Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
Attention!
Tired of seeing ads while studying? Now you can enjoy an "Ads Free" version of the site for as little as 10¢ a day and support a great cause!
Click here to learn more!

Bible Commentaries
Galates 1

Bible annotéeBible annotée

Buscar…
Enter query below:

versets 1-24

Cette salutation renferme d�j� en abr�g� la double pens�e de toute l��p�tre, qui est d��tablir l�autorit� apostolique de l�auteur contre ceux qui la niaient ou la rabaissaient, et surtout de remettre dans tout son jour la doctrine de la r�demption du p�cheur parfaitement accomplie par J�sus-Christ et re�ue par la foi seule. Relativement � la premi�re de ces pens�es, il importait infiniment � Paul, non dans l�int�r�t de sa personne ou de sa gloire, mais dans celui de la v�rit�, qu�il avait pr�ch�e aux Galates, de d�clarer d�s l�abord que son apostolat ne provenait des hommes ni imm�diatement ni m�diatement (Ni de la part, ni par; comparez versets 11, 12). Les deux termes dont il se sert pour cela signifient, l�un, que cet apostolat, en soi, n�est point d�origine ou d�institution humaine; l�autre, qu�il ne l�a point re�u, lui, de la main d�aucun homme. Par le premier de ces termes, il oppose son autorit� � celle des faux docteurs qui s�attribuaient � eux-m�mes une mission tout humaine; par le second, il l�oppose � celle d��vang�listes fid�les, instruits et envoy�s par d�autres ap�tres, tels que Timoth�e, Tite, Luc, etc., dont l�autorit� dans l��glise �tait inf�rieure � celle des douze ap�tres de J�susChrist. Tels sont encore aujourd�hui tous les pasteurs, dont la charge dans l��glise est bien d�institution divine, mais dont l�instruction et la vocation ont lieu par le moyen des hommes.

Apr�s avoir ni�, Paul affirme; � cette autorisation humaine, qu�il r�cuse, il oppose l�autorisation divine, � laquelle il en appelle exclusivement. Il est ap�tre, envoy� par J�sus-Christ qui lui a conf�r� directement sa mission, et par Dieu le P�re, origine �ternelle de toutes choses. L�ap�tre ajoute encore : qui l�a ressuscit� d�entre les morts, afin de bien �tablir que sa vocation � l�apostolat par Christ �tait rev�tue de l�autorit� de Dieu m�me. En ressuscitant J�sus d�entre les morts, Dieu l�a d�clar� son Fils avec puissance (Romains 1:4) et lui a d�l�gu� ses pouvoirs, de sorte qu�un appel adress� par J�sus-Christ est un appel de Dieu. Et, de fait, c�est par Christ ressuscit� que Paul fut appel�.

Calvin pense que l�ap�tre oppose cette id�e de la r�surrection de Christ (d�j� glorifi� lorsqu�il l�a appel�) � ceux qui lui reprochaient de n�avoir pas �t� t�moin de sa vie terrestre. Olshausen l�applique � la puissance de r�surrection et de vie par laquelle Paul a �t� renouvel� pour son apostolat.

Luther la rapporte au but g�n�ral de l��p�tre, qui combat la propre justice.

Celui, dit-il, qui croit en Christ mort pour nous, meurt aussi au p�ch�; celui qui croit en Christ ressuscit�, se rel�ve de la mort par la puissance de la m�me foi, il vit en Christ et Christ en lui.

Il est douteux que l�ap�tre anticipe d�j� ici sur ces pens�es.

Ses compagnons d��uvre et tous les fr�res qui l�entouraient et qui, en pleine communion d�esprit avec lui, appuyaient son t�moignage contre les faux docteurs.

Voir Romains 1:7 note.

Rappeler, d�s l�abord, le grand fait de la r�demption, ce moyen unique du salut, c��tait d�j� r�futer les erreurs que l�ap�tre allait combattre.

Le but final qu�avait le Sauveur en se donnant pour nos p�ch�s, c�est-�-dire en sacrifice expiatoire, (1 Timoth�e 2:6; 1 Timoth�e 2:14) �tait de nous retirer (Grec : �?arracher?�) de ce pr�sent si�cle mauvais; le premier de ces actes d�signe la r�demption accomplie sur le Calvaire, le second la r�demption ou d�livrance qui s�op�re chaque jour dans les croyants par la r�g�n�ration. Ces deux actes de la gr�ce, bien que distincts, sont toujours ins�parablement unis dans l��criture; et, en effet, l�un produit l�autre en tous ceux qui s�attachent au Sauveur par une foi vivante.

Le pr�sent si�cle mauvais est l��conomie actuelle, l��tat pr�sent de l�humanit� d�chue de Dieu et o� r�gne le p�ch�, en opposition au �?si�cle � venir?� o� cette domination du p�ch� aura �t� an�antie. Par le double acte de r�demption dont parle ici l�ap�tre, les rachet�s de Christ sont, d�s ici-bas, arrach�s � l�un de ces �?si�cles?�, et mis en communion vivante avec l�autre, qu�ils poss�dent en esp�rance.

