Les versets 1 et 2 sont le th�me de tout ce qui suit : ils renferment sous une forme �nigmatique et br�ve tout le contenu du reste du discours, l�annonce du ch�timent et la promesse de la d�livrance. Apr�s cela, le proph�te d�crit en propres termes d�abord le ch�timent (versets 3 et 4), puis la d�livrance de J�rusalem (versets 5 � 8).
Je serrerai de pr�s� Dieu est le v�ritable auteur du jugement qu�ex�cutent les Assyriens (�sa�e 10:5); ce sera donc lui qui en d�terminera l�intensit� et la dur�e.
Elle sera pour moi comme Ariel. Selon le sens qu�on donne au mot ariel, ces mots signifient, ou bien :
Le lion sera serr� de toutes parts, jet� par terre, r�duit � g�mir; mais il ne d�mentira pourtant pas sa nature de lion et ne sera pas vaincu; c�est-�-dire : la foi des fid�les de J�rusalem ne succombera pas dans l��preuve; elle y grandira plut�t et ne sera pas confondue (voir au chapitre 37 l�h�ro�que foi d��z�chias, sans laquelle J�rusalem n�e�t sans doute pas �t� d�livr�e);
ou bien :
Je d�livrerai cette ville, parce que, quels que soient les p�ch�s de ses habitants, elle est et demeure mon autel, mon sanctuaire.
J�rusalem fut cern�e, coup�e de toutes ses communications avec le reste du pays, et mise en grand p�ril par les Assyriens; mais l�assaut ne fut pas donn�. La situation ici annonc�e est celle qui est d�crite �sa�e 1:6-8. Voir dans les notes des chapitres 36 et 37 les d�tails de l�accomplissement tels qu�ils r�sultent des r�cits des Assyriens eux-m�mes.
J�rusalem est compar�e � une femme en deuil, assise dans la poussi�re, et dont les g�missements semblent sortir de la terre (�sa�e 3:26). L�angoisse sera extr�me, l�orgueil de la superbe capitale humili�. Voir �sa�e 36:22 � 37.3; comparez �sa�e 26:16. Pour la fin du verset, comparez �sa�e 8:19, note.
Promesse de la d�livrance : les ennemis, quoique innombrables, seront dispers�s en un clin d��il, comme la poussi�re par un coup de vent, comparez �sa�e 17:12-14; �sa�e 30:28.
Comparez �sa�e 30:30-33.
Tu seras visit�e. Le mot visiter, employ� si souvent pour d�signer l�intervention de Dieu quand il punit, est pris ici dans un sens � la fois favorable et d�favorable : la visitation divine sauvera J�rusalem, mais en d�truisant les Assyriens. Cette intervention miraculeuse est d�peinte par l�image d�un orage terrible.
Les ennemis dispara�tront sans laisser plus de traces que si leur existence n�avait �t� qu�un r�ve.
La comparaison du songe est employ�e ici d�une autre mani�re que dans le verset 7. Les Assyriens seront comme un homme qui r�ve qu�il mange et qu�il boit, mais, qui, � son r�veil, s�aper�oit que tout cela n��tait qu�illusion. Ils croient d�j� faire de J�rusalem leur proie; mais leur convoitise ne sera pas satisfaite, et un terrible r�veil trompera leur attente. Il en avait �t� tout autrement devant Samarie (�sa�e 28:4).
15 � 24 premier discours contre l�alliance �gyptienne
Ce morceau est le premier des trois discours dirig�s par �sa�e contre l�alliance �gyptienne, qui �tait � ses yeux le grand p�ch� et le grand p�ril du moment.
Le proph�te annonce la ruine prochaine de ceux qui poursuivent en secret des desseins contraires � la volont� de l��ternel. Car la face des choses va changer : les puissants seront abaiss�s, les impies retranch�s, les humbles glorifi�s; et le peuple revenu � son Dieu sera de nouveau digne de ses origines.
Qui cachent leurs desseins bien loin� : qui s�imaginent pouvoir faire quelque chose � l�insu de Dieu, comme si le Cr�ateur �tait inf�rieur en science � sa cr�ature (verset 16). Ces mots se rapportent certainement � l�alliance avec l��gypte dont le proph�te parlera plus explicitement dans les chapitres suivants. Connaissant bien l�opposition qu��sa�e ferait � leur projet, les grands de J�rusalem avaient soin de le tenir secret. Il leur d�montre ici par le fait que rien ne saurait �tre cach� � l��ternel et � son proph�te.
