Bible Commentaries
Hébreux 7

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versets 1-28

1 � 10 Melchis�dek sup�rieur � Abraham et aux l�vites

Voir H�breux 5:6-10; H�breux 6:20. En d�clarant (H�breux 5:11) qu�il avait beaucoup � dire sur ce passage du Psaumes 110:4 qu�il venait de citer, l�auteur pr�parait ses lecteurs � un sujet nouveau, auquel il allait passer c�est-�-dire la sup�riorit� de la sacrificature de Christ sur celle des l�vites.

Par les reproches qu�il leur a adress�s sur leur lenteur � comprendre, il a r�clam� toute leur attention pour ce sujet qu�il va exposer maintenant. Il prend pour point de d�part, non seulement l�histoire de Melchis�dek (Gen�se 14:18 et suivants) mais surtout le passage du Psaumes 110, o� le proph�te consid�re d�j� ce roi de Salem, ce roi de justice, comme un type du Messie qu�il annonce.

D�s les premiers versets (Psaumes 110:1-3) l�auteur indique en quoi Melchis�dek �tait � ses yeux un symbole de Christ. Son nom, ses titres, le silence que la Gen�se garde sur son origine et sur son r�le dans l�histoire, tout cela est significatif aux yeux de notre auteur.

Melchis�dek n�avait aucun droit � la sacrificature, qui plus tard fut institu�e uniquement dans la famille d�Aaron; et pourtant Abraham, le p�re des croyants, le reconnut comme sacrificateur du Dieu souverain, d�o� le psalmiste, et notre �p�tre apr�s lui, concluent qu�il y a une sacrificature ind�pendante des institutions l�vitiques, une sacrificature directement �tablie par Dieu qui n�est nullement li�e � une descendance humaine, qui repose uniquement sur la volont� et le conseil �ternel de Dieu; une sacrificature enfin qui devait un jour �tre parfaitement r�alis�e sur la terre, et qui eut en Melchis�dek sa r�alisation temporaire et symbolique.

Or, cette sacrificature �?selon l�ordre de Melchis�dek?� est ici oppos�e � la sacrificature �?selon l�ordre d�Aaron?� (H�breux 7:11) ou de L�vi; la premi�re est infiniment sup�rieure � la derni�re, qui n�en �tait que l�image imparfaite; bien plus, la premi�re a �t� compl�tement substitu�e � la derni�re.

C�est-�-dire de tout le butin, H�breux 7:4; Gen�se 14:18 et suivants

Melchis�dek, en h�breu, signifie roi de justice, Salem ou Schalem est l�adjectif du substantif Schalom, paix, et signifie : celui qui a la paix.

Le lieu ainsi nomm� est probablement J�rusalem (Psaumes 76:3).

L�auteur ne fait qu�indiquer en passant la belle signification de ces deux noms. Ils r�pondaient au caract�re personnel de celui qui les portait et aux fonctions dont il �tait rev�tu : il servait le Dieu tr�s haut comme sacrificateur dans sa famille et dans son royaume, o� il faisait r�gner la justice et la paix.

L�auteur voit donc certainement en lui un type de celui qui devait venir r�aliser parfaitement dans son r�gne la justice et la paix.

Apr�s avoir rapport� et comment� (H�breux 7:1; H�breux 7:2) ce que la Gen�se dit de Melchis�dek, l�auteur rel�ve ce qu�elle ne dit pas. Le silence qu�elle garde sur les destin�es de ce personnage avant et apr�s sa rencontre avec Abraham, sur son origine et sur l�issue de sa vie, am�ne l�auteur � conclure que Melchis�dek fut sans p�re, sans m�re, sans g�n�alogie, n�ayant ni commencement de jours ni fin de vie, mais qu�assimil� au Fils de Dieu, il demeure sacrificateur � perp�tuit�.

On a propos� diverses interpr�tations de ces paroles.

