Bible Commentaries
Osée 10

Bible annotéeBible annotée

versets 1-15

La prosp�rit� d�Isra�l et la beaut� de son pays n�ont servi qu�� faire abonder chez lui l�infid�lit�.

Hypocrite, litt�ralement : glissant.

D�truira leurs statues, litt�ralement : abattre leur sommet; peut-�tre est-il ici question, ainsi qu�au verset 1, de simples colonnes, telles qu�en �levaient les Canan�ens, en souvenir de quelque �v�nement ou � l�honneur de leurs dieux, par exemple celles de Baal et d�Astart� (1 Rois 14:23).

Le moment vient o� ils prononceront cette parole de regret : Notre roi ne m�rite pas vraiment ce nom; car il est impuissant � nous prot�ger. Mais ce ne sera pas l� une parole de vraie repentance, pas plus que celle de Os�e 6:1-3.

Pendant qu�ils font avec les pa�ens des alliances aussit�t rompues, le jugement arrive aussi s�rement et aussi promptement, qu��cl�t au printemps, en Palestine, le coquelicot, qui abonde dans les champs de bl�.

Les veaux�, litt�ralement : les g�nisses, terme plus m�prisant que le masculin. Mais pourquoi le pluriel ? Peut-�tre y avait-il � B�thel (Beth-Aven, Os�e 4:15, note) quelque autre veau d�or que celui que J�roboam I y avait fait dresser; on bien n�est-ce ici qu�un pluriel d�signant l�esp�ce : lui et tous ceux de sa sorte ? Le proph�te penserait � celui de Dan. Quoi qu�il en soit, le singulier revient aussit�t apr�s : sur lui� pour lui. Os�e se transporte par la pens�e au moment o� d�j� le veau d�or ne sera plus l�.

Son peuple� Le peuple de Samarie, pr�tres et habitants, tremblent pour ce pauvre veau que menace l�invasion de l�ennemi; quel dieu que celui pour la s�ret� duquel se tourmentent ainsi ses adorateurs !

Sa gloire : la majest� divine qu�ils lui attribuent.

Ses pr�tres�, en h�breu : camarim, mot qui ne se retrouve que 2 Rois 23:5 et Sophonie 1:4, et qui, en syriaque, signifie pr�tre. En passant dans la langue h�bra�que, ce terme a pris le sens d�favorable de faux pr�tre ou magicien; car les pr�tres qui venaient de Syrie avaient ce caract�re.

L�idole partage la captivit� de ses adorateurs.

Le roi vengeur (comparez Os�e 5:13) : celui que les Isra�lites appelaient pour les d�fendre et les venger et que Dieu emploie maintenant pour se venger d�eux.

Aven (n�ant, iniquit�), employ� pour Beth-Aven (B�thel), maison d�iniquit�.

Couvrez-nous� Ils pr�f�reraient dispara�tre, comme dans un tombeau, plut�t que d��tre atteints par le jugement de Dieu qui les menace. Comparez Luc 23:30 et Apocalypse 6:16.

Depuis le temps de Guib�a� Le proph�te rappelle ici le crime affreux commis � Guib�a et racont� Juges chapitres 19 et 20. Isra�l est aujourd�hui tout entier ce qu��taient, les habitants de cette ville illustr�e par ce crime.

Ils sont encore l�. Le proph�te voit l�Isra�l actuel comme identifi� � ces anciens sc�l�rats qui bravaient le ch�timent dont ils �taient menac�s.

La guerre ne les atteindra-t-elle pas �Apr�s avoir repouss� deux attaques du peuple entier, les gens de Guib�a furent enfin atteints par le ch�timent m�rit�; il en sera de m�me d�Isra�l. Comme toutes les tribus d�Isra�l se r�unirent pour exterminer les gens de Guib�a, ainsi tous les peuples seront rassembl�s par l��ternel pour punir son peuple.

Quand on les liera� Ils seront emmen�s en captivit� li�s � leurs deux veaux d�or (leurs deux p�ch�s). Il y a dans l�h�breu un jeu de mots intraduisible entre , je ch�tierai : esorem et on liera : oseram.

