Bible Commentaries
Ésaïe 37

Bible annotéeBible annotée

versets 1-38

C�est de Dieu m�me qu��z�chias d�sire recevoir la r�ponse, qu�il fera � Rabsak�; dans ce but il consulte un proph�te; ainsi fait aussi Josias (2 Rois 22:11-14). Au temps de David, c��tait plut�t le souverain sacrificateur qu�on envisageait comme l�organe de l��ternel (1 Samuel 23:9-12; 1 Samuel 30:6-8). Les organes vivants de l�Esprit sont graduellement substitu�s aux anciens moyens ext�rieurs de r�v