Bible Commentaries
Genèse 43

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versets 1-34

Quand ils eurent achev� Probablement au bout d�une ann�e. En effet, d�apr�s Gen�se 45:6, ce second voyage eut lieu � la fin de la seconde ann�e de famine.

Juda lui dit. C�est lui qui joue le r�le essentiel � ce moment important de l�histoire de Jacob : il obtient de son p�re qu�il laisse descendre Benjamin; il interc�de pour lui aupr�s de Joseph (chapitre 45), et c�est par lui que Jacob fait conna�tre � Joseph son arriv�e (Gen�se 46:28). Il prend ainsi peu � peu, gr�ce � la sup�riorit� morale dont il fait preuve, le rang de premier-n�, que Jacob lui assignera solennellement au chapitre 49.

On voit combien il est faux de dire que l�histoire de Joseph a �t� �crite pour la glorification du royaume des dix tribus et de son principal anc�tre.

Coupable envers toi � tout jamais : c�est-�-dire passible de tout ch�timent que Jacob voudra lui infliger � un moment quelconque; une culpabilit�, et par cons�quent, une menace de ch�timent p�sera constamment sur lui.

Le car se relie au verset 8 par-dessus le verset 9.

Dans vos vaisseaux. M�me terme que dans Gen�se 42:25.

Des produits de choix. Le mot h�breu zimra vient d�un verbe qui signifie pincer, d�o� : jouer d�un instrument � cordes, chanter en s�accompagnant de cet instrument, et de l� louer. Le sens peut donc �tre : des fruits vant�s. On a traduit aussi des productions, en prenant pincer dans le sens de cueillir.

Baume, astragale, ladanum. Les Madianites transportaient aussi en �gypte ces m�mes produits. Voir Gen�se 37:25, note.

Miel. Ce n�est probablement pas du miel d�abeilles, qui abonde en �gypte, mais une sorte de sirop de raisins (en arabe dibs, en h�breu d�basch), dont la seule ville d�H�bron exporte encore aujourd�hui annuellement pour l��gypte trois cents charges de chameau.

Pistaches. Petites noix d�un go�t tr�s agr�able, provenant d�un arbre de la famille des t�r�binthac�es, fort abondant en Syrie.

Amandes. L�Asie occidentale est la patrie de l�amandier, et c�est de l� qu�il a �t� import� en Europe.

Si je dois perdre mes enfants� Il songe autant � ceux qu�il a d�j� perdus (Joseph et Sim�on) qu�� ceux qu�il craint de perdre encore.

Eurent peur. Le rude traitement qu�ils ont subi la premi�re fois leur fait craindre qu�il ne leur en soit r�serv� dans cette maison un plus dur encore.

Dans la maison. Sans doute d�abord dans la cour, o� ils d�ballent et pr�parent leur pr�sent (verset 25), qu�ils apportent ensuite dans la maison (verset 26).

Versets 26 � 31 - Entrevue de Joseph avec ses fr�res

On a des repr�sentations �gyptiennes de sc�nes analogues, o� un seigneur re�oit des visiteurs, dont les uns, agenouill�s devant lui, lui offrent des pr�sents, tandis que d�autres, debout plus en arri�re, portent aussi des objets qu�ils se disposent � offrir.

Dans sa chambre. Il �tait jusqu�alors dans la salle de r�ception.

Joseph est servi � part comme membre de la classe sacerdotale. Ses fr�res, de leur c�t�, sont servis � part comme �trangers.

Avec les H�breux. Non parce qu�ils sont h�breux, mais parce qu�ils sont �trangers.

Une chose abominable. On sait avec quel soin les �gyptiens se tenaient � part des autres peuples. Ils �vitaient en particulier de manger avec un �tranger, parce que manger ensemble �tait chez les anciens un signe de grande intimit�. La raison premi�re de cette horreur �tait probablement que les �gyptiens, par des motifs religieux, s�abstenaient de certaines viandes dont usaient les autres peuples.

Ils s�assirent. Tandis que la plupart des Orientaux mangeaient �tendus sur des tapis ou � demi-couch�s sur des divans, les �gyptiens s�asseyaient � table.

Stup�faits. Ce n��tait pas d�eux-m�mes qu�ils avaient choisi leurs places, ils avaient pris celles qui leur �taient assign�es, et leur stup�faction provient de la connaissance que l�on para�t avoir de leur �ge respectif.

Cinq fois plus grosse. Chez les H�breux, quand on voulait honorer quelqu�un, on se contentait de lui offrir une, portion double. On sait que le nombre cinq jouait un grand r�le dans les usages �gyptiens.

L�intention de Joseph, en accordant cette distinction � Benjamin, est la m�me qu�en pla�ant ses fr�res d�apr�s leur �ge; il veut les amener � pressentir un myst�re dans tout ce qui se passe en ce moment pour eux, et pr�parer ainsi le moment o� il pourra se faire conna�tre. Mais ce moment doit �tre pr�c�d� encore d�une derni�re �preuve.

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 43". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/genesis-43.html.