Bible Commentaries
Osée 5

Bible annotéeBible annotée

versets 1-15

1 � 7

Entendez ceci� Avant d�annoncer le ch�timent, le proph�te r�sume les consid�rants d�j� �nonc�s en partie au chapitre 4; il s�adresse sp�cialement aux sacrificateurs et � la famille royale, qui ont entra�n� le peuple.

Un pi�ge � Mitspa. Comme cette localit� est mise en parall�le avec le Thabor, il para�t que le proph�te pense � Mitspa de Galaad (Ramath-Mitspa ou Ramoth de Galaad, Josu� 13:26; Josu� 20:8; Juges 10:17; Juges 11:11; Juges 11:29; 2 Rois 9:1; 2 Rois 9:4; 2 Rois 9:14), qui �tait le point le plus �lev� le plateau � l�orient du Jourdain, de m�me que le Thabor �tait le plus haut sommet sur le plateau d��phra�m, � l�occident de ce fleuve. Le pi�ge et le filet tendus sur ces hauteurs repr�sentent les cultes idol�tres qui y avaient �t� �tablis et auxquels prenaient part, aux yeux de tout Isra�l, les chefs religieux et politiques du peuple.

Leurs sacrifices� litt�ralement : leurs tueries. Bien loin de procurer le pardon au peuple, comme le ferait certainement un vrai sacrifice, ce culte coupable comble, la mesure de leurs crimes, n�est plus qu�une tuerie.

Je vais vous reprendre tous : vous dire votre fait � tous.

Voici le jugement que ma toute science porte sur vous.

Triste situation; ils sont tellement corrompus qu�ils ne peuvent plus revenir � Dieu ! D�un c�t�, le souffle d�impuret� les emporte, et de l�autre, la connaissance de Dieu est d�truite. Ce ne sera qu�apr�s un ch�timent d�cisif qu�un retour r�el pourra avoir lieu (verset 15).

Contre lui, litt�ralement : contre sa face, car c�est dans l�expression du visage que se montrent l�orgueil et l�impudence. Leur figure suffit pour les condamner.

Juda aussi est tomb�� Le peuple rest� fid�le � David sera aussi envelopp� dans le ch�timent, parce qu�il s�associe aux p�ch�s d�Isra�l son fr�re.

Tous les sacrifices qu�ils pourraient offrir n�y changeront rien; Dieu a, pour un temps, rompu avec eux.

Ils ont tromp� l��ternel� : comme une femme infid�le trompe son mari.

Enfant� des fils �trangers. C�est un Isra�l qui porte trop la livr�e de l��tranger pour que l��ternel puisse le reconna�tre pour sien.

La prochaine lune : expression qui signifie : la ruine est imminente.

8 � 15

Un jugement est exerc� sur le royaume d��phra�m par le moyen de Juda; puis tous deux tombent ensemble sous les coups de l�ennemi pa�en (comparez verset 5 : Juda aussi est tomb�).

Annonce d�une invasion. Chose �trange ! L�ennemi para�t cette fois venir, non du nord, comme d�ordinaire, mais du sud; car les trois endroits nomm�s, Guib�a, Rama, B�thel, sont sur une ligne droite allant du sud au nord en partant de J�rusalem, Guib�a � 5 km environ; Rama � 10 km, et B�thel � 25 ou 30 km de cette capitale. L�ennemi, s�avan�ant du sud, est donc cens� venir de Juda. Ce fait exceptionnel s�explique peut-�tre par le verset 10, qui semble parler d�une exp�dition partie de Juda pour d�placer la limite entre les deux �tats, c�est-�-dire pour s�emparer de la partie m�ridionale du royaume des dix tribus. Aussi nous croyons-nous autoris�s � supposer que les diff�rentes localit�s ici nomm�es, situ�es en partie sur le territoire de la tribu de Benjamin, avaient pr�c�demment �t� enlev�es � Juda et r�unies au royaume du nord. De l� cette invasion de Juda (Os�e 6:14, note), qui profitait d�un moment favorable pour les reconqu�rir et m�me s�agrandir aux d�pens d�Isra�l (verset 10). Cette invasion fut accompagn�e de pillage et de meurtres (versets 9 et 11). Voil� pourquoi l�alarme est donn�e d�abord � Guib�a, puis parvient enfin au nord jusqu�� Beth-Aven (B�thel). On comprend aussi par l� ces derniers mots, autrement inintelligibles : Garde � toi, Benjamin !

Qui d�placent les bornes. Juda imite le crime de ceux qui d�placent � leur profit la borne entre leur champ et celui de leur voisin. Juda est en cela, il est vrai, l�instrument de la punition d��phra�m; mais il ne s�ensuit pas que sa conduite soit approuv�e.

Des r�glements� invent�s par les hommes; ce sont les statuts qu�il se donne � lui-m�me ou que lui donnent ses rois, comme le devoir d�adorer les veaux d�or � Dan et � B�thel, la d�fense d�aller � J�rusalem, et en g�n�ral toutes les institutions politiques et religieuses contraires � celles que Dieu avait donn�es � son peuple. R�glements, m�me terme en h�breu qu��sa�e 28:10; �sa�e 28:13.

Teigne� vermoulure� Images tir�es de la destruction progressive d�un v�tement, d�une maison. Au premier coup d��il, ces images paraissent peu dignes de la majest� de Dieu, mais le point de comparaison est la marche incessante et infaillible du jugement divin (comparez �sa�e 50:9; �sa�e 51:8, etc.).

Quand �phra�m a vu� : lorsque les rois des deux petits �tats d��phra�m et de Juda se sont trouv�s dans la d�tresse; ainsi M�nahem, roi d�Isra�l, quand il fut menac� par une r�volte (2 Rois 15:19), ou Achaz, roi de Juda, quand il fut expos� � l�invasion r�unie d��phra�m et des Svriens (�sa�e chapitre 7). Ils se mirent alors � implorer le secours de leur puissant voisin, le monarque assyrien. Os�e parle ici sp�cialement d��phra�m qui lui importe plus directement.

Vers un roi qui prit son parti. Il y a en h�breu : le roi Jareb, mot qui n�est certainement pas un nom propre, et qui signifie litt�ralement : le roi, il vengera, c�est-�-dire le roi qui se fait le champion d�une cause. Le secours du monarque assyrien, achet� � prix d�argent, n�aura aucun effet salutaire ni pour l�un, ni pour l�autre des deux �tats isra�lites.

Ce secours �tranger n�apportera pas un salut r�el, parce que l��ternel est d�cid� � d�truire, et que nul ne peut d�tourner l�ex�cution de son conseil.

L�image est celle d�une personne qui tourne le dos � une autre pour rentrer chez elle. Cependant Dieu fait entrevoir un avenir de r�conciliation, lorsqu�Isra�l reviendra sinc�rement � lui. Les derniers mots : dans leur d�tresse�, sont la transition au chapitre suivant dont ils forment en quelque sorte le titre.

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hosea 5". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/hosea-5.html.