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Bible Commentaries
Osée 13

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versets 1-16

Il s��leva : il s�effor�a de dominer et y r�ussit. �phra�m d�signe ici, comme dans tout le livre, le royaume des dix tribus. Devenu ind�pendant de Juda, il �tablit un faux culte, et ce faux culte le tua moralement : il v�cut encore, mais en droit et pour Dieu, il �tait mort (comparez pour l�expression il mourut, Gen�se 2:17).

Selon leur id�e. La forme qu�ils donnent � l�idole est une cr�ation de leur intelligence.

On dit d�eux : on a fait sur eux cette esp�ce de proverbe.

Sacrifient des hommes�, litt�ralement : sacrifiant des hommes, ils embrassent des veaux. Il ne serait pas absolument impossible qu�Os�e parl�t ici de sacrifices humains; comparez 2 Rois 17:17. Mais pourrait-il ne mentionner ainsi qu�en passant un p�ch� aussi grave ? Si, d�apr�s Os�e 6:9, les sacrificateurs assassinaient les passants, il est bien plus simple de voir dans notre passage une allusion � ce fait. Leurs sacrificateurs sont des homicides, leurs sacrifices des assassinats; ils tuent l�homme et se prosternent devant l�animal (le veau d�or).

Ils embrassent, c�est-�-dire ils adorent; on portait la main � la bouche devant l�idole en signe d�adoration (Job 31:27; Psaumes 2:12).

Quatre images pour peindre la rapidit� et la facilit� de l�exil.

Par la fen�tre. Les maisons, en Orient, n�ont pas de chemin�es.

Je n�ai cess� d��tre pour toi un Dieu fid�le, tandis que tu te livrais � l�infid�lit� envers moi.

Tu n�en conna�tras pas d�autre : Tu auras beau chercher, tu ne trouveras pas d�autre dieu qui soit pour toi un dieu.

De Sauveur : Moi seul, non Baal, puis te sauver.

Je t�ai connu : dans le sens biblique du mot, qui suppose une, intime communion.

Le pays de la soif : le d�sert, appel� ainsi soit en tant qu�ayant soif de pluie, soit comme la contr�e o� l�on a soif. Dans ses moments de d�tresse, Isra�l a re�u avec joie les secours de Dieu.

Le bien-�tre de Canaan leur a fait oublier Dieu; m�me pens�e que Os�e 10:1.

Au bord du chemin : le chemin par lequel ils vont demander secours � Assur. Os�e fait peut-�tre ici un jeu de mois; en h�breu, Aschur veut dire aussi: je guetterai.

L�enveloppe de leur c�ur. L�image est celle de la poitrine d�un homme d�chir�e par le coup griffe d�une b�te f�roce.

10 et 11

Les dix tribus, se r�voltant contre Dieu, ont voulu avoir leurs rois, leurs princes. � quoi leur servent-ils maintenant ? Pas plus t�t un roi est sur le tr�ne, qu�il est renvers� par un pire.

On a souvent rapport� la premi�re proposition de ce verset � l��tablissement de la royaut� que Dieu n�avait accord� qu�en le d�sapprouvant, et la seconde au renversement du tr�ne isra�lite par l�exil. Dans l�ensemble du passage, le sens que nous donnons, verset 10, est plus naturel.

Li�e� gard� Le p�ch� est repr�sent� comme li� en un faisceau, puis d�pos� en lieu s�r (Job 14:17; comparez Matthieu 16:19; Jean 20:23).

Comme l�enfant dans le sein maternel qui, au moment d�cisif, refuse d�appara�tre et p�rit, ainsi �phra�m, qui e�t pu parvenir � une naissance heureuse sous la protection de Dieu, � la condition de se convertir, refuse d�accomplir cet acte d�cisif et se condamne ainsi � la mort.

Pas sage : malavis�, pr�f�rant la mort � la vie.

