque probable de la fin du si�ge de Tyr (574) que notre proph�tie a d� suivre de tr�s pr�s, et avec celle de la conqu�te de l��gypte par N�bucadnetsar (573) qu�elle a sans doute pr�c�d�e de quelques mois seulement (voir la note versets 41 et 12).

Le si�ge de Tyr est envisag� ici comme une dure corv�e � laquelle N�bucadnetsar a �t� assujetti pour le service de l��ternel. N��tait-ce pas Dieu qui en voulait � l�orgueil de cette ville ?

Toute �paule �corch�e. Ces mots ne peuvent se rapporter qu�au travail de man�uvres par lequel l�arm�e de N�bucadnetsar avait d� combler le d�troit entre le continent et l��le de Tyr; ils confirment donc pleinement la supposition que nous avons faite, d�une digue construite par les Chald�ens et qu�Alexandre ne fit que r�tablir, ce qui explique la bri�vet� de ce second si�ge.

Aucun salaire. Comme, par le moyen de leurs vaisseaux, les Tyriens s��taient constamment ravitaill�s pendant treize ans, ils n�avaient pas manqu� de mettre en s�ret�, par le m�me moyen, leurs richesses les plus pr�cieuses. C�est ainsi que la prise de Tyr n�avait pas procur� aux Chald�ens la r�mun�ration qui leur �tait due.

En �change, Dieu accorde � l�arm�e de N�bucadnetsar le butin de l��gypte.

Tandis que l��gypte restera un peuple affaibli, la force d�Isra�l, maintenant bris�e, sera relev�e.

En ce jour-l� : c�est-�-dire apr�s que la puissance de l��gypte aura �t� bris�e. Le terme de jour d�signe ici, comme souvent, toute une p�riode.

La corne (symbole de la force) ne d�signe pas personnellement Zorobabel, le chef des Juifs au retour de l�exil, ou le Messie, point culminant de la restauration, mais le peuple r�tabli. C�est donc le retour de l�exil, avec toutes ses cons�quences les plus �loign�es et les plus glorieuses, qui est renferm� dans cette expression figur�e.

Je te donnerai de parler. Quand ? Au moment o� arrivera la nouvelle du d�sastre de l��gypte, sujet principal de ce discours ? Il est plus naturel d�appliquer ces mots � l��poque du retour de la captivit�. �z�chiel a-t-il pu voir encore ce moment ? S�il avait 20 ans au moment o� il fut emmen� en exil (599 ou 598), il en avait 83 en 536, date du retour. Seulement, vu cet �ge avanc�, il ne sera pas rentr� lui-m�me en Palestine. Comme il avait une premi�re fois recouvr� la parole apr�s trois ann�es de silence, � la nouvelle de la ruine de J�rusalem (�z�chiel 33:21), il la recouvra une seconde fois apr�s trente-sept ans d�un nouveau silence (car c�est ici le dernier discours du recueil), en contemplant le jour glorieux du r�tablissement. Mais ce chant du cygne du proph�te de Tel-Abib ne nous est pas parvenu.

La puissance de Tyr an�antie, celle de l��gypte diminu�e, celle d�Isra�l restaur�e, voil� la proph�tie dans ses grands traits : l�histoire dit-elle autre chose ?

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ezekiel 29". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/ezekiel-29.html.