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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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versets 1-11
Les Isra�lites s�encouragent mutuellement � revenir � l��ternel, qui est bon et puissant et qui gu�rira aussi certainement que c�est lui qui a frapp�. Mais cette confiance est �trang�re au sentiment s�rieux de la saintet� de Dieu. La d�livrance pour eux, c�est celle du ch�timent, mais non pas du p�ch�.
Dans ces conditions, la d�livrance leur para�t prompte et facile : en deux jours. Gr�ce au traitement du divin m�decin, deux jours suffiront pour que le malade, le peuple, apr�s avoir re�u le coup, soit arrach� � la mort; et au troisi�me jour, il se trouvera de nouveau sur pieds ! Ainsi se flatte Isra�l.
Le peuple, auquel le proph�te a reproch� comme l�un de ses plus grands p�ch�s le manque de connaissance de l��ternel, s�exhorte lui-m�me � rechercher cette connaissance, comme s�il pouvait l�obtenir par son propre effort; et il compte qu�aussit�t apr�s, le salut divin brillera sur lui comme le soleil, sur le lever duquel on peut compter, ou descendra sur lui comme la pluie qui, peu avant la moisson, ach�ve de faire m�rir les bl�s.
4 � 10 la r�ponse de l��ternel � ce r�veil de foi apparent chez son peuple
Il ne s�y fie point, parce qu�Isra�l ne parle que de souffrance et non point encore de p�ch�. La confiance n�a de valeur que quand elle a �t� pr�c�d�e par l�humiliation. Il faudra qu�Isra�l passe tout de bon par la destruction.
Que te ferai-je ? Quel moyen, soit de gr�ce, soit de punition, Dieu emploiera-t-il encore pour obtenir d�Isra�l un retour r�el ? Car tout ce que le peuple vient de dire n�est l�effet que d�une �motion superficielle et passag�re. Ici Dieu renvoie en quelque sorte � �phra�m ses propres paroles du verset 3, il disait : Dieu se l�vera comme l�aurore, viendra comme la pluie. C�est votre amour, r�pond Dieu, qui ressemble � la nu�e matinale ou � la ros�e qui dispara�t.
C�est pourquoi� Il en �tait d�j� ainsi de vos p�res. C�est pourquoi je les ai frapp�s si s�v�rement. Les menaces du proph�te sont pr�sent�es ici comme rev�tues d�une puissance qui en assure l�ex�cution (J�r�mie 1:10 et ailleurs).
Voil� la lumi�re� La lumi�re qui se l�vera sera non pas, comme tu le crois, le salut, mais le ch�timent dans lequel resplendira la justice de Dieu.
L�amour, est mis en parall�le avec le sacrifice, parce qu�il est lui-m�me le vrai sacrifice, celui de nous-m�mes, et que, sans ce sacrifice, le culte ext�rieur est pour Dieu comme une offrande sans parfum.
La connaissance de Dieu r�sulte de la r�v�lation de son amour et de sa saintet�; cette r�v�lation re�ue dans le c�ur allume en nous l�amour et fait de notre vie le vrai holocauste. Il �tait n�cessaire de rappeler cette pens�e � un peuple toujours enclin � faire de la c�r�monie ext�rieure le service demand� par l��ternel et il est absurde d�en conclure, comme le font plusieurs, que les proph�tes m�prisaient le culte rituel. Voir 1 Samuel 15:12; �sa�e 1:11-17; Mich�e 6:7; Mich�e 6:8; Psaumes 40:7-9; Psaumes 50:8-9; Matthieu 9:13.
� la fa�on des hommes� On peut traduire � la fa�on d�Adam� Le sens serait qu�Isra�l transgresse, comme Adam, un commandement positif et rompt � son exemple le contrat qui l�unissait � Dieu. Mais il para�t plus naturel de prendre le mot Adam dans le sens collectif : l�homme, pour les hommes, l�humanit� en g�n�ral. Le sens est dans ce cas : comme les hommes, c�est-�-dire les pa�ens, ne se font pas scrupule de rompre les trait�s contract�s par eux.
L�� Comparez l�expression toute semblable Psaumes 14:5. Le proph�te contemple en esprit un endroit qu�il ne d�signe pas plus clairement. Est-ce Galaad, dont il va parler au verset 8, ou B�thel, ce th��tre permanent du divorce entre le peuple et l��ternel ? Oui ne serait-ce pas plut�t, d�apr�s les versets 10 et 11, o� Isra�l est oppos� � Juda, le pays d�Isra�l tout entier, devenu un th��tre d�infid�lit� ?
8 et 9
Le proph�te fait �videmment allusion � des scandales r�cents qui avaient eu lieu, l�un dans le pays � l�est du Jourdain, en Galaad, l�autre � l�ouest, pr�s de Sichem.
Galaad. L�expression : ville de malfaiteurs, pourrait faire penser qu�il s�agit ici d�une ville proprement dite; et en effet, Eus�be mentionne une ville de ce nom dans le Liban; mais cet endroit est totalement inconnu, du reste, et il est plus naturel de penser au pays de Galaad, si connu, � l�est du Jourdain, qui est peupl� de malfaiteurs, comme une ville l�est de ses habitants.
Sichem : dans le pays d��phra�m, entre l��bal et le Garizim. C�est par l� que passait la route traversant la Palestine du nord au sud et, par cons�quent, le chemin des caravanes des dix tribus quand elles se rendaient � B�thel pour les f�tes du veau d�or. Or, il y avait des pr�tres assez oublieux de leur vocation pour se mettre aux aguets sur cette route comme une bande de brigands et tomber � l�improviste sur les passants qu�ils assassinaient.
L� est� : sur cette terre m�me que son Dieu lui a donn�e.
Juda m�me a fait� Ce verset a �t� interpr�t� diversement; on en a m�me s�par� les deux parties en r�unissant la premi�re au verset pr�c�dent et la seconde au chapitre suivant. La vraie traduction dispense de ce proc�d� peu naturel. Os�e fait allusion � un fait analogue � celui dont il avait parl� d�j� Os�e 5:10, et dont il parlera encore Os�e 8:14 : � une �poque ant�rieure, Juda avait subi les invasions d�Isra�l et avait presque �t� absorb� par lui (voir 2 Rois 14:12-14, o� Joas d�Isra�l bat Amatsia de Juda, pille J�rusalem, y prend des otages, etc.); mais dans les derniers temps, tout avait chang� de face, la puissance de Juda s��tait raffermie (voir 2 Chroniques chapitres 26 et 27, les r�gnes d�Ozias et de Jotham), tandis que celle d�Isra�l d�clinait rapidement (voir 2 Rois 15:8-31). C�est ce rel�vement de Juda, pensons-nous, qu�Os�e signale par ces derniers mots : quand j�ai relev� mon peuple. Et il faut supposer, d�apr�s ces expressions de notre proph�te, que Juda, � son tour, profita du raffermissement de son pouvoir pour faire d�Isra�l une moisson, en l�envahissant et le pillant (voir verset 10 et Os�e 5:8-9).
Quand j�ai relev� C�est le m�me terme h�breu que celui qui est employ� pour le r�tablissement de Job (Job 42:10).
Mon peuple : Juda.