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Bible Commentaries
Genèse 20

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versets 1-18

De l� : d�H�bron, o� il �tait �tabli (Gen�se 13:18).

Contr�e du Midi. Voir � Gen�se 12:9.

Kad�s. Voir � Gen�se 14:7; Sur. Voir Gen�se 16:7.

S��tablit� �s�journa. Apr�s avoir �t� �tabli quelque temps aux confins du d�sert, il revient vers le nord pour s�journer pendant un temps � Gu�rar. Sur le sens du mot gour (s�journer), voir Gen�se 12:40, note.

Gu�rar. Sur l��tat politique de cette ville au temps d�Abraham, voir Gen�se 10:14-19. Elle �tait encore dans les premiers si�cles de notre �re le si�ge d�un �v�ch� chr�tien. il n�en reste aujourd�hui que quelques pans de murs en ruines et quelques vestiges d�anciens puits, situ�s dans une vall�e � trois lieues au sud de l�ancienne Gaza. Ces d�bris portent le nom de Khirbet-el-Dj�r�r.

La conduite d�Abraham est plus coupable encore qu�elle ne l�avait �t� en �gypte (Gen�se 12:11-16). Comment l�humiliation qu�il avait subie, dans cette circonstance n�emp�che-t-elle pas le retour d�une telle faute ? Comment a-t-il le courage d�exposer Sara � un pareil danger, apr�s que Dieu vient de lui annoncer qu�elle mettra au monde avant la fin de l�ann�e le fils de la promesse ?

On a �galement peine � comprendre que Sara � l��ge de quatre-vingt-dix ans (Gen�se 17:17), ait pu allumer la passion d�Abim�lek. Ce sont ces difficult�s qui ont engag� plusieurs interpr�tes � ne voir ici qu�un second r�cit du fait racont� au chapitre 12, fait qui se serait pass� beaucoup plus t�t.

De nuit. Il ne s�agit pas de la nuit qui suivit l�enl�vement, car le verset 18 suppose qu�un certain temps s��tait �coul�, entre l�enl�vement de Sara et l�intervention de Dieu pour la d�livrer.

Tu vas mourir. D�apr�s le verset 17, Dieu avait, envoy� une maladie sur Abim�lek et sur sa maison. Dieu ne veut pas frapper Abim�lek sans l�avertir; il lui d�clare le danger auquel il se trouve expos� sans le savoir.

Elle a un mari; comparez la loi Deut�ronome 22:22, qui reproduit probablement une coutume d�j� existante.

Ne s��tait pas approch�. � cause de la maladie indiqu�e versets 17 et 18.

Dieu a reconnu l�innocence d�Abim�lek. Aussi la maladie qu�il lui a envoy�e a-t-elle �t� non un ch�timent, mais un obstacle apport� � la consommation du p�ch�.

De p�cher contre moi. Au point de vue p�dagogique de la loi de l�Ancien Testament, un acte commis inconsciemment, mais en soi contraire � la loi, tombe sous le coup du ch�timent divin. Il en �tait de m�me au sentiment des pa�ens (�dipe �pousant sa m�re sans la conna�tre). Toute l�institution des sacrifices repose sur ce principe.

Il est proph�te : en h�breu, nabi; Cette parole motive la promesse de l�intercession d�Abraham et de son efficacit�.

Abraham demeure la bouche ferm�e, et Abim�lek insiste.

� quoi as-tu pens� ?� litt�ralement : Qu�as-tu vu, que tu aies agi de la sorte ? D�autres commentateurs prennent le verbe voir au sens propre : Qu�as-tu vu dans ma conduite et dans celle de mes gens qui ait pu te pousser � une telle dissimulation ? Mais dans ce cas, il faudrait : Qu�as-tu vu ici ?

Versets 11 � 12

Les trois excuses all�gu�es enfin par Abraham sont aussi insuffisantes l�une que l�autre :

  • la premi�re (verset 11) est un jugement t�m�raire inspir� par la crainte et le manque de foi
  • la seconde (verset 12) implique un manque de droiture (comparez Gen�se 12:13, note).
  • la troisi�me (verset 13) donne � ce l�che proc�d� le caract�re d�une action r�fl�chie et pr�m�dit�e.

