�sa� est si affam� qu�il parle d�avaler, et non de manger, et d�signe pr�cipitamment ce mets par sa couleur, qui le frappe (roux, adom). C�est ce terme qui lui a valu son nom d��dom, qui lui convenait d�autant mieux qu�il �tait roux de nature.
Droit d�a�nesse. L�a�n� recevait, d�apr�s les usages juifs, une double portion d�h�ritage (Deut�ronome 21:17). Quoique la transmission de la b�n�diction et de la promesse divine ne f�t pas express�ment renferm�e dans ce droit d�a�nesse vendu par �sa�, elle s�y rattachait pourtant naturellement, et c�est l� ce qui fait la culpabilit� de l�acte d��sa�. Jacob, lui, a su appr�cier la valeur de ces promesses, et il saisit la premi�re occasion favorable pour se les approprier.
Je m�en vais mourir. Il vaut mieux perdre l�h�ritage que la vie.
Jacob, rus� et m�fiant, exige un serment.
�sa� m�prisa� L�auteur para�t indign� de la l�g�ret� avec laquelle agit �sa�. Comparez H�breux 12:16-17.
Ce r�cit nous montre d�j� le trait caract�ristique de la figure de Jacob : il a foi aux promesses de Dieu, mais il se croit oblig� de s�en assurer la r�alisation par la ruse.
versets 1-34
�sa� est si affam� qu�il parle d�avaler, et non de manger, et d�signe pr�cipitamment ce mets par sa couleur, qui le frappe (roux, adom). C�est ce terme qui lui a valu son nom d��dom, qui lui convenait d�autant mieux qu�il �tait roux de nature.
Droit d�a�nesse. L�a�n� recevait, d�apr�s les usages juifs, une double portion d�h�ritage (Deut�ronome 21:17). Quoique la transmission de la b�n�diction et de la promesse divine ne f�t pas express�ment renferm�e dans ce droit d�a�nesse vendu par �sa�, elle s�y rattachait pourtant naturellement, et c�est l� ce qui fait la culpabilit� de l�acte d��sa�. Jacob, lui, a su appr�cier la valeur de ces promesses, et il saisit la premi�re occasion favorable pour se les approprier.
Je m�en vais mourir. Il vaut mieux perdre l�h�ritage que la vie.
Jacob, rus� et m�fiant, exige un serment.
�sa� m�prisa� L�auteur para�t indign� de la l�g�ret� avec laquelle agit �sa�. Comparez H�breux 12:16-17.
Ce r�cit nous montre d�j� le trait caract�ristique de la figure de Jacob : il a foi aux promesses de Dieu, mais il se croit oblig� de s�en assurer la r�alisation par la ruse.