  1. L�auteur aurait cru que Melchis�dek fut vraiment sans ascendants humains, qu�il descendit du ciel, accomplit sa mission sur la terre et remonta au ciel sans passer par la mort.Les ex�g�tes qui pr�tent cette id�e � l�auteur, ou raillent sa na�vet�, en montrant que le r�cit de la Gen�se ne pr�sente pas Melchis�dek comme une apparition surhumaine, ou s�efforcent de justifier sa mani�re de voir en disant qu�il est pourtant �trange qu�un livre qui note avec soin les anc�tres de ses h�ros et, dans leur �num�ration (H�breux 7:5), r�p�te, comme un refrain, la formule : �?puis il mourut?�, ne mentionne ni les parents de Melchis�dek ni la fin de sa carri�re.C�est m�conna�tre que Melchis�dek appara�t, non dans une g�n�alogie comme celle de Gen�se 5, mais dans un r�cit historique, et que, d�s lors, l�ignorance o� nous laisse la Bible sur les destin�es ult�rieures de ce personnage n�a rien d��tonnant, elle se tait de m�me sur des hommes qui ont tenu dans l�histoire sainte une place plus consid�rable.D�ailleurs, si Melchis�dek n�est pas, aux yeux de notre auteur, un homme, il est ou un ange ou le Fils de Dieu lui-m�me.La premi�re hypoth�se est inadmissible, puisque l�auteur a affirm� (H�breux 5:1) que �?tout souverain sacrificateur doit �tre pris du milieu des hommes?�. Il ne pouvait non plus voir en Melchis�dek une premi�re incarnation du Fils de Dieu, puisqu�il dit dans notre passage m�me qu�il est assimil� au Fils de Dieu.
  2. D�autres commentateurs disent que les mots : sans p�re ni m�re, sont expliqu�s par le troisi�me terme : sans g�n�alogie. En relevant le fait que Melchis�dek para�t dans l�histoire sans indications g�n�alogiques, l�auteur n�aurait d�autre intention que de marquer le contraste entre sa sacrificature et celle des fils d�Aaron.Les sacrificateurs issus d�Aaron n�avaient le droit de rev�tir leur charge que s�ils pouvaient �tablir avec certitude leur filiation, tout d�pendait pour eux de la r�ponse qu�ils donnaient � la question : qui est ton p�re ? qui est ta m�re ? Melchis�dek, au contraire, dont le p�re ni la m�re ne sont nomm�s, est sacrificateur en vertu d�un appel qu�il a re�u personnellement de Dieu et qui est motiv� par sa valeur morale, sa foi, sa vie.De m�me, l�auteur dira, � H�breux 7:16, que Christ, �?sacrificateur � la ressemblance de Melchis�dek, a �t� �tabli non selon la loi d�une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d�une vie imp�rissable?�.Il faut d�s lors entendre les mots : n�ayant ni commencement de jours ni fin de vie, de la sacrificature et non de la personne de Melchis�dek.Mais cette application n�est pas naturelle; quand l�auteur dit que Melchis�dek n�a pas eu de fin de vie, il pense �videmment � la destin�e personnelle de Melchis�dek, non � sa fonction sacerdotale. S�il avait eu d�ailleurs l�id�e qu�on lui pr�te, il aurait pu l�exprimer plus simplement : la Gen�se ne donne pas la g�n�alogie de Melchis�dek, donc sa qualit� de sacrificateur ne d�pendait pas de celle-ci.
  3. Nous sommes donc ramen�s � la premi�re interpr�tation, qui rapporte les affirmations de H�breux 7:3 � la personne de Melchis�dek.Seulement pour ne pas attribuer � l�auteur une opinion qui supposerait une cr�dulit� par trop na�ve, on peut admettre qu�il n�a pas en vue le personnage historique du r�cit de la Gen�se, mais uniquement le type proph�tique qui nous est offert dans ce personnage.C�est en pensant � ce type que l�auteur constaterait que Melchis�dek figure dans la Gen�se sans p�re, ni m�re, etc., et qu�il est ainsi assimil� au Fils de Dieu. Il avait attribu�, en effet, une dur�e �ternelle au Fils de Dieu (H�breux 1:10 et suivants).Melchis�dek, de m�me, en tant que l��criture nous le pr�sente comme un type du Messie, demeure sacrificateur � perp�tuit�. Or, si Melchis�dek demeure sacrificateur � perp�tuit�, s�il appara�t, en d�autres termes, comme le type d�un sacrificateur qui ne cesse jamais d�exercer sa charge, l�auteur est en droit d�affirmer que �?J�sus, qui a �t� fait souverain sacrificateur pour l��ternit�, a �t� �tabli selon l�ordre de Melchis�dek?�. Les versets H�breux 7:1-3, introduits par en effet, confirment ainsi la th�se de H�breux 6:20.Il faut remarquer encore que ce n�est pas l�auteur de l��p�tre aux H�breux qui, le premier, a donn� cette interpr�tation typologique du trait rapport� dans la Gen�se, il l�a trouv�e dans le psaume 110; c�est l�auteur du Psaume qui, �?parlant par l�Esprit de Dieu?� (Matthieu 22:43), a montr� dans Melchis�dek un type du Messie; et J�sus-Christ, en citant et en appliquant � sa personne ce m�me Psaume, a approuv� de son autorit� l�interpr�tation du psalmiste et de l�auteur de notre �p�tre.Nous ne pensons pas toutefois que celui-ci, en disant : Melchis�dek est assimil� au Fils de Dieu, sous-entende : �?dans le psaume 110?� Il a plut�t en vue le r�cit de la Gen�se, auquel il fait allusion dans tout ce passage.

