Ouvrez les portes, laissez entrer la nation juste (comparez Psaumes 118:19-20) : Qu�on ouvre les portes de la ville forte, de la nouvelle J�rusalem, au peuple qui doit l�habiter ! Ce peuple est le saint reste d�Isra�l uni aux Gentils qui viendront y adorer l��ternel avec lui (�sa�e 2:2; �sa�e 66:23; Zacharie 14:16; comparez Apocalypse 22:14).
Juste et qui garde� comparez �sa�e 1:26.
Au c�ur constant. Le mot h�breu rendu par c�ur d�signe la disposition morale, le caract�re. La d�cision pour Dieu et la confiance en lui assurent � l��me la paix (Psaumes 27:14).
L��ternel, l��ternel : en h�breu deux mots voisins, mais non identiques : Jah et J�hova. Jah est une forme po�tique de J�hova; comparez �sa�e 12:2 (o� elle est emprunt�e � Exode 15:2).
Rocher : voir �sa�e 17:10, note.
Comparez �sa�e 25:12.
La ville �lev�e : la capitale ennemie, celle dont la ruine est annonc�e �sa�e 24:10.
Des humbles, des mis�rables : tous ceux qui ont �t� eux-m�mes foul�s aux pieds. Comparez �sa�e 3:14-15; �sa�e 25:4.
Comparez Proverbes 3:5-6; Psaumes 23:2-3, etc.
L�attente patiente est � toutes les �poques le trait caract�ristique des enfants de Dieu. Comparez �sa�e 8:17; �sa�e 25:9, et de nombreux passages des psaumes. Les fid�les de l�Ancien Testament soupirent apr�s la manifestation de la justice de Dieu par le jugement qui d�livrera la terre de la domination des m�chants. Comparez Luc 18:7-8; Luc 21:28.
Ton souvenir, litt�ralement : ton m�morial. Cette expression d�signe ici le nom sous lequel J�hova s��tait r�v�l� � Isra�l comme Dieu d�Abraham, d�Isaac et de Jacob. Comparez Exode 3:14; Exode 34:5-6. C��tait sous ce nom qu�ils l�invoquaient; leur ardent d�sir �tait que Dieu se manifest�t comme tel, en op�rant la d�livrance de son peuple.
S�ils ont soupir� apr�s le jugement, ce n�est pas par esprit de vengeance, mais parce que l�exp�rience leur a prouv� que le m�chant ne fait que m�priser la gr�ce et que s�endurcir en y voyant un signe de faiblesse (Romains 2:4). Le ch�timent est donc n�cessaire.
Il ne verra pas� comparez �sa�e 5:12.
Ta main est lev�e : pour punir. Comparez Exode 14:8.
Ils verront. dans le jugement encore attendu.
Avec confusion. Comparez Mich�e 7:16.
Ton z�le pour ton peuple : c�est le z�le de l��ternel pour le salut de son peuple, qui est en m�me temps un feu d�vorant pour ses adversaires. Comparez �sa�e 9:6; Sophonie 1:18; Sophonie 3:8.
Les fid�les attendent avec confiance le jugement qui leur donnera la paix; car toute leur �uvre a �t� inspir�e par la volont� de Dieu et accomplie dans sa force.
Avec ce verset commence une seconde strophe du cantique. Le proph�te contemple d�avance les terribles exp�riences que le peuple devra faire encore; et, se transportant comme au milieu de cette supr�me �preuve, il �l�ve l�esprit du peuple � l�esp�rance de la r�surrection des fid�les, qui r�parera tous les maux qu�Isra�l a pr�c�demment soufferts.
D�autres seigneurs que toi : les puissances pa�ennes qui ont usurp� le droit du seul souverain l�gitime d�Isra�l; cet asservissement �tait une juste r�tribution de l�infid�lit� d�Isra�l � son vrai ma�tre.
C�est par toi seul� C�est au support de Dieu qu�Isra�l doit d�exister et de pouvoir le louer encore.
Les oppresseurs (verset 13) sont morts; ce ne sont plus que des ombres ils ne remonteront pas du sch�ol pour revenir jouer sur la terre leur r�le malfaisant (comparez �sa�e 14:21-22; Job 7:9-10, etc.)
Ces mots ne prouvent rien contre une r�surrection des injustes pour le jugement final; il s�agit de l�histoire du r�gne de Dieu sur la terre, � laquelle ils restent d�sormais �trangers.
Comparez la pri�re d��z�chias dans la d�tresse, �sa�e 37:15-20.
Image de l�angoisse de Sion attendant la d�livrance et s�effor�ant en vain de la procurer par ses propres efforts. Comparez pour l�image Mich�e 4:9-10.
