Ce qu�elle renferme, ce qu�il produit : non seulement les hommes, mais les animaux et les plantes; la nature enti�re doit �tre attentive aux paroles du proph�te, car c�est un jugement universel qu�il annonce.
Leur arm�e. Il ne s�agit pas d�arm�es proprement dites, mais de toute la multitude des humains. Voyez �sa�e 1:9, note.
Comparez �sa�e 14:19.
L�arm�e des cieux : les astres, identifi�s par le paganisme avec les divinit�s (voir �sa�e 24:24, note); l�auteur en attend la destruction, qui sera suivie de la cr�ation de nouveaux cieux et d�une nouvelle terre (�sa�e 65:17).
Roul�s comme un livre. Cette image s�explique par la forme des livres antiques, qui n��taient pas des volumes, mais des parchemins enroul�s sur un cylindre. Le ciel est repr�sent� par l�auteur comme une �tendue solide � laquelle seraient fix�s les astres; � mesure qu�on enroule la premi�re, ceux-ci tombent � terre. Comparez Apocalypse 6:14, et l�image analogue employ�e par �sa�e 40:22.
Toute leur arm�e tombera. Comparez Matthieu 24:29.
L��p�e de J�hova, symbole de son jugement (�sa�e 27:1; Deut�ronome 32:41-42), est personnifi�e ici; elle s�est enivr�e dans le ciel : par le ch�timent des puissances c�lestes (verset 4), et, ayant achev� son �uvre l�-haut, elle descend maintenant sur la terre et va commencer par le jugement d��dom. Ce peuple, avec Moab le plus d�test� des voisins d�Isra�l, est choisi par le proph�te comme repr�sentant des ennemis de Dieu. Fils d��sa�, fr�re d�Isra�l, il avait toujours �t� anim� d�une haine jalouse contre son cadet, le pr�f�r� de Dieu. Comparez �sa�e 63:1 et suivants; Amos 1:11-12; Abdias 1:10 et suivants. Les proph�tes plus r�cents le traitent avec la m�me s�v�rit�; par exemple : J�r�mie 49:7-22; �z�chiel 25:12-14; 35.
Au chapitre 63, l��ternel est compar� � un pressureur et les peuples � des raisins que l�on foule; ici les peuples sont des victimes que l�on �gorge, et J�hova celui qui offre le sacrifice.
Botsra (�sa�e 63:1) : l�une des principales villes des �domites, mentionn�e d�j� Gen�se 36:33, et dont les ruines se trouvent pr�s du petit village de Bus�ra, dans le district de Dj�bal, � 60 km au nord de P�tra (ne pas la confondre avec le Botsra situ� dans le Hauran, beaucoup plus au nord).
Les animaux mentionn�s au verset 6 repr�sentent le menu peuple, ceux du verset 7 les grands d��dom. Ceux-ci aussi tombent sous le glaive de l��ternel. Le peuple tout entier p�rit, et le carnage est tel que la poussi�re du sol est abreuv�e de sang et de graisse.
8 � 17 le pays d��dom r�duit � toujours en une solitude hant�e par les b�tes sauvages et les d�mons
Vengeance, revanche� : pour les violences et la trahison dont �dom s�est rendu coupable envers Isra�l, son fr�re. Nous ignorons � quel fait pr�cis fait allusion le proph�te; voyez cependant celui que rapporte 2 Chroniques 28:17; et comparez Psaumes 137:7.
Le pays d��dom est voisin de la mer Morte. Dans la description suivante, le proph�te a en vue un jugement semblable � celui que rapporte la Gen�se (chapitre 19) et qui a donn� � toute cette contr�e le caract�re qu�elle a actuellement. Les fleuves �tant chang�s en poix, le sol en soufre br�lant (�sa�e 30:33) qui allume la poix, tout le pays n�est plus qu�un immense brasier.
Le pays d��dom offre partout aujourd�hui les traces de ph�nom�nes volcaniques : sources de soufre et de poix; c�nes d��ruption et laves.
Il s�agit ici du jugement final, dont les cons�quences sont irr�vocables. Comparez Gen�se 19:28; J�r�mie 49:17-18 (Apocalypse 19:3).
Comparez �sa�e 13:19-22; �sa�e 14:23, sur Babel.
Cordeau, niveau. Les instruments dont on se sert pour bien b�tir sont employ�s ici pour d�truire syst�matiquement, en sorte que tout soit ras� au niveau du sol. M�me image Amos 7:7-9.
La royaut� en �dom n��tait pas h�r�ditaire, mais �lective; les descendants d��sa� formaient une aristocratie dont les membres choisissaient parmi eux le roi (voir Gen�se 36:15 et suivants).
Les ronces et les b�tes sauvages remplacent les anciens habitants des palais, qui ont p�ri. Comparez �sa�e 13:21-22.