Grec : Or, sans aucune contradiction ce qui est moindre est b�ni par ce qui est plus grand.

Nous trouvons ici (H�breux 7:4-10) un autre point � consid�rer dans le r�le jou� par Melchis�dek : de cette consid�ration ressortira la sup�riorit� de la sacrificature de Christ sur celle des l�vites (comparer H�breux 7:1, note).

Cette sacrificature de Christ, l�auteur la voit, en effet, repr�sent�e dans celle de Melchis�dek, dont il �tablit la grandeur par deux raisons :

  1. Abraham, le patriarche, qui avait re�u les promesses relatives � l��lection du peuple et au salut des nations, qui fut le p�re de tous les l�vites, qui �tait plus grand qu�eux tous par la place qu�il occupe dans le r�gne de Dieu, rendit hommage � la sacrificature royale de Melchis�dek en lui payant la d�me.Cette d�me que ceux d�entre les fils de L�vi qui re�oivent la sacrificature ont, selon la loi, ordre de lever sur le peuple, cette d�me qui �tait un sacrifice fait � Dieu dans la personne de ses ministres, et que ces derniers pr�levaient sur leurs fr�res, bien que les uns et les autres eussent l�honneur de descendre d�Abraham (H�breux 7:5), cette d�me, Abraham la paya � un �tranger qui n�y avait aucun droit selon la foi, n��tant pas l�vite par sa g�n�alogie, et uniquement parce qu�il reconnut en lui le �?sacrificateur du Dieu souverain?� (H�breux 7:1; Gen�se 14:18), plus �lev� que lui-m�me et que tous ses descendants (H�breux 7:6).
  2. Abraham re�ut de lui la b�n�diction, une b�n�diction r�elle venant de Dieu, d�o� l�auteur conclut (H�breux 7:7) qu�il devait, par sa dignit� religieuse, �tre sup�rieur � Abraham et � tous ceux qui, plus tard, descendirent de lui. Or, si tout cela est vrai de Melchis�dek, qui n�avait que le symbole de la sacrificature �ternelle, combien plus de Celui qui devait en poss�der la r�alit� !

Ici, c�est-�-dire dans le sacerdoce l�vitique.

Des hommes qui meurent, les sacrificateurs, qui se succ�dent rapidement dans la charge.

L�, c�est (grec) un qui a le t�moignage qu�il vit. Il s�agit de Melchis�dek.

