De la terre : �videmment, dans le sens restreint : la terre de Juda. Le malheur doit l�envahir des quatre c�t�s � la fois.
Je donnerai cours : Dieu s��tait jusqu�alors contenu.
Je ferai retomber sur toi� Le ch�timent n�est que le p�ch� lui-m�me revenant sur celui qui l�a commis.
Seront au milieu de toi : resteront attach�s � toi par le fait du ch�timent dont tu ne pourras te d�barrasser.
5 � 9 Deuxi�me strophe r�p�tition des m�mes menaces, termin�es par le m�me refrain
Un malheur unique. Le peuple unique, Isra�l, a aussi un sort unique, soit dans ses malheurs, soit dans ses d�livrances (verset 9).
Elle s��veille. Il y a en h�breu un jeu de mots : hakketz (la fin), h�kitz (s��veille). Comparez Psaumes 78:65-66.
Ton tour. Le sens du mot h�breu est incertain. Selon quelques-uns : ton aurore; selon d�autres : ton sort, ta destin�e. Le premier de ces deux sens est tout � fait invraisemblable; le second se rapproche de celui que nous avons adopt� (verset 10). Chaque peuple est jug� � son tour.
Le cri de joie sur les montagnes est celui des vendangeurs ou du peuple qui c�l�bre une f�te. Le proph�te oppose les chants de cette bande joyeuse aux cris f�roces de l�ennemi.
Mon, �il n��pargnera point : comparez versets 3 et 4. On s��tait habitu� depuis des si�cles en Isra�l aux mis�ricordes du Seigneur; il fallait dire et r�p�ter que sa gr�ce �tait d�cid�ment �puis�e.
10 � 13 Trois�me strophe : L�instrument du ch�timent est pr�t
La verge : les Chald�ens; la fiert� : celle de ce peuple vainqueur.
Fleurit, �clot : L�ennemi choisi a atteint le point culminant de sa force; il est donc pr�t � ex�cuter le jugement de Dieu sur Juda (comparez �sa�e 10:5; J�r�mie 51:20).
L�impi�t� : celle d�Isra�l. Le verset 10 et le d�but du 11 montraient la verge lev�e; la fin du verset 11 d�crit l�effet terrible de ses coups : Tout ce qui �tait �lev� en Isra�l, est an�anti.
L�acheteur, le vendeur. L�acqu�reur n�a pas lieu de se r�jouir, ni le vendeur de s�affliger, puisque le premier n�entrera point en possession de sa nouvelle propri�t� et que le second aurait �t� en tout cas d�pouill� par l�ennemi. Comparez 1 Corinthiens 7:9-31.
Car le vendeur� Ce verset fait allusion � l�ann�e du jubil� (chaque 50e ann�e, L�vitique 25:13) dans laquelle les biens vendus faisaient retour � leurs propri�taires primitifs. Cette restitution ne pourra plus avoir lieu, m�me si ce propri�taire �tait encore en vie, parce que le reste du peuple aura �t� transport� en exil. Cette parole ne contredit point J�r�mie 32:15, qui se rapporte � une tout autre �poque, aux temps qui suivront le retour de la captivit�.
Par son p�ch� Le p�ch� ne sera plus comme auparavant un moyen de r�ussir et de s�enrichir; car le jugement aura tout balay�.
14 � 22 quatri�me strophe les d�tresses du moment supr�me
On sonne du cor dans la ville pour appeler le peuple � la d�fense; personne ne court aux remparts. Il ne reste plus de d�fenseurs.
Au dehors de la ville, le glaive de l�ennemi; au dedans, peste et famine.
Les montagnes. C�est l� que les fugitifs trouvent les retraites les plus inaccessibles.
Comme les colombes. Le chant de cet oiseau a un accent particuli�rement plaintif; comparez �sa�e 38:14; �sa�e 59:11.
Se fondent en eau : cette image indique l�absence de toute consistance, de toute force (Josu� 7:5; �sa�e 13:7; Psaumes 22:15).
Sacs habits de deuil de toile tr�s grossi�re.
Chauves : comparez �z�chiel 5:1. Se raser la t�te �tait chez les Isra�lites un signe de deuil (Mich�e 1:16).
Ils jetteront� Ils jetteront comme inutiles tous ces objets de leur cupidit� qui les avaient fait p�cher si souvent, dans lesquels ils avaient mis leur orgueil, et dont ils s��taient m�me fait des dieux; comparez �sa�e 2:20.
Afin qu�ils le souillent : en s�en servant pour des usages profanes, impurs d�apr�s la loi.