Comparez �sa�e 33:11 et les paroles d��z�chias �sa�e 37:3. Sens : Nous avons tout essay� pour �chapper aux cons�quences de ton courroux et rendre au pays la population dont tes jugements l�ont priv�. Rien n�a r�ussi ni ne r�ussira; c�est toi seul qui nous sauves.
Les mots : la terre mettra au jour�, sont le pendant de la peinture de l�enfantement manqu� (verset 18) : Nous avons enfant� du vent, et toi, tu as donn� le salut; nous n�avons pu mettre des enfants au monde, et la terre, vivifi�e par toi, a enfant� tout un peuple de ressuscit�s !
Tes morts. les morts qui sont � toi (J�hova); l�oppos� de ceux du verset 4. Un mort qui est � Dieu doit revivre; car Dieu n�est pas le Dieu des morts (Matthieu 22:32).
Mes cadavres. Le proph�te parle ici au nom de toute la communaut� des �lus; ces morts n�ont pas cess� de lui appartenir.
R�veillez-vous� comparez Daniel 12:2 : Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussi�re de la terre se r�veilleront.
Ta ros�e est une ros�e de l�aurore. La ros�e : la puissance bienfaisante qui fait rena�tre les plantes (�sa�e 44:8). La lumi�re est souvent, dans l��criture, identifi�e avec la vie.
La ros�e de l�aurore d�signe donc la force vivifiante de Dieu qui renouvellera la terre et lui fera rendre vivants les morts qu�elle cachait dans son sein. Les termes dont se sert le proph�te ne permettent pas d�entendre cette r�surrection dans un sens figur�. Mais, ici comme en g�n�ral dans l�Ancien Testament, la r�surrection des morts n�est pas donn�e sous la forme d�un enseignement positif; le proph�te l�entrevoit comme une cons�quence n�cessaire de la fid�lit� de Dieu. Ce n��tait point assez pour les fid�les de savoir que, comme l�avait promis le morceau pr�c�dent (�sa�e 25:8), il viendrait un jour o� la mort ne s�virait plus ici-bas; �sa�e leur donne l�assurance que ceux-l� m�mes qui sont d�j� devenus la proie du s�pulcre, repara�tront pleins de vie pour participer au bonheur du temps messianique (comparez 1 Thessaloniciens 4:13 et suivants). La foi d�Isra�l s��l�ve hardiment � cette pens�e sublime : Le Dieu vivant �tant donn�, ses morts doivent revivre.
Le cantique se termine ici, au moment o� il atteint le fa�te des voies de Dieu. Le proph�te a commenc� par l�expression g�n�rale d�une confiance in�branlable en la fid�lit� divine; puis, se pla�ant par la pens�e au milieu des �preuves qui attendent encore les fid�les, il les a consol�s en leur montrant toute l�histoire terrestre aboutissant � ce grand contraste : les ennemis du r�gne de Dieu jet�s dans le sch�ol, et le peuple fid�le glorifi�; ses morts eux-m�mes revivant pour avoir part au triomphe.
20 et 21
Ces deux versets sont une conclusion pratique ajout�e au second discours (�sa�e 25:9 � 26.19) : Isra�l doit se placer sous l�aile de son Dieu, jusqu�� ce que le jugement ait pass�, et dans l�attente paisible de la glorieuse fin qui lui est promise. Le proph�te termine ainsi, comme c�est le cas souvent dans les tableaux bibliques et de m�me chez les classiques, par un mot qui repose et le c�ur et l�esprit.
Entre dans tes chambres� comme No� dans l�arche (Gen�se 7:16), c�est-�-dire : recueille-toi et tiens toi tranquille. �sa�e 30:15 : C�est en revenant au repos que vous serez sauv�s. Comparez Psaumes 27:5.
Pour un instant. Le jugement se d�cha�nera avec la violence d�une temp�te (comparez �sa�e 30:27; J�r�mie 23:19), mais sera de courte dur�e (�sa�e 10:25). Comparez Psaumes 57:2.
Les premiers mots se retrouvent Mich�e 1:3.
La terre d�couvrira le sang� Comme la terre a ouvert sa bouche pour recevoir le sang du premier juste (Gen�se 4:11), elle garde en tout temps le sang r�pandu, et elle rendra, au jour du jugement, les cadavres de ceux qu�on a mis � mort, comme d�irr�cusables t�moins contre les coupables. Comparez �z�chiel 24:7-8; Apocalypse 6:9-10; Apocalypse 20:13.
versets 1-21
Ouvrez les portes, laissez entrer la nation juste (comparez Psaumes 118:19-20) : Qu�on ouvre les portes de la ville forte, de la nouvelle J�rusalem, au peuple qui doit l�habiter ! Ce peuple est le saint reste d�Isra�l uni aux Gentils qui viendront y adorer l��ternel avec lui (�sa�e 2:2; �sa�e 66:23; Zacharie 14:16; comparez Apocalypse 22:14).