Les mariages du genre de celui d�Abraham (verset 12) furent plus tard interdits par la loi (L�vitique 18:9, L�vitique 18:11; L�vitique 20:17; Deut�ronome 27:22), mais ils �taient fr�quents chez les peuples de l�Orient (Canan�ens, Arabes, �gyptiens, etc.).

Lorsque Dieu m�a fait errer. Ces mots d�signent le moment o� Dieu a donn� � Abraham l�ordre de quitter son pays et sa parent�. Le verbe est au pluriel : m�ont fait errer, peut-�tre parce que le mot Elohim qui signifie Dieu est en h�breu un pluriel, et qu�Abraham veut s�accommoder au langage des pa�ens.

Versets 14 � 15

Dans cette partie, le r�cit diff�re du morceau semblable Gen�se 12:10-20. Tandis qu�Abraham a �t� renvoy� d��gypte, ici le droit lui est accord� de demeurer dans le pays.

Pi�ces d�argent, probablement sicles, poids de la valeur de quatorze grammes et demi. Ces mille pi�ces d�argent repr�sentent-elles la valeur des pr�sents qu�Abim�lek vient de faire � Abraham, ou bien est-ce un nouveau pr�sent ajout� aux pr�c�dents ? Cette seconde opinion nous semble pr�f�rable, parce qu�on ne comprendrait pas qu�Abim�lek �valu�t de la sorte son offrande, et parce que ce pr�sent para�t avoir un but sp�cial.

La signification de ce passage difficile d�pend du vrai sens du mot que nous avons rendu par d�dommagement. Il signifie litt�ralement : couverture d�yeux. Plusieurs prennent ce terme au sens propre et pensent qu�il s�agit d�un voile que Sara doit acheter avec cette somme et qu�elle doit porter dor�navant, afin que tous sachent en la rencontrant qu�elle est une femme mari�e. D�autres pensent que ce d�dommagement, pay� par Abim�lek, en constatant que Sara �tait mari�e, sera pour elle ce qu�est le voile pour toute femme mari�e. Une troisi�me explication plus simple est celle-ci : Une couverture d�yeux peut signifier un d�dommagement, en tant que le d�dommagement couvre la faute aux yeux de ceux qui en ont �t� les t�moins. Abim�lek voudrait donc dire : En donnant cette somme, je paie l�amende pour ma faute devant tous les gens de ta maison.

La fin du verset : mais sur le tout� , a �t� entendue d�une multitude de mani�res. Le sens litt�ral est : Tu es reprise, convaincue de faute; tu re�ois le bl�me. Cette traduction nous para�t aussi la meilleure pour le sens : Abim�lek vient de dire : Je paie l�amende; puis il ajoute : Mais c�est toi qui as les torts. Sara en effet aurait d� l�avertir au moment o� il l�a fait conduire dans son harem.

Dieu gu�rit. Les versets 6 et 18 montrent en quoi avait consist� la maladie qui avait frapp� Abim�lek et sa maison.

L��ternel. Le r�dacteur introduit ce nom �tranger � ce morceau pour �tablir la continuit� de son r�cit avec les premiers versets du chapitre suivant, qui sont j�hovistes. Comparez Gen�se 22:1.

Les deux sc�nes pareilles, celle du chapitre 12 et celle-ci, pr�sentent donc des diff�rences tr�s consid�rables, qui ne permettent pas de les identifier. Quant � l�analogie qui existe entre elles, il faut se rappeler qu�elles reposent toutes deux sur un arrangement pris d�avance entre Abraham et Sara et dont l�effet devait se reproduire chaque fois que les circonstances y donnaient lieu.

Sans doute, Sara �tait maintenant plus �g�e d�une vingtaine d�ann�es; mais, � cette p�riode de l�histoire de l�humanit�, son �ge �tait l��quivalent de celui d�une femme de nos jours �g�e de quarante � cinquante ans.

La culpabilit� d�Abraham est consid�rablement aggrav�e par cette r�p�tition de la m�me faute, surtout si l�on songe � la le�on qu�il avait re�ue la premi�re. fois. Mais nous retrouvons ici le caract�re de toute l�histoire sainte, qui n�h�site jamais � mettre dans tout leur jour les fautes de ses h�ros.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 20". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/genesis-20.html.
 
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