Mon tr�sor. Ce mot signifie proprement secret et peut d�signer ou le sanctuaire dans lequel le peuple n�osait p�n�trer, ou l�appartement dans lequel �tait renferm� le tr�sor du temple. La relation avec ce qui pr�c�de parle plut�t en faveur du second sens. Apr�s les richesses priv�es vient le tour du tr�sor du temple, c�est-�-dire de Dieu m�me.
23 � 27 Cinqui�me strophe le dernier coup la captivit� du peuple et la destruction du royaume
Les cha�nes : celles de l�exil; comparez �z�chiel 4:8. Les captifs �taient litt�ralement conduits encha�n�s (J�r�mie 39:7; J�r�mie 40:1; J�r�mie 40:4).
Leurs lieux saints. Il ne s�agit pas des hauts lieux auxquels est d�j� attach�e la profanation, mais du temple et de ses parvis (verset 22). Dieu n�envisage plus le temple comme son sanctuaire; ce n�est plus que le leur. � eux de le garder, s�ils le peuvent; comparez Luc 13:35.
La destruction; il y a proprement l�ach�vement.
Une mauvaise nouvelle n�attendra pas l�autre. Dans ces circonstances, on s�adressera aux trois organes ordinaires de la sagesse divine; aux proph�tes, mais ils n�auront plus de visions; aux sacrificateurs, interpr�tes ordinaires de la loi, mais ils n�y trouveront plus de directions pour le cas actuel; aux anciens formant le conseil supr�me de l��tat, mais leur sagesse sera � bout d�exp�dients.
Et ainsi la nation tout enti�re sera r�duite au d�sespoir et n�aura plus qu�� attendre le coup fatal, salaire de ses fautes. L�ensemble de la nation est d�sign� par le roi, le prince, qui sont ici les chefs de famille, et la masse du peuple.
Ils sauront. Ce refrain, qui revient � plusieurs reprises, diversement modifi�, dans ces discours, a dans ce contexte un caract�re plut�t mena�ant (comme �z�chiel 6:10) que r�jouissant (comme �z�chiel 6:7). Ces incr�dules reconna�tront, mais trop tard, que c��tait le Tout-Puissant qui les avait avertis. Cependant cette reconnaissance tardive elle-m�me pourra les conduire encore � une repentance et � une conversion v�ritables.
versets 1-27
De la terre : �videmment, dans le sens restreint : la terre de Juda. Le malheur doit l�envahir des quatre c�t�s � la fois.
Je donnerai cours : Dieu s��tait jusqu�alors contenu.
Je ferai retomber sur toi� Le ch�timent n�est que le p�ch� lui-m�me revenant sur celui qui l�a commis.
Seront au milieu de toi : resteront attach�s � toi par le fait du ch�timent dont tu ne pourras te d�barrasser.
5 � 9 Deuxi�me strophe r�p�tition des m�mes menaces, termin�es par le m�me refrain
Un malheur unique. Le peuple unique, Isra�l, a aussi un sort unique, soit dans ses malheurs, soit dans ses d�livrances (verset 9).
Elle s��veille. Il y a en h�breu un jeu de mots : hakketz (la fin), h�kitz (s��veille). Comparez Psaumes 78:65-66.
Ton tour. Le sens du mot h�breu est incertain. Selon quelques-uns : ton aurore; selon d�autres : ton sort, ta destin�e. Le premier de ces deux sens est tout � fait invraisemblable; le second se rapproche de celui que nous avons adopt� (verset 10). Chaque peuple est jug� � son tour.
Le cri de joie sur les montagnes est celui des vendangeurs ou du peuple qui c�l�bre une f�te. Le proph�te oppose les chants de cette bande joyeuse aux cris f�roces de l�ennemi.
Mon, �il n��pargnera point : comparez versets 3 et 4. On s��tait habitu� depuis des si�cles en Isra�l aux mis�ricordes du Seigneur; il fallait dire et r�p�ter que sa gr�ce �tait d�cid�ment �puis�e.
10 � 13 Trois�me strophe : L�instrument du ch�timent est pr�t
La verge : les Chald�ens; la fiert� : celle de ce peuple vainqueur.
Fleurit, �clot : L�ennemi choisi a atteint le point culminant de sa force; il est donc pr�t � ex�cuter le jugement de Dieu sur Juda (comparez �sa�e 10:5; J�r�mie 51:20).
L�impi�t� : celle d�Isra�l. Le verset 10 et le d�but du 11 montraient la verge lev�e; la fin du verset 11 d�crit l�effet terrible de ses coups : Tout ce qui �tait �lev� en Isra�l, est an�anti.