Le Liban (la for�t inculte) chang� en verger, et le verger en for�t : image d�une transformation compl�te. Le sens de cette image est expliqu�e dans les versets 18 � 21. Ce qui est petit sera �lev�, et ce qui est �lev� sera abaiss� (Luc 1:52). De cette r�volution sortira un peuple renouvel� (comparez �sa�e 32:15-20).
Sourds, aveugles : c�est le peuple qu�abusent ses chefs, mais qui alors comprendra la parole de Dieu (�sa�e 30:20-21); m�me les plus ignorants pourront la lire et l�entendre. Comparez Matthieu 11:25; Jean 9:39.
Comparez �sa�e 41:17 et suivants.
20 et 21
Comparez �sa�e 32:6-7.
Ce verset se rapporte � l�injustice des juges (comparez �sa�e 10:2); 1 Rois 21 est un exemple frappant de ce p�ch�.
� la porte : o� l�on s�assemblait pour rendre la justice (Amos 5:10-12).
Dieu a rachet� Abraham quand il l�a fait sortir du milieu des idol�tres (Josu� 24:2-3). Cette r�demption garantit le salut final du reste d�Isra�l : Dieu ne laissera pas inachev�e l��uvre qu�il a commenc�e.
Jacob n�aura plus � rougir. Les enfants d�Isra�l ont p�ch� au point de couvrir leurs p�res de honte. Ceux-ci cesseront d�avoir � rougir de la conduite de leurs descendants; ils se r�jouiront en contemplant le changement qui s�op�rera chez eux. comparez Malachie 4:6.
L��uvre de mes mains : le jugement, et le salut non moins miraculeux d�Isra�l. Comparez �sa�e 5:12; �sa�e 28:21. Le fruit de ces exp�riences sera le retour du peuple � son Dieu (�sa�e 10:20; �sa�e 17:7-8).
Ils sanctifieront� Voir �sa�e 8:13, note.
Le Saint de Jacob. �sa�e �crit ordinairement le Saint d�Isra�l; voir �sa�e 1:4, note.
Allusion aux versets 9 � 12, et 18. Le peuple qui survit au ch�timent a reconnu sa folie, et re�oit avec empressement les instructions que Dieu lui donne par la bouche de ses proph�tes.
versets 1-24
Les versets 1 et 2 sont le th�me de tout ce qui suit : ils renferment sous une forme �nigmatique et br�ve tout le contenu du reste du discours, l�annonce du ch�timent et la promesse de la d�livrance. Apr�s cela, le proph�te d�crit en propres termes d�abord le ch�timent (versets 3 et 4), puis la d�livrance de J�rusalem (versets 5 � 8).
Je serrerai de pr�s� Dieu est le v�ritable auteur du jugement qu�ex�cutent les Assyriens (�sa�e 10:5); ce sera donc lui qui en d�terminera l�intensit� et la dur�e.
Elle sera pour moi comme Ariel. Selon le sens qu�on donne au mot ariel, ces mots signifient, ou bien :
Le lion sera serr� de toutes parts, jet� par terre, r�duit � g�mir; mais il ne d�mentira pourtant pas sa nature de lion et ne sera pas vaincu; c�est-�-dire : la foi des fid�les de J�rusalem ne succombera pas dans l��preuve; elle y grandira plut�t et ne sera pas confondue (voir au chapitre 37 l�h�ro�que foi d��z�chias, sans laquelle J�rusalem n�e�t sans doute pas �t� d�livr�e);
ou bien :
Je d�livrerai cette ville, parce que, quels que soient les p�ch�s de ses habitants, elle est et demeure mon autel, mon sanctuaire.
J�rusalem fut cern�e, coup�e de toutes ses communications avec le reste du pays, et mise en grand p�ril par les Assyriens; mais l�assaut ne fut pas donn�. La situation ici annonc�e est celle qui est d�crite �sa�e 1:6-8. Voir dans les notes des chapitres 36 et 37 les d�tails de l�accomplissement tels qu�ils r�sultent des r�cits des Assyriens eux-m�mes.
J�rusalem est compar�e � une femme en deuil, assise dans la poussi�re, et dont les g�missements semblent sortir de la terre (�sa�e 3:26). L�angoisse sera extr�me, l�orgueil de la superbe capitale humili�. Voir �sa�e 36:22 � 37.3; comparez �sa�e 26:16. Pour la fin du verset, comparez �sa�e 8:19, note.