Que je les rach�te. On traduit : J�aurais rachet�, j�aurais arrach� � j�aurais �t� ta peste; sens bien peu naturels. D�autres voient dans ces mots une promesse positive : Je rach�terai�, j�arracherai�, je serai�. Dans ce cas, la fin du verset : le repentir est cach� � mes yeux, ne peut se comprendre qu�en accentuant particuli�rement les deux r�gimes : du s�pulcre et � la mort. Voici quel serait le sens : C�est des enfers que je devrai te tirer, � la mort que je devrai t�arracher; car, puisque que tu ne veux pas te convertir et na�tre � la vie, je devrai te laisser mourir, afin de te ressusciter ensuite. La menace renferm�e dans la promesse ainsi comprise serait motiv�e par les derniers mots du verset. Mais c�est ici que g�t la difficult� de cette explication. Ces derniers mots ne pourraient signifier que : Non, certes; je ne le ferai pas. Or, Os�e ne renonce jamais � l�esp�rance du salut final. La suite des id�es s��tablit plus naturellement avec notre traduction. Il faut sous-entendre : Et vous voudriez que� Tout en refusant obstin�ment de vous repentir, vous voudriez que je vous rachetasse, que je vous d�livrasse�. Non, cela n�est pas possible. Ce qui n�emp�che pas qu�il ne reste un espoir, mais apr�s le ch�timent consomm�.

Que je soit ta peste, � mort ? Il y a en Dieu une telle puissance de vie qu�il peut �tre pour la mort ce que la peste est pour l�homme, pour le s�pulcre ce que le s�pulcre est pour nos corps : tuer la mort comme elle nous tue, engloutir le s�pulcre comme il nous engloutit. Et avec quelle joie Dieu n�accomplirait-il pas cette �uvre magnifique pour Isra�l, si Isra�l lui-m�me ne la lui rendait impossible par son imp�nitence ! On comprend, d�apr�s cela, comment saint Paul peut citer ce passage (1 Corinthiens 15:55) comme un t�moignage en faveur de la r�surrection future. Quand les conditions morales de la r�surrection, la conversion et la foi, seront remplies, Dieu ne manquera pas de l�op�rer. L�ap�tre cite d�apr�s les LXX qui ont traduit par le terme d�aiguillon le mot que nous avons rendu par ruine. Il cite d�ailleurs assez librement, de m�moire, sans doute.

Le s�pulcre (sch�ol) comparez �sa�e 14:9, note, Os�e 5:14, note.

Le repentir est cach� : Je le ferais bien, s�ils se repentaient; mais Dieu ne voit pas le moindre indice de ce changement. Quelques-uns rapportent le repentir � Dieu dans le sens : Je ne pourrai plus revenir � la compassion; mais le premier sens convient beaucoup mieux � la premi�re partie du verset.

Il fructifie. Le mot �phra�m signifiant : double f�condit�, riche fertilit� (Gen�se 41:52). Os�e fait allusion au sens de ce nom. Au moment o� il semblera le mieux m�riter son nom, le vent du d�sert (la puissance assyrienne) se l�vera et le dess�chera, tarissant toutes les sources de sa prosp�rit�.

On, litt�ralement : il, c�est-�-dire l�ennemi du dehors.

Ce verset, le premier du chapitre 14 dans le texte h�breu, r�sume les reproches et les menaces contenus dans le livre tout entier :

  1. le p�ch� d�Isra�l
  2. la destruction de Samarie, qui repr�sente tout le pays.

Os�e semble dire, en terminant ainsi : J�ai maintenant fait mon devoir : Pour la derni�re fois, voil� ce qui vous attend sur la voie que vous suivez. Il va m�me jusqu�� poser le ch�timent comme absolument in�vitable : Vous �tes d�j� descendus trop bas pour �chapper ! Mais tout en ajoutant, comme il ne l�a pas encore fait : Il y a cependant quelque chose au-del�. �coutez !

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hosea 13". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/hosea-13.html.
 
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