Quel est ce t�moignage que Melchis�dek vit ? C�est celui qui ressort du r�cit de la Gen�se, interpr�t� comme l�auteur l�a fait � H�breux 7:1-3 (voir H�breux 7:3, note). Ici encore il pense � Melchis�dek sacrificateur et type du Messie, plut�t qu�au personnage du r�cit biblique.

Plusieurs interpr�tes estiment qu�il commente la d�claration proph�tique de Psaumes 110 �?Tu es Sacrificateur �ternellement, selon l�ordre de Melchis�dek?�. Mais cette parole est adress�e au Messie; tout ce qu�on peut en conclure, c�est que le Messie vit �ternellement. D�ailleurs rien dans le contexte n�indique une allusion directe au Psaumes 110.

Grec : Par Abraham L�vi aussi� a �t� d�m�.

L�argumentation de l�auteur est subtile. Pour la d�fendre on peut cependant faire valoir que l�humanit� n�est pas un rassemblement d�individualit�s isol�es les unes des autres, et sans aucun rapport de solidarit�; que la souche d�une race embrasse la race enti�re.

D�s lors tout un peuple s�appelle Jacob ou Isra�l, �sa� ou �dom, Moab, Ammon; toute une tribu se nomme Juda, �phra�m, etc. Le p�re de ce peuple, de cette tribu, vit en lui ou en elle, et elle le repr�sente vivant dans ses descendants. Cela n�est point une vaine m�taphore, mais l�expression d�une profonde r�alit�.

Le raisonnement de l�auteur s�appuie sur ce fait. La position prise par Abraham � l��gard de la sacrificature de Melchis�dek lie ses descendants, les l�vites. Si Abraham s�inclina devant la dignit� du sacrificateur du Dieu souverain et lui paya la d�me, les l�vites le firent aussi dans la personne de leur a�eul, dont ils ne sauraient r�cuser l�h�ritage.

Tel est l�argumentation de l�auteur, qu�il ne pr�sente pas, du reste, comme une d�monstration rigoureuse, puisqu�il l�introduit par cette formule : pour ainsi dire (H�breux 7:9).

Le texte re�u porte � la fin de H�breux 7:21 : selon l�ordre de Melchis�dek. Ces mots manquent dans Codex Sinaiticus, B. C, et sont omis par la plupart des critiques.

J�sus a �t� �tabli garant d�une meilleure alliance (ou testament, comparez H�breux 9:15-18 note) par le serment de Dieu m�me, que l�auteur trouve prononc� dans le Psaume qu�il commente (Comparer, sur la signification du serment attribu� � Dieu, H�breux 6:17 note).

C�est comme sacrificateur et m�diateur que J�sus est garant de cette alliance plus excellente.

Gr�ce � l��ternit� de sa sacrificature, Christ toujours vivant peut sauver parfaitement (grec jusqu�� l�ach�vement) ceux qui s�approchent de Dieu par lui, tandis que les autres sacrificateurs �taient tous successivement enlev�s par la mort.

L�auteur met en rapport l�efficace perp�tuelle du sacrifice de Christ avec son intercession pour les croyants (comparer Romains 8:34, note).

Non que ce sacrifice accompli une seule fois pour le p�ch�, ne soit parfaitement suffisant pour assurer le pardon et la r�conciliation avec Dieu � tout p�cheur repentant, mais l�intercession du Sauveur aupr�s de Dieu, fond�e sur les m�rites m�mes de son sacrifice nous obtient pour chaque p�ch� particulier le pardon et la gr�ce qui r�g�n�re.

Il ne me suffit pas de croire d�une mani�re g�n�rale que le Sauveur est mort pour les p�ch�s du monde. Pour me rendre la paix lorsque je l�invoque dans mon angoisse, il faut que Dieu, par un acte toujours renouvel� de sa mis�ricorde, m�accorde personnellement le pardon que je lui demande. Or, quel privil�ge de savoir que, tandis que je crie � lui du sein de ma mis�re, j�ai pr�s du tr�ne de la gr�ce un Avocat qui plaide ma cause (1 Jean 2:1), en faisant valoir en ma faveur tous ses m�rites infinis !