Promesse de la d�livrance : les ennemis, quoique innombrables, seront dispers�s en un clin d��il, comme la poussi�re par un coup de vent, comparez �sa�e 17:12-14; �sa�e 30:28.
Comparez �sa�e 30:30-33.
Tu seras visit�e. Le mot visiter, employ� si souvent pour d�signer l�intervention de Dieu quand il punit, est pris ici dans un sens � la fois favorable et d�favorable : la visitation divine sauvera J�rusalem, mais en d�truisant les Assyriens. Cette intervention miraculeuse est d�peinte par l�image d�un orage terrible.
Les ennemis dispara�tront sans laisser plus de traces que si leur existence n�avait �t� qu�un r�ve.
La comparaison du songe est employ�e ici d�une autre mani�re que dans le verset 7. Les Assyriens seront comme un homme qui r�ve qu�il mange et qu�il boit, mais, qui, � son r�veil, s�aper�oit que tout cela n��tait qu�illusion. Ils croient d�j� faire de J�rusalem leur proie; mais leur convoitise ne sera pas satisfaite, et un terrible r�veil trompera leur attente. Il en avait �t� tout autrement devant Samarie (�sa�e 28:4).
15 � 24 premier discours contre l�alliance �gyptienne
Ce morceau est le premier des trois discours dirig�s par �sa�e contre l�alliance �gyptienne, qui �tait � ses yeux le grand p�ch� et le grand p�ril du moment.
Le proph�te annonce la ruine prochaine de ceux qui poursuivent en secret des desseins contraires � la volont� de l��ternel. Car la face des choses va changer : les puissants seront abaiss�s, les impies retranch�s, les humbles glorifi�s; et le peuple revenu � son Dieu sera de nouveau digne de ses origines.
Qui cachent leurs desseins bien loin� : qui s�imaginent pouvoir faire quelque chose � l�insu de Dieu, comme si le Cr�ateur �tait inf�rieur en science � sa cr�ature (verset 16). Ces mots se rapportent certainement � l�alliance avec l��gypte dont le proph�te parlera plus explicitement dans les chapitres suivants. Connaissant bien l�opposition qu��sa�e ferait � leur projet, les grands de J�rusalem avaient soin de le tenir secret. Il leur d�montre ici par le fait que rien ne saurait �tre cach� � l��ternel et � son proph�te.
Le Liban (la for�t inculte) chang� en verger, et le verger en for�t : image d�une transformation compl�te. Le sens de cette image est expliqu�e dans les versets 18 � 21. Ce qui est petit sera �lev�, et ce qui est �lev� sera abaiss� (Luc 1:52). De cette r�volution sortira un peuple renouvel� (comparez �sa�e 32:15-20).
Sourds, aveugles : c�est le peuple qu�abusent ses chefs, mais qui alors comprendra la parole de Dieu (�sa�e 30:20-21); m�me les plus ignorants pourront la lire et l�entendre. Comparez Matthieu 11:25; Jean 9:39.
Comparez �sa�e 41:17 et suivants.
20 et 21
Comparez �sa�e 32:6-7.
Ce verset se rapporte � l�injustice des juges (comparez �sa�e 10:2); 1 Rois 21 est un exemple frappant de ce p�ch�.
� la porte : o� l�on s�assemblait pour rendre la justice (Amos 5:10-12).
Dieu a rachet� Abraham quand il l�a fait sortir du milieu des idol�tres (Josu� 24:2-3). Cette r�demption garantit le salut final du reste d�Isra�l : Dieu ne laissera pas inachev�e l��uvre qu�il a commenc�e.
Jacob n�aura plus � rougir. Les enfants d�Isra�l ont p�ch� au point de couvrir leurs p�res de honte. Ceux-ci cesseront d�avoir � rougir de la conduite de leurs descendants; ils se r�jouiront en contemplant le changement qui s�op�rera chez eux. comparez Malachie 4:6.
L��uvre de mes mains : le jugement, et le salut non moins miraculeux d�Isra�l. Comparez �sa�e 5:12; �sa�e 28:21. Le fruit de ces exp�riences sera le retour du peuple � son Dieu (�sa�e 10:20; �sa�e 17:7-8).
Ils sanctifieront� Voir �sa�e 8:13, note.
Le Saint de Jacob. �sa�e �crit ordinairement le Saint d�Isra�l; voir �sa�e 1:4, note.
Allusion aux versets 9 � 12, et 18. Le peuple qui survit au ch�timent a reconnu sa folie, et re�oit avec empressement les instructions que Dieu lui donne par la bouche de ses proph�tes.