Les interpr�tes ne sont pas d�accord sur le sens qu�a ici le mot tsiim, que nous rendons par chats sauvages. � c�t� des ijim, chacals, chiens sauvages, il d�signe certainement une esp�ce d�termin�e, et non, comme souvent, les b�tes du d�sert en g�n�ral.
Satyres : voir �sa�e 13:21, note.
Le spectre des nuits : en h�breu Lilith, nom qui signifie la nocturne. L�imagination populaire d�signait sous ce nom un d�mon f�minin, ail�, � figure d�homme ou d�oiseau, qui errait la nuit et ravissait les petits enfants pour sucer leur sang. Nulle part cet �tre inquiet ne trouve un endroit mieux appropri� pour y faire sa demeure.
Le serpent-dard. Le mot h�breu parait d�signer une esp�ce de serpent commune en Asie et en Afrique (l�eryx jaculus).
Sous son ombre : � l�ombre form�e par son corps.
Le serpent et le vautour : deux animaux impurs, dont la pr�sence ach�ve d�inspirer l�horreur d�un tel lieu.
Le proph�te se transporte en esprit dans l�avenir, au moment o� sa proph�tie s�accomplira, et il invite les t�moins du fait accompli � y comparer la description que lui-m�me en donne ici. Tant il est s�r que l�honneur de Dieu est engag� � ce qu�aucune de ses paroles ne reste inaccomplie ! Le livre de l��ternel o� l�on doit lire, est donc le livre qui renferme notre proph�tie et d�autres encore, sans doute, du m�me auteur. Comparez �sa�e 30:8.
Sa bouche, son souffle : c�est-�-dire la bouche de l��ternel. Ce que sa bouche a prononc�, il l�accomplit; son souffle puissant parcourt la terre et rassemble au moment voulu tous les �l�ments n�cessaires � l�ex�cution de ses desseins.
Jet� le sort : pour leur partager le pays d��dom (comme Canaan fut distribu� par le sort entre les tribus) et le leur donner en possession perp�tuelle; comparez Malachie 1:3.
L�Idum�e est aujourd�hui une contr�e d�serte, inculte, riche en animaux sauvages et en serpents. Mais la destruction de ce peuple, pr�dite ici et r�alis�e maintenant, n�est qu�un exemple du sort qui doit frapper toutes les nations qui partagent les sentiments de haine qu��dom nourrissait � l��gard de Dieu et de son peuple. Par l�exemple d�un peuple, le proph�te a voulu montrer ce qui doit arriver � tous les peuples.
versets 1-17
1 � 8 le jugement du monde et celui d��dom
Comparez le verset 1 et �sa�e 1:2, note.
Ce qu�elle renferme, ce qu�il produit : non seulement les hommes, mais les animaux et les plantes; la nature enti�re doit �tre attentive aux paroles du proph�te, car c�est un jugement universel qu�il annonce.
Leur arm�e. Il ne s�agit pas d�arm�es proprement dites, mais de toute la multitude des humains. Voyez �sa�e 1:9, note.
Comparez �sa�e 14:19.
L�arm�e des cieux : les astres, identifi�s par le paganisme avec les divinit�s (voir �sa�e 24:24, note); l�auteur en attend la destruction, qui sera suivie de la cr�ation de nouveaux cieux et d�une nouvelle terre (�sa�e 65:17).
Roul�s comme un livre. Cette image s�explique par la forme des livres antiques, qui n��taient pas des volumes, mais des parchemins enroul�s sur un cylindre. Le ciel est repr�sent� par l�auteur comme une �tendue solide � laquelle seraient fix�s les astres; � mesure qu�on enroule la premi�re, ceux-ci tombent � terre. Comparez Apocalypse 6:14, et l�image analogue employ�e par �sa�e 40:22.
Toute leur arm�e tombera. Comparez Matthieu 24:29.
L��p�e de J�hova, symbole de son jugement (�sa�e 27:1; Deut�ronome 32:41-42), est personnifi�e ici; elle s�est enivr�e dans le ciel : par le ch�timent des puissances c�lestes (verset 4), et, ayant achev� son �uvre l�-haut, elle descend maintenant sur la terre et va commencer par le jugement d��dom. Ce peuple, avec Moab le plus d�test� des voisins d�Isra�l, est choisi par le proph�te comme repr�sentant des ennemis de Dieu. Fils d��sa�, fr�re d�Isra�l, il avait toujours �t� anim� d�une haine jalouse contre son cadet, le pr�f�r� de Dieu. Comparez �sa�e 63:1 et suivants; Amos 1:11-12; Abdias 1:10 et suivants. Les proph�tes plus r�cents le traitent avec la m�me s�v�rit�; par exemple : J�r�mie 49:7-22; �z�chiel 25:12-14; 35.
Au chapitre 63, l��ternel est compar� � un pressureur et les peuples � des raisins que l�on foule; ici les peuples sont des victimes que l�on �gorge, et J�hova celui qui offre le sacrifice.