L��p�tre aux H�breux pr�sente fr�quemment cette pr�cieuse gr�ce sous l�image du souverain sacrificateur, qui offrait d�abord le sacrifice pour le p�ch�, puis entrait dans le lieu tr�s saint avec le sang de la victime qu�il r�pandait sur le propitiatoire. C�est ce dernier acte qui symbolisait l�intercession du grand souverain Sacrificateur (H�breux 7:26; H�breux 4:14, note; H�breux 9:12, note).

Grec : Et �tant devenu plus haut que les cieux, c�est-�-dire : �tant entr� dans le lieu tr�s saint, la demeure de Dieu (H�breux 4:14, comparez �ph�siens 1:21; �ph�siens 1:4.10).

Les qualificatifs appliqu�s au souverain sacrificateur donnent lieu � diverses remarques.

Saint est rarement employ� dans le Nouveau Testament, mais se trouve souvent dans les Septante; il d�signe celui qui appartient � l��ternel et est l�objet de son amour.

Innocent (grec sans malice) exprime la puret� des sentiments du Christ.

Sans souillure le montre pr�serv� de toute impuret� qui pourrait lui venir du dehors.

S�par� des p�cheurs, est pris par les uns au sens moral, comme dans H�breux 4:15.

�?Ce n�est pas qu�il nous repousse de sa compagnie, mais parce qu�il est pur de toute immondicit�?� Calvin.

D�autres le rattachent �troitement � �lev� au-dessus des cieux, et le prennent au sens local : ce Christ est �lev� au plus haut des cieux, et il est, par l� m�me, s�par� des p�cheurs.

Toutes les qualit�s �num�r�es dans ce passage sont attribu�es, non � J�sus vivant sur la terre (H�breux 2:9-10; H�breux 2:17-18; H�breux 4:15), mais au Christ glorifi�, remplissant dans les cieux son office de souverain sacrificateur.

Sur la saintet� parfaite de J�sus-Christ, qu�il vient d�exprimer en termes si clairs et si forts (H�breux 7:26), l�auteur fonde cette double et importante v�rit� : d�abord que le Sauveur n�a pas, comme les souverains sacrificateurs, besoin d�offrir des sacrifices pour lui-m�me, mais qu�en s�offrant lui-m�me comme victime (comparez H�breux 9, o� ce sacrifice est d�crit plus au long), il l�a fait pour les p�ch�s du peuple; et ensuite, qu�il n�a nullement besoin de r�it�rer tous les jours ce sacrifice offert une fois pour toutes, et dont la valeur est infinie et perp�tuelle devant Dieu (comparer Romains 6:10; H�breux 9:12; H�breux 9:26; H�breux 10:10; 1 Pierre 3:18).

Ainsi, � ces deux �gards, les sacrifices imparfaits et symboliques de l�ancienne Alliance sont parfaitement r�alis�s par le sacrifice de Golgotha.

En disant que les souverains sacrificateurs offraient des victimes tous les jours, l�auteur entend le service journalier de la sacrificature, dans lequel la loi prescrivait un sacrifice quotidien (Nombres 28:3-8), il n�oublie pas que le souverain sacrificateur n�offrait qu�une fois par ann�e le sacrifice d�expiation dans le lieu tr�s saint (H�breux 9:6-7; H�breux 10:3).

C�est-�-dire au Psaumes 110:4; comparez ci-dessus H�breux 7:20; H�breux 7:21.

Voir H�breux 5:9, note. Ainsi, dans sa personne, comme dans son �uvre, � tous �gards, le Fils de Dieu est et reste pour l��ternit� un souverain Sacrificateur parfait, r�alisant toutes les promesses renferm�es dans les symboles de la loi.

Les H�breux ne devaient donc pas regretter ceux-ci. Les chr�tiens de tous les temps ne trouvent pas moins qu�eux dans ces saintes et �ternelles v�rit�s l�in�branlable fondement de leurs esp�rances.

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bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 7". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/hebrews-7.html.