Bible Commentaries
Ésaïe 14

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versets 1-32

Se les appropriera. Ces nations seront la propri�t� d�Isra�l (comparez �sa�e 60:1-22; �sa�e 61:5-7), comme au temps de Salomon les Canan�ens rest�s au pays (1 Rois 9:20-21). C�est la r�tribution de tout ce qu�Isra�l a eu � souffrir de la part des pa�ens. L�annexion de ceux-ci au r�gne de Dieu se pr�sente au regard du proph�te sous la forme d�une domination qu�Isra�l exercera sur eux. Il en devait �tre ainsi pour un homme de son temps. La m�me intuition se retrouve �sa�e 9:2-4; �sa�e 11:14 et ailleurs. Il ne faut pas oublier que l�incorporation des pa�ens au peuple de Dieu doit �tre en m�me temps pour eux la source de toute sorte de b�n�dictions (�sa�e 2:3-4; �sa�e 19:20-22; �sa�e 19:25; �sa�e 56:5-7).

28 � 32

Cette proph�tie a �t� prononc�e peu de temps avant la mort d�Achaz; comparez �sa�e 6:1, note. Les Philistins habitaient la plaine qui s��tend au sud-ouest du pays de Juda, le long de la M�diterrann�e. Ennemis irr�conciliables d�Isra�l, d�s le temps des Juges, ils avaient �t� soumis par David (2 Samuel 8:11-12), puis de nouveau par Ozias (2 Chroniques 26:6), et s��taient r�volt�s en dernier lieu sous Achaz, auquel ils avaient enlev� plusieurs villes (2 Chroniques 28:18-19). Au moment o� ce prince va mourir, le proph�te leur d�clare qu�ils ne doivent point se r�jouir des succ�s qu�ils ont remport�s sur lui, car il laisse un fils qui sera pour eux un adversaire redoutable (versets 29 et 30), puis il leur fait entrevoir un jugement plus lointain et encore plus terrible qui les menace du nord (verset 31). Pendant que la Philistie sera ainsi humili�e, Juda sera en paix sous la garde de son Dieu (versets 30 et 32).

La verge qui te frappait : la maison royale de Juda, qui avait fait sentir sa puissance aux Philistins. Par les d�faites qu�ils avaient inflig�es � Achaz, la verge avait �t� bris�e, et ils se croyaient maintenant affranchis pour toujours de la domination juive.

La racine du serpent : la race de David, leur constante ennemie. L�image du serpent est tir�e de la proph�tie de Jacob Gen�se 49:17, o� Dan (la tribu limitrophe de la Philistie) est compar� � un serpent; cette proph�tie avait eu d�j� son accomplissement dans les victoires de Samson sur les Philistins.

Basilic : voir �sa�e 11:8, note.

Dragon volant. Les anciens parlent souvent de serpents volants qui existeraient en Arabie et en �gypte; ces animaux imaginaires �taient r�put�s tr�s dangereux. Remarquez la gradation : serpent, basilic, dragon volant.

Le basilic et le dragon ne d�signent pas deux �tres diff�rents, le second terme est une expression plus forte pour caract�riser le fruit qui va sortir de la race du serpent. Ce fruit est �z�chias, qui battit les Philistins jusqu�� Gaza (2 Rois 18:8). Il leur reprit certainement tout le territoire qu�ils avaient conquis sur Achaz.

Les mis�rables, les pauvres : en Juda; comparez verset 32.

Ta race : les Philistins, qui p�rissent de faim, tandis que les plus pauvres m�mes en Isra�l, si cruellement maltrait�s sous Achaz (�sa�e 3:14-15), sont dans l�abondance sous le sceptre d��z�chias. Comparez Psaumes 132:13-18.

Hurle ! car apr�s l�humiliation inflig�e par �z�chias, voici venir un second ennemi plus terrible. La porte, c�est-�-dire le peuple qui s�y rassemble (�sa�e 3:26). Ceci s�adresse aux villes des Philistins en g�n�ral.

Du septentrion. C�est de l� que vient l�ennemi : �videmment les Assyriens (comparez �sa�e 10:28-32).

Une fum�e. L�invasion assyrienne est semblable � un incendie qui d�truit tout sur son passage et qui s�annonce de loin par des tourbillons de fum�e. Comparez J�r�mie 1:13-14

Nul ne se d�bande. Comparez la description des Assyriens �sa�e 5:27 et suivants.

La conqu�te de la Philistie qu��sa�e pr�dit ici a �t� accomplie par Sargon et par Sanch�rib (voir intoduction et �sa�e 20:1; �sa�e 26:2, note).

Les envoy�s du peuple sont ou les envoy�s assyriens qui viendront sommer �z�chias de se rendre (�sa�e 36:4 et suivants; �sa�e 37:9 et suivants; comparez l�allusion que fait �sa�e � leurs discours �sa�e 10:8-11), ou des d�put�s philistins, venus � J�rusalem pour conclure une alliance avec Juda (comparez �sa�e 16:1-6; �sa�e 18:2, note).

La seconde partie du verset renferme la r�ponse qui doit leur �tre faite : Isra�l n�a rien � redouter, ni � attendre des hommes; son salut repose sur la fid�lit� de Dieu. Comparez �sa�e 37:22-35; �sa�e 28:16; �sa�e 33:19-21. J�rusalem fut en effet sauv�e, et les Philistins, vaincus par le grand roi, n�eurent pas m�me la consolation de voir Sion succomber comme eux.

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Isaiah 14". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/isaiah-14.html.