Ces mots ne signifient point que J�sus-Christ ait �t� contraint par la volont� de Dieu de se donner pour nous; il a offert son grand sacrifice par amour, comme Dieu a livr� son Fils unique par amour. Mais Paul veut rappeler que toute l��uvre du Sauveur a �t� accomplie en conformit� avec la volont� de Dieu, et il donne ainsi une sanction souveraine � la doctrine qu�il va exposer, celle du salut de l�homme uniquement par la foi en ce sacrifice expiatoire, � l�exclusion de toute justice par les �uvres de la loi.

Une telle parole de profonde adoration est toujours bien plac�e dans la bouche du chr�tien qui prononce le nom trois fois saint de Dieu son P�re : combien plus, lorsqu�il se rappelle que ce Dieu de mis�ricorde l�a sauv� de la ruine �ternelle par son Fils bien-aim�.

11 � 24 l�apostolat de Paul ind�pendant des hommes

La d�claration solennelle du verset 11 n�a pas pour but d��tablir que l��vangile, en soi, n�est pas d�origine humaine; personne dans les �glises de Galatie n�en niait la divinit�; mais Paul, afin de justifier l�autorit� absolue qu�il vient d�assumer, (versets 8, 9) tient � protester que l��vangile annonc� par lui ne lui venait d�aucun homme. Il explique clairement sa pens�e � cet �gard, (verset 12) comme il l�avait d�j� fait d�s les premiers mots de sa lettre (verset 1).

Il n�a point re�u l�apostolat de l��vangile par l�autorit� d�un homme, il n�a pas m�me �t� enseign� (ainsi porte le grec) par les hommes, mais directement par une r�v�lation de J�sus-Christ. Cette expression d�signe en premier lieu l�apparition du Sauveur � Saul de Tarse sur le chemin de Damas (Actes 9:3 et suivants; Actes 22:6 et suivants; verset 15 et suivants); car � cette apparition remontent non seulement la conversion de Paul et sa mission apostolique, mais le contenu tout entier de son enseignement, de sa pr�dication.

En se montrant dans sa gloire c�leste � celui qui le pers�cutait comme un imposteur, J�sus l�avait convaincu de l�erreur dans laquelle il �tait et de la fausset� de ce syst�me juif et pharisa�que dont il s��tait fait l�ardent d�fenseur. Son apparition jeta Saul de Tarse dans une crise morale dans laquelle son vieil homme re�ut le coup de mort pour c�der la place � un homme nouveau. Cette transformation morale eut pour cons�quence une transformation compl�te de ses id�es; elle produisit cet �vangile que Paul devait pr�cher et qui dans ses grands traits et dans ses caract�res distinctifs porte la marque de la soudaine et radicale conversion de l�ap�tre.

Impuissance du r�gime l�gal pour sauver l�homme, gratuit� du salut, fin de l��conomie mosa�que par l�av�nement du salut messianique, divinit� du Messie, destination universelle de son �uvre, tous ces �l�ments de la nouvelle conception religieuse de Paul, de son �vangile, (Romains 2:16; Romains 16:25) �taient implicitement renferm�s dans le fait qui op�ra sa conversion et s�en d�gag�rent graduellement pour sa conscience, dans l��volution qui s�op�ra chez lui sous le rayon de l�Esprit pendant les trois jours qui suivirent ce fait d�cisif.� Godet, Commentaire sur l��p�tre aux Romains, I, page 25. Comparer aussi notre Introduction g�n�rale aux �p. de Paul

Apr�s cette grande r�v�lation initiale, le Seigneur accorda � Paul, dans le cours de son minist�re, d�autres r�v�lations directes, (Galates 2:2; �ph�siens 3:3; 2 Corinthiens 12:1-7; 1 Corinthiens 9:1; 1 Corinthiens 15:8; Actes 18:9) des visions proph�tiques, (Actes 16:9; Actes 18:9; Actes 23:11) des directions surnaturelles du Saint-Esprit (Actes 16:7; Actes 18:5; Actes 20:22-23; Actes 21:4).

Dans ces communications exceptionnelles, l�ap�tre trouvait une abondante compensation � ce dont il avait �t� priv� en n��tant pas, comme les autres ap�tres, t�moin de la vie terrestre de son Ma�tre. Il ressort de l� que nul, parmi les docteurs ou pasteurs de l��glise, n�est en droit de tenir le langage de Paul, vu que nul n�a re�u personnellement ni sa mission ni sa doctrine par des r�v�lations directes de J�sus-Christ. Il en r�sulte aussi le devoir de ramener sans cesse tout enseignement humain, et m�me la doctrine de l��glise enti�re, � la pierre de touche, seule infaillible, des �crits apostoliques. Vouloir rabaisser ce t�moignage apostolique au niveau d�un simple enseignement religieux, tel que tout chr�tien �clair� peut le donner, c�est nier ou ignorer les faits les plus patents du Nouveau Testament.

Ces deux versets (versets 11, 12) contiennent le sujet entier de la d�monstration historique qui va suivre et par laquelle Paul �tablit que son �vangile est ind�pendant des hommes (chapitres 1 et 2). C�est pourquoi il d�bute par une d�claration solennelle : Je vous fais conna�tre, fr�res, (comparer 1 Corinthiens 15:1, note) comme si ses lecteurs n�en avaient aucune connaissance, ce qui pour plusieurs �tait possible.

En rappelant ces circonstances notoires de sa vie, l�ap�tre veut prouver encore (car) qu�il avait re�u son �vangile directement de J�sus-Christ, puisqu�il avait �t� brusquement converti et appel� � l�apostolat, sans aucune intervention des hommes.

En m�me temps, il montre qu�il n�a que trop bien connu, par sa propre exp�rience, ces traditions des p�res que les faux docteurs voulaient imposer de nouveau aux disciples du Sauveur. Ces traditions, ce n��tait pas seulement la loi, mais tout l�ensemble des pr�ceptes pharisa�ques, tout ce qu�il appelle le juda�sme. Il en �tait z�lateur au point de pers�cuter et de ravager l��glise (Actes 9:1; Actes 9:21). Sa conversion �tait donc inexplicable sans une intervention divine.

D�s le sein de ma m�re, c�est-�-dire sans aucun m�rite de ma part, sans �gard possible � mes �uvres (Romains 9:11; �sa�e 44:2; �sa�e 49:1; J�r�mie 1:5; Psaumes 139:15; Psaumes 139:16).

Le texte re�u porte : �?Quand il plut � Dieu qui� ?� ce mot n�est pas authentique. Notre version r�tablit la vraie le�on.

De m�me que tout l�ensemble du r�gne de Dieu a son temps marqu� pour l�accomplissement des promesses (Galates 4:4) de m�me aussi le salut de chaque rachet�. Lorsque ce moment d�cisif vint pour Paul dans son voyage � Damas, Dieu accomplit en lui le conseil �ternel de son �lection par la vocation, afin de faire de lui un instrument b�ni pour la propagation de l��vangile. L��lection se pr�sente donc ici comme enti�rement ind�pendante des �uvres. C�est la gr�ce (� laquelle l�ap�tre attribue ici toutes choses) qui l�a, � la fois, mis � part, appel�, et qui a r�v�l� le Fils de Dieu en lui. Ces derniers termes ne doivent donc pas s�entendre seulement de l�apparition ext�rieure de J�sus-Christ � l�ap�tre, mais de tout l�ensemble de l�op�ration de la gr�ce, par laquelle Christ fut r�v�l� int�rieurement, dans son c�ur, comme le Fils �ternel de Dieu.� Olshausen

Et en r�v�lant ainsi le Sauveur en lui, Dieu fit comprendre � Paul que c��tait afin qu�il l�annon��t aux pa�ens (aux �?nations?�). Conversion et apostolat furent une m�me �uvre divine en lui (comparer Actes 22:21).

C�est-�-dire ni les penchants de son propre c�ur, ni les avis ou les instructions d�aucun homme, d�aucun des ap�tres (verset 17). Il ne mentionne pas m�me ici ses rapports avec Ananias, qui n�avait point pour mission de l�instruire (Actes 9:15).

Le mot aussit�t se rapporte � tout l�ensemble des trois phrases jusqu�� je m�en allai (verset 17).

D�apr�s le r�cit des Actes, il aurait commenc� imm�diatement � pr�cher l��vangile dans les synagogues de Damas (comparer Actes 9:20 note.).

Trois ans, � dater de sa conversion; Paul pr�cha l��vangile tout ce temps sans avoir vu les ap�tres.

Comparer Actes 9:26-30, notes. Luc rel�ve d�autres circonstances de ce s�jour � J�rusalem; mais c�est bien le m�me s�jour.

Le texte re�u dit ici Pierre, au lieu de C�phas (comparer Galates 2:9; Galates 2:11; Galates 2:14). Paul insiste sur la courte dur�e de quinze jours pour �carter l�id�e qu�il e�t re�u alors des instructions de C�phas ou d�autres. Le verset suivant a le m�me but.

Voyez l�Introduction � l��p�tre de Jacques.

Grec : �?Or les choses que je vous �cris, voici, devant Dieu, que je ne mens point?� (comparer Romains 9:1; 2 Corinthiens 11:31). Cette attestation, dans un r�cit qui n�est pas achev�, para�t se rapporter surtout au verset 19. Et c��tait bien l� le point important.

Dans le r�cit de toutes circonstances, Paul n�a d�autre but que de montrer combien sa vocation � l�apostolat, et toutes les premi�res ann�es de l�exercice de son minist�re, rest�rent ind�pendantes de toute influence humaine, m�me � l��gard des autres ap�tres.

Le Seigneur seul avait tout op�r� en lui et par lui. De l�, l�autorit� de sa mission, qu�il oppose aux pr�tentions des faux docteurs. La m�me intention se manifeste dans le r�cit des faits qui vont suivre (Galates 2).

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Galatians 1". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/galatians-1.html.
 
adsfree-icon
Ads FreeProfile