Juste et qui garde� comparez �sa�e 1:26.
Au c�ur constant. Le mot h�breu rendu par c�ur d�signe la disposition morale, le caract�re. La d�cision pour Dieu et la confiance en lui assurent � l��me la paix (Psaumes 27:14).
L��ternel, l��ternel : en h�breu deux mots voisins, mais non identiques : Jah et J�hova. Jah est une forme po�tique de J�hova; comparez �sa�e 12:2 (o� elle est emprunt�e � Exode 15:2).
Rocher : voir �sa�e 17:10, note.
Comparez �sa�e 25:12.
La ville �lev�e : la capitale ennemie, celle dont la ruine est annonc�e �sa�e 24:10.
Des humbles, des mis�rables : tous ceux qui ont �t� eux-m�mes foul�s aux pieds. Comparez �sa�e 3:14-15; �sa�e 25:4.
Comparez Proverbes 3:5-6; Psaumes 23:2-3, etc.
L�attente patiente est � toutes les �poques le trait caract�ristique des enfants de Dieu. Comparez �sa�e 8:17; �sa�e 25:9, et de nombreux passages des psaumes. Les fid�les de l�Ancien Testament soupirent apr�s la manifestation de la justice de Dieu par le jugement qui d�livrera la terre de la domination des m�chants. Comparez Luc 18:7-8; Luc 21:28.
Ton souvenir, litt�ralement : ton m�morial. Cette expression d�signe ici le nom sous lequel J�hova s��tait r�v�l� � Isra�l comme Dieu d�Abraham, d�Isaac et de Jacob. Comparez Exode 3:14; Exode 34:5-6. C��tait sous ce nom qu�ils l�invoquaient; leur ardent d�sir �tait que Dieu se manifest�t comme tel, en op�rant la d�livrance de son peuple.
S�ils ont soupir� apr�s le jugement, ce n�est pas par esprit de vengeance, mais parce que l�exp�rience leur a prouv� que le m�chant ne fait que m�priser la gr�ce et que s�endurcir en y voyant un signe de faiblesse (Romains 2:4). Le ch�timent est donc n�cessaire.
Il ne verra pas� comparez �sa�e 5:12.
Ta main est lev�e : pour punir. Comparez Exode 14:8.
Ils verront. dans le jugement encore attendu.
Avec confusion. Comparez Mich�e 7:16.
Ton z�le pour ton peuple : c�est le z�le de l��ternel pour le salut de son peuple, qui est en m�me temps un feu d�vorant pour ses adversaires. Comparez �sa�e 9:6; Sophonie 1:18; Sophonie 3:8.
Les fid�les attendent avec confiance le jugement qui leur donnera la paix; car toute leur �uvre a �t� inspir�e par la volont� de Dieu et accomplie dans sa force.
Avec ce verset commence une seconde strophe du cantique. Le proph�te contemple d�avance les terribles exp�riences que le peuple devra faire encore; et, se transportant comme au milieu de cette supr�me �preuve, il �l�ve l�esprit du peuple � l�esp�rance de la r�surrection des fid�les, qui r�parera tous les maux qu�Isra�l a pr�c�demment soufferts.
D�autres seigneurs que toi : les puissances pa�ennes qui ont usurp� le droit du seul souverain l�gitime d�Isra�l; cet asservissement �tait une juste r�tribution de l�infid�lit� d�Isra�l � son vrai ma�tre.
C�est par toi seul� C�est au support de Dieu qu�Isra�l doit d�exister et de pouvoir le louer encore.
Les oppresseurs (verset 13) sont morts; ce ne sont plus que des ombres ils ne remonteront pas du sch�ol pour revenir jouer sur la terre leur r�le malfaisant (comparez �sa�e 14:21-22; Job 7:9-10, etc.)
Ces mots ne prouvent rien contre une r�surrection des injustes pour le jugement final; il s�agit de l�histoire du r�gne de Dieu sur la terre, � laquelle ils restent d�sormais �trangers.
Tu as accru� : parfait proph�tique.
La nation : Isra�l; voir �sa�e 9:2, note; �sa�e 49:19-20; �sa�e 54:1-3; Abdias 1:19-20
Comparez la pri�re d��z�chias dans la d�tresse, �sa�e 37:15-20.
