Bible Commentaries
Osée 7

Bible annotéeBible annotée

versets 1-16

C�est quand l��ternel a travaill� � gu�rir Isra�l que la plaie de ce peuple, mise � nu, est apparue dans toute sa laideur.

�phra�m�, nomm� ici comme la principale tribu du royaume; Samarie�, comme la capitale.

1 � 7 premi�re classe de p�ch�s

Les voleurs : soit � la ville, soit dans la campagne; on n�est en s�ret� nulle part.

Isra�l se flatte que ses p�ch�s demeurent ignor�s, mais ils sont l� devant Dieu, comme des t�moins � charge environnant le coupable.

3 � 7

Malgr� l�obscurit� de ce passage, on en discerne pourtant assez clairement la pens�e principale : c�est la description d�une conjuration, o� l�on voit appara�tre, tour � tour, et les conjur�s qui cherchent � entretenir le roi avec tout son entourage dans une trompeuse s�curit�, et le chef du complot qui ne tarde de le mettre � ex�cution que le temps n�cessaire pour le pr�parer et le laisser m�rir. Os�e fait allusion � un fait qui nous est inconnu, mais qui a pu se r�p�ter souvent dans les temps d�anarchie qui ont termin� l�existence du royaume des dix tribus.

Une sc�ne de palais : les conjur�s endorment la vigilance du roi et des princes de sa maison par des paroles trompeuses.

Adult�res : infid�les et envers Dieu et envers leur roi.

Pareils � un four� Ce four allum� par le boulanger repr�sente le complot form� par un pr�tendant ambitieux; une fois ce complot pr�par�, il le laisse m�rir dans l�esprit de ses complices, jusqu�� ce que les circonstances en permettent, l�ex�cution.

Une seconde comparaison : celle de la p�te. Apr�s que le boulanger y a mis le levain, la fermentation s�op�re d�elle-m�me. Ainsi le complot une fois con�u m�rit in�vitablement, jusqu�� son ex�cution.

Le jour de l�ex�cution est arriv�, c�est celui de la f�te de notre roi, le jour anniversaire de sa naissance ou de son av�nement au tr�ne : il le c�l�bre par un banquet. Les conjur�s, les grands du royaume, sont parmi les convives; ils cherchent � l�enivrer; lui se livre sans d�fiance � ces perfides ennemis, qui se moquent de son aveugle confiance, pendant qu�il gesticule (il a �tendu la main) avec eux.

Tandis que la t�te des conjur�s et de leur victime s��chauffe, le chef de la conjuration se tient � l��cart, laissant le complot suivre son cours et attendant que l�orgie de la nuit lui livre ses victimes; tout � coup, vers le matin, il para�t, pareil � une flamme qui brille et consume, et il donne le signal de la r�volte.

Tous se joignent � lui, et le roi tombe avec les principaux juges et magistrats du pays.

Tous leurs rois� Ce tableau est celui de la fin de chacun des derniers rois d�Isra�l, qui tous ont p�ri par l��p�e des conspirateurs : Sallum tue Zacharie; M�nahem tue Sallum; P�kach tue P�kachia, et Os�e P�kach, etc. (2 Rois 15:10-30).

Sans qu�aucun ait cri� � moi. Cette fin lamentable n�a pas rendu plus sages les apr�s-venants.

8 � 12 second p�ch� : l�alliance avec les nations pa�ennes

Un g�teau qu�on n�a pas retourn� : qu�on a laiss� br�ler et qui, par cons�quent n�est plus bon qu�� �tre jet�.

Des �trangers� Ces �trangers, auxquels Isra�l s�adresse, lui font payer de gros tributs qui ruinent le pays; ainsi de M�nahem (2 Rois 15:10-30).

Et lui ne l�a pas su. Isra�l s�imagine encore �tre libre, quand d�j� il n�est plus qu�un tributaire de l��tranger.

Sa t�te� de cheveux blancs : image d�une vieillesse pr�matur�e comme celle d�un jeune d�bauch� (Proverbes 31:3).

Lui ne l�a pas su. Refrain humiliant pour Isra�l. Tout le monde remarque les signes pr�coces de sa d�cr�pitude; lui seul ne s�en aper�oit pas.

Cet aveuglement orgueilleux d�Isra�l (comparez Os�e 5:5) est ce qui l�emp�che de retourner � Dieu, malgr� tant de pr�sages de sa ruine prochaine (avec tout cela !).

L��ternel se prend de piti� � cette vue, et son indignation se change en compassion : Isra�l est comme une pauvre colombe effar�e; il va d�un c�t� (en �gypte), il va de l�autre (en Assyrie), sans trouver un v�ritable abri.

Pendant qu�il erre ainsi tout �perdu, le pauvre oiseau tombe tout � coup sous le filet de l�oiseleur; c�est ici l�image du ch�timent divin.

� leur assembl�e. Que de fois Dieu ne leur avait-il pas annonc� cette fin par ses proph�tes ! Comparez verset 9

13 � 16 troisi�me p�ch� : l�abandon de Dieu

Voici l�explication des malheurs du peuple et de la col�re de Dieu : Isra�l, en se livrant aux alliances pa�ennes, est, par rapport � son Dieu, � la fois d�serteur (fui loin de moi) et transfuge (infid�les).

Je les d�livrerais (comparez le verset 1 et Os�e 6:1). Je pourrais et voudrais les d�livrer, mais ils m�en emp�chent par leur conduite.

Des mensonges. Au lieu de se juger eux-m�mes, ils m�accusent faussement et s�enfoncent toujours plus dans le blasph�me et l�impi�t�.

Leurs cris ne sont pas des cris de repentance, mais de regret sur leurs biens qu�ils ont perdus (Psaumes 32:3; Psaumes 32:4); c�est ce que l�ap�tre appelle 2 Corinthiens 7:10 la tristesse selon le monde qui conduit � la mort.

C�est moi qui� Moi, qui avais �t� leur bienfaiteur, je suis l�objet de leur hostilit� secr�te.

Ils se tournent� de tous les c�t�s, sauf vers le ciel d�o� leur viendrait le secours.

Arc trompeur�, qui a perdu son �lasticit� et dont les traits restent en de�� du but; ainsi toutes les d�marches d�Isra�l pour obtenir des hommes la d�livrance �chouent.

� cause de la col�re de leurs langues. Ils bravent de leurs langues l�Assyrie, en comptant sur le secours de l��gypte, et l��gypte les abandonne � leur malheur, en riant d�eux. Cela s�est r�p�t� bien des fois; comparez 2 Rois 17:4; �sa�e 30:3; �sa�e 31:1-3.

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hosea 7". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/hosea-7.html.