Botsra (�sa�e 63:1) : l�une des principales villes des �domites, mentionn�e d�j� Gen�se 36:33, et dont les ruines se trouvent pr�s du petit village de Bus�ra, dans le district de Dj�bal, � 60 km au nord de P�tra (ne pas la confondre avec le Botsra situ� dans le Hauran, beaucoup plus au nord).
Les animaux mentionn�s au verset 6 repr�sentent le menu peuple, ceux du verset 7 les grands d��dom. Ceux-ci aussi tombent sous le glaive de l��ternel. Le peuple tout entier p�rit, et le carnage est tel que la poussi�re du sol est abreuv�e de sang et de graisse.
8 � 17 le pays d��dom r�duit � toujours en une solitude hant�e par les b�tes sauvages et les d�mons
Comparez Deut�ronome 32:35-36, 41-43; J�r�mie 46:10.
Vengeance, revanche� : pour les violences et la trahison dont �dom s�est rendu coupable envers Isra�l, son fr�re. Nous ignorons � quel fait pr�cis fait allusion le proph�te; voyez cependant celui que rapporte 2 Chroniques 28:17; et comparez Psaumes 137:7.
Le pays d��dom est voisin de la mer Morte. Dans la description suivante, le proph�te a en vue un jugement semblable � celui que rapporte la Gen�se (chapitre 19) et qui a donn� � toute cette contr�e le caract�re qu�elle a actuellement. Les fleuves �tant chang�s en poix, le sol en soufre br�lant (�sa�e 30:33) qui allume la poix, tout le pays n�est plus qu�un immense brasier.
Le pays d��dom offre partout aujourd�hui les traces de ph�nom�nes volcaniques : sources de soufre et de poix; c�nes d��ruption et laves.
Il s�agit ici du jugement final, dont les cons�quences sont irr�vocables. Comparez Gen�se 19:28; J�r�mie 49:17-18 (Apocalypse 19:3).
Comparez �sa�e 13:19-22; �sa�e 14:23, sur Babel.
Cordeau, niveau. Les instruments dont on se sert pour bien b�tir sont employ�s ici pour d�truire syst�matiquement, en sorte que tout soit ras� au niveau du sol. M�me image Amos 7:7-9.
La royaut� en �dom n��tait pas h�r�ditaire, mais �lective; les descendants d��sa� formaient une aristocratie dont les membres choisissaient parmi eux le roi (voir Gen�se 36:15 et suivants).
Les ronces et les b�tes sauvages remplacent les anciens habitants des palais, qui ont p�ri. Comparez �sa�e 13:21-22.
Les interpr�tes ne sont pas d�accord sur le sens qu�a ici le mot tsiim, que nous rendons par chats sauvages. � c�t� des ijim, chacals, chiens sauvages, il d�signe certainement une esp�ce d�termin�e, et non, comme souvent, les b�tes du d�sert en g�n�ral.
Satyres : voir �sa�e 13:21, note.
Le spectre des nuits : en h�breu Lilith, nom qui signifie la nocturne. L�imagination populaire d�signait sous ce nom un d�mon f�minin, ail�, � figure d�homme ou d�oiseau, qui errait la nuit et ravissait les petits enfants pour sucer leur sang. Nulle part cet �tre inquiet ne trouve un endroit mieux appropri� pour y faire sa demeure.
Le serpent-dard. Le mot h�breu parait d�signer une esp�ce de serpent commune en Asie et en Afrique (l�eryx jaculus).
Sous son ombre : � l�ombre form�e par son corps.
Le serpent et le vautour : deux animaux impurs, dont la pr�sence ach�ve d�inspirer l�horreur d�un tel lieu.
Le proph�te se transporte en esprit dans l�avenir, au moment o� sa proph�tie s�accomplira, et il invite les t�moins du fait accompli � y comparer la description que lui-m�me en donne ici. Tant il est s�r que l�honneur de Dieu est engag� � ce qu�aucune de ses paroles ne reste inaccomplie ! Le livre de l��ternel o� l�on doit lire, est donc le livre qui renferme notre proph�tie et d�autres encore, sans doute, du m�me auteur. Comparez �sa�e 30:8.
Sa bouche, son souffle : c�est-�-dire la bouche de l��ternel. Ce que sa bouche a prononc�, il l�accomplit; son souffle puissant parcourt la terre et rassemble au moment voulu tous les �l�ments n�cessaires � l�ex�cution de ses desseins.
Jet� le sort : pour leur partager le pays d��dom (comme Canaan fut distribu� par le sort entre les tribus) et le leur donner en possession perp�tuelle; comparez Malachie 1:3.
L�Idum�e est aujourd�hui une contr�e d�serte, inculte, riche en animaux sauvages et en serpents. Mais la destruction de ce peuple, pr�dite ici et r�alis�e maintenant, n�est qu�un exemple du sort qui doit frapper toutes les nations qui partagent les sentiments de haine qu��dom nourrissait � l��gard de Dieu et de son peuple. Par l�exemple d�un peuple, le proph�te a voulu montrer ce qui doit arriver � tous les peuples.