L�acheteur, le vendeur. L�acqu�reur n�a pas lieu de se r�jouir, ni le vendeur de s�affliger, puisque le premier n�entrera point en possession de sa nouvelle propri�t� et que le second aurait �t� en tout cas d�pouill� par l�ennemi. Comparez 1 Corinthiens 7:9-31.
Car le vendeur� Ce verset fait allusion � l�ann�e du jubil� (chaque 50e ann�e, L�vitique 25:13) dans laquelle les biens vendus faisaient retour � leurs propri�taires primitifs. Cette restitution ne pourra plus avoir lieu, m�me si ce propri�taire �tait encore en vie, parce que le reste du peuple aura �t� transport� en exil. Cette parole ne contredit point J�r�mie 32:15, qui se rapporte � une tout autre �poque, aux temps qui suivront le retour de la captivit�.
Par son p�ch� Le p�ch� ne sera plus comme auparavant un moyen de r�ussir et de s�enrichir; car le jugement aura tout balay�.
14 � 22 quatri�me strophe les d�tresses du moment supr�me
On sonne du cor dans la ville pour appeler le peuple � la d�fense; personne ne court aux remparts. Il ne reste plus de d�fenseurs.
Au dehors de la ville, le glaive de l�ennemi; au dedans, peste et famine.
Les montagnes. C�est l� que les fugitifs trouvent les retraites les plus inaccessibles.
Comme les colombes. Le chant de cet oiseau a un accent particuli�rement plaintif; comparez �sa�e 38:14; �sa�e 59:11.
Se fondent en eau : cette image indique l�absence de toute consistance, de toute force (Josu� 7:5; �sa�e 13:7; Psaumes 22:15).
Sacs habits de deuil de toile tr�s grossi�re.
Chauves : comparez �z�chiel 5:1. Se raser la t�te �tait chez les Isra�lites un signe de deuil (Mich�e 1:16).
Ils jetteront� Ils jetteront comme inutiles tous ces objets de leur cupidit� qui les avaient fait p�cher si souvent, dans lesquels ils avaient mis leur orgueil, et dont ils s��taient m�me fait des dieux; comparez �sa�e 2:20.
Afin qu�ils le souillent : en s�en servant pour des usages profanes, impurs d�apr�s la loi.
Mon tr�sor. Ce mot signifie proprement secret et peut d�signer ou le sanctuaire dans lequel le peuple n�osait p�n�trer, ou l�appartement dans lequel �tait renferm� le tr�sor du temple. La relation avec ce qui pr�c�de parle plut�t en faveur du second sens. Apr�s les richesses priv�es vient le tour du tr�sor du temple, c�est-�-dire de Dieu m�me.
23 � 27 Cinqui�me strophe le dernier coup la captivit� du peuple et la destruction du royaume
Les cha�nes : celles de l�exil; comparez �z�chiel 4:8. Les captifs �taient litt�ralement conduits encha�n�s (J�r�mie 39:7; J�r�mie 40:1; J�r�mie 40:4).
Leurs lieux saints. Il ne s�agit pas des hauts lieux auxquels est d�j� attach�e la profanation, mais du temple et de ses parvis (verset 22). Dieu n�envisage plus le temple comme son sanctuaire; ce n�est plus que le leur. � eux de le garder, s�ils le peuvent; comparez Luc 13:35.
La destruction; il y a proprement l�ach�vement.
Une mauvaise nouvelle n�attendra pas l�autre. Dans ces circonstances, on s�adressera aux trois organes ordinaires de la sagesse divine; aux proph�tes, mais ils n�auront plus de visions; aux sacrificateurs, interpr�tes ordinaires de la loi, mais ils n�y trouveront plus de directions pour le cas actuel; aux anciens formant le conseil supr�me de l��tat, mais leur sagesse sera � bout d�exp�dients.
Et ainsi la nation tout enti�re sera r�duite au d�sespoir et n�aura plus qu�� attendre le coup fatal, salaire de ses fautes. L�ensemble de la nation est d�sign� par le roi, le prince, qui sont ici les chefs de famille, et la masse du peuple.
Ils sauront. Ce refrain, qui revient � plusieurs reprises, diversement modifi�, dans ces discours, a dans ce contexte un caract�re plut�t mena�ant (comme �z�chiel 6:10) que r�jouissant (comme �z�chiel 6:7). Ces incr�dules reconna�tront, mais trop tard, que c��tait le Tout-Puissant qui les avait avertis. Cependant cette reconnaissance tardive elle-m�me pourra les conduire encore � une repentance et � une conversion v�ritables.