Image de l�angoisse de Sion attendant la d�livrance et s�effor�ant en vain de la procurer par ses propres efforts. Comparez pour l�image Mich�e 4:9-10.
Comparez �sa�e 33:11 et les paroles d��z�chias �sa�e 37:3. Sens : Nous avons tout essay� pour �chapper aux cons�quences de ton courroux et rendre au pays la population dont tes jugements l�ont priv�. Rien n�a r�ussi ni ne r�ussira; c�est toi seul qui nous sauves.
Les mots : la terre mettra au jour�, sont le pendant de la peinture de l�enfantement manqu� (verset 18) : Nous avons enfant� du vent, et toi, tu as donn� le salut; nous n�avons pu mettre des enfants au monde, et la terre, vivifi�e par toi, a enfant� tout un peuple de ressuscit�s !
Tes morts. les morts qui sont � toi (J�hova); l�oppos� de ceux du verset 4. Un mort qui est � Dieu doit revivre; car Dieu n�est pas le Dieu des morts (Matthieu 22:32).
Mes cadavres. Le proph�te parle ici au nom de toute la communaut� des �lus; ces morts n�ont pas cess� de lui appartenir.
R�veillez-vous� comparez Daniel 12:2 : Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussi�re de la terre se r�veilleront.
Ta ros�e est une ros�e de l�aurore. La ros�e : la puissance bienfaisante qui fait rena�tre les plantes (�sa�e 44:8). La lumi�re est souvent, dans l��criture, identifi�e avec la vie.
La ros�e de l�aurore d�signe donc la force vivifiante de Dieu qui renouvellera la terre et lui fera rendre vivants les morts qu�elle cachait dans son sein. Les termes dont se sert le proph�te ne permettent pas d�entendre cette r�surrection dans un sens figur�. Mais, ici comme en g�n�ral dans l�Ancien Testament, la r�surrection des morts n�est pas donn�e sous la forme d�un enseignement positif; le proph�te l�entrevoit comme une cons�quence n�cessaire de la fid�lit� de Dieu. Ce n��tait point assez pour les fid�les de savoir que, comme l�avait promis le morceau pr�c�dent (�sa�e 25:8), il viendrait un jour o� la mort ne s�virait plus ici-bas; �sa�e leur donne l�assurance que ceux-l� m�mes qui sont d�j� devenus la proie du s�pulcre, repara�tront pleins de vie pour participer au bonheur du temps messianique (comparez 1 Thessaloniciens 4:13 et suivants). La foi d�Isra�l s��l�ve hardiment � cette pens�e sublime : Le Dieu vivant �tant donn�, ses morts doivent revivre.
Le cantique se termine ici, au moment o� il atteint le fa�te des voies de Dieu. Le proph�te a commenc� par l�expression g�n�rale d�une confiance in�branlable en la fid�lit� divine; puis, se pla�ant par la pens�e au milieu des �preuves qui attendent encore les fid�les, il les a consol�s en leur montrant toute l�histoire terrestre aboutissant � ce grand contraste : les ennemis du r�gne de Dieu jet�s dans le sch�ol, et le peuple fid�le glorifi�; ses morts eux-m�mes revivant pour avoir part au triomphe.
20 et 21
Ces deux versets sont une conclusion pratique ajout�e au second discours (�sa�e 25:9 � 26.19) : Isra�l doit se placer sous l�aile de son Dieu, jusqu�� ce que le jugement ait pass�, et dans l�attente paisible de la glorieuse fin qui lui est promise. Le proph�te termine ainsi, comme c�est le cas souvent dans les tableaux bibliques et de m�me chez les classiques, par un mot qui repose et le c�ur et l�esprit.
Entre dans tes chambres� comme No� dans l�arche (Gen�se 7:16), c�est-�-dire : recueille-toi et tiens toi tranquille. �sa�e 30:15 : C�est en revenant au repos que vous serez sauv�s. Comparez Psaumes 27:5.
Pour un instant. Le jugement se d�cha�nera avec la violence d�une temp�te (comparez �sa�e 30:27; J�r�mie 23:19), mais sera de courte dur�e (�sa�e 10:25). Comparez Psaumes 57:2.
Les premiers mots se retrouvent Mich�e 1:3.
La terre d�couvrira le sang� Comme la terre a ouvert sa bouche pour recevoir le sang du premier juste (Gen�se 4:11), elle garde en tout temps le sang r�pandu, et elle rendra, au jour du jugement, les cadavres de ceux qu�on a mis � mort, comme d�irr�cusables t�moins contre les coupables. Comparez �z�chiel 24:7-8; Apocalypse 6:9-10; Apocalypse 20:13.