�phra�m, au service de Dieu, �tait semblable � une g�nisse qui n�a d�autre t�che que celle, agr�able et facile, de fouler le bl� en s�en nourrissant � son aise (Deut�ronome 25:4). Maintenant le joug p�sera sur son cou, et il sera assujetti, ainsi que Juda, nomm� en passant, aux plus durs travaux; image de l�esclavage qui va remplacer la libert� premi�re.

Jacob. Cette expression est choisie pour r�unir les deux royaumes; apr�s les deux fr�res, le p�re, personnification du peuple entier.

12 et 13

Cette belle et douce image du verset 11 semble attendrir le c�ur de l��ternel; le ton de la menace fait place � celui de l�encouragement. Les images nouvelles paraissent aussi inspir�es par celles du verset 11. Os�e poursuit fr�quemment une image sans continuer exactement la m�me id�e.

L��ternel indique le seuil moyen de pr�venir le ch�timent annonc�.

Faites vos semailles� moissonnez� Au sens litt�ral, sans doute, tout en appliquant ces expressions en g�n�ral � tous les travaux de la vie ordinaire. On s�me selon la justice, quand on ne se permet ni de semer du grain d�rob�, ni d�user de fraude d�aucune sorte; on moissonne selon la bont�, quand les pauvres ont leur part de la moisson.

D�frichez� (J�r�mie 4:3). Ici, le sens devient de plus en plus figur�.

Vos jach�res : vos champs n�glig�s, c�est-�-dire votre c�ur mauvais.

Il est temps de chercher l��ternel� C�est l�acte int�rieur qu�indiquait l�image : d�fricher les jach�res.

Pleuvoir sur vous la justice� c�est-�-dire le pardon et le renouvellement. Quand le peuple s�mera en justice, Dieu lui r�pondra en r�pandant sur lui la justice d�en haut. Comparez �sa�e 45:8.

Mais le proph�te ne peut se livrer longtemps � l�espoir que son appel soit entendu. Il revient bien vite � la d�sesp�rante r�alit� : Isra�l agit dans un sens tout contraire � celui des versets pr�c�dents : Vous avez �t� iniques et dans le labour et dans la moisson; voil� pourquoi votre r�colte s�est chang�e en fruits trompeurs : au lieu de sauver le pays, vous l�avez perdu, et vos arm�es ne le sauveront pas.

Comme Salman� :. Une inscription assyrienne due au roi Tiglath-Pil�ser mentionne un roi moabite du nom de Salmanou parmi les princes qui devaient le tribut; or, Tiglath-Pil�ser �tant contemporain de M�nahem d�Isra�l (si on l�identifie, comme on le fait g�n�ralement, avec Phul, 2 Rois 15:19; 1 Chroniques 5:26), et Os�e ayant v�cu sous M�nahem, il est fort, possible que le proph�te fasse allusion � une incursion de ce chef moabite, dans laquelle il aurait pill� et d�truit la ville d�Arbel. Mais peut-�tre aussi le nom de Salman d�signe-t-il un des nombreux rois d�Assyrie qui ont port� le nom de Salmanasar; et, dans ce cas, il serait naturel de penser � Salmanasar IV, qui commen�a le si�ge de Samarie achev� par Sargon, si�ge qui mit fin � l�existence du royaume des dix tribus.

Beth-Arbel. Il y avait deux villes de ce nom en Galil�e; mais il est plus probable que ce nom d�signe ici la Beth-Arbel situ�e au passage du Jourdain, pr�s de Pella en Galaad. Elle aurait �t� d�truite au moment o� Salmanasar envahissait le pays. S�il en est ainsi, l��v�nement rappel� par Os�e aurait �t� tout r�cent et faisait pr�sager ce qui allait arriver � la capitale. Les menaces des chapitres 8 � 10 seraient ainsi d�autant plus saisissantes qu�elles auraient �t� prononc�es � la veille de la catastrophe finale

O� la m�re fut �cras�e sur les enfants : la ville renvers�e sur ses habitants.

B�thel� : par le culte idol�tre qui s�y c�l�brait.

Au point du jour� Epouvantable r�veil !

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hosea 10". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/hosea-10.html.