Bible Commentaries
Genèse 13

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versets 1-18

Le pays ne leur suffisait pas. Les p�turages n��taient pas suffisants pour tous leurs troupeaux.

La raison de ce manque de place �tait la double population, canan�enne et ph�r�zienne, qui occupait d�j� le pays.

Les Ph�r�ziens. Distingu�, comme il l�est ici (comparez Gen�se 34:30 et Juges 1:4), des Canan�ens au sens g�n�ral de ce mot, ce peuple para�t avoir appartenu � une autre race que ces derniers et avoir fait, partie de la population primitive qui avait pr�c�demment occup� la Palestine. Il en �tait ainsi, en tout cas, des R�pha�m, � c�t� desquels ils sont mentionn�s (Josu� 17:15), des Zumim, des K�niens, des Avviens, etc. C�est ce qui nous explique pourquoi ils ne sont pas nomm�s au chapitre 10 parmi les tribus descendues de Canaan.

Leur nom vient peut-�tre du mot perazoth, pays ouvert, d�signant la rase campagne o� la conqu�te canan�enne les aurait forc�s � habiter. S�ils habitaient en nombre dans la contr�e de B�thel, on comprend que les p�turages fussent insuffisants.

Que le diff�rend survenu entre nos bergers ne devienne pas un d�bat entre moi et toi.

Abraham, quoique le plus �g� et le chef du campement, laisse Lot choisir le premier, consentant � prendre ce que son neveu lui laissera.

Devant toi : � ta disposition.

Lot, levant les yeux, vit. Abraham et Lot �taient sans doute en ce moment sur l�une des montagnes � l�est de B�thel, d�o� la vue s��tend au loin sur toute la contr�e environnante (verset 14) et particuli�rement sur la vall�e du Jourdain.

La plaine, litt�ralement : le cercle (kiccar). Ce mot, avec on sans la d�termination du Jourdain, sert � d�signer toute la vall�e arros�e par ce fleuve � partir du lac de G�n�sareth, mais plus sp�cialement la partie m�ridionale de cette vall�e, o� elle s��largit.

Jusqu�� Tsoar : vers l�extr�mit� m�ridionale de la mer Morte actuelle; voir Gen�se 19:28, note.

Un pays enti�rement arros�. Le Jourdain et les nombreux ruisseaux qui descendent des montagnes environnantes rendaient dans ce temps les m�mes services que les canaux du Nil en �gypte et que ceux de l�Euphrate en Babylonie. Ce pays �tait si fertile que l�auteur n�h�site pas � le comparer � ce qu�il y a de plus beau dans le pass� (jardin de l��ternel) et dans le pr�sent (pays d��gypte).

Lot choisit pour soi. Le choix �go�ste de Lot fait contraste avec le d�sint�ressement d�Abraham. Mais, en choisissant ce qui lui para�t �tre le meilleur, il choisit en r�alit� ce qu�il y a de pire (verset 13).

Ce verset conclut le r�cit pr�c�dent et pr�pare le suivant. C�est ici pour le patriarche un nouveau sacrifice, la rupture du dernier lien avec les membres de sa famille.

14-17 Renouvellement de la promesse

Dieu ne tarde pas � �lever celui qui s�est abaiss�, et � enrichir celui qui s�est appauvri. Il confirme � Abraham, en les compl�tant, les deux promesses qu�il lui a d�j� faites et qui correspondent aux deux sacrifices qu�Abraham vient d�accomplir : celle de ce pays � poss�der (Gen�se 12:7) et celle d�une famille qui na�tra de lui (Gen�se 12:2).

En lui promettant d�s son arriv�e � Sichem le pays de Canaan (Gen�se 12:7), Dieu n�avait rien dit de l�extension de ce pays; il le lui montre maintenant dans toute son �tendue. Puis Dieu avait simplement dit : Je donnerai ce pays � ta post�rit�; il ajoute maintenant : � perp�tuit�.

Quant � la promesse d�une post�rit� (Gen�se 12:2), Dieu avait dit : Je ferai de toi une grande nation; ici, il rend cette promesse plus magnifique encore en comparant le nombre de ses descendants � la poussi�re de la terre.

L�ve les yeux : comme Lot, verset 10. La portion choisie par Lot (regarde � l�orient) est comprise dans l�espace immense qu�embrasse le regard d�Abraham.

Tout le pays� � tes descendants : ce pays, qui appartient aux tribus canan�ennes, donn� � tes descendants qui n�existent pas ! Toujours croire sans voir.

Parcours le pays : comme un roi parcourt son royaume.

Abraham parcourt le pays jusqu�� son extr�mit� m�ridionale et consacre encore � son Dieu cette contr�e qu�il vient de lui promettre.

Ch�nes de Mamr�. D�apr�s Gen�se 14:13 et Gen�se 14:24, Mamr� �tait le nom d�un habitant du pays qui fit alliance avec Abraham. Dans d�autres passages, ce nom est donn� � une portion de la ville d�H�bron (Gen�se 12:19; Gen�se 35:27).

On montre encore � Rameth-el-Chalil, au nord d�H�bron, un vieux ch�ne qu�on pr�tend �tre le ch�ne d�Abraham, et les ruines d�une basilique construite par Constantin et appel�e maison d�Abraham. Mais d�apr�s Gen�se 23:19, Mamr� devait �tre beaucoup plus pr�s de la caverne de Macp�la. Voir � ce passage.

H�bron, l�une des villes les plus anciennes du pays de Canaan (Nombres 13:23), appel�e aujourd�hui par les Arabes El-Chalil, l�ami, en souvenir d�Abraham, l�ami de Dieu. Du reste, le mot H�bron vient lui-m�me d�une racine qui exprime la notion de liaison, d�amiti�.

Le nom primitif de cette ville �tait Kirjath-Arba (Gen�se 23:2; Gen�se 35:27; Josu� 14:15, etc.). Il est probable qu�il a �t� chang� au temps de la conqu�te; car � partir du livre des Juges le nom de Kirjath-Arba dispara�t compl�tement. Dans notre passage, comme en g�n�ral dans les morceaux j�hovistes, le nom d�H�bron est donn�, � cette ville par anticipation.

H�bron est situ�e dans une belle vall�e entour�e par les montagnes de Juda, � huit heures de marche au sud de J�rusalem.

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 13". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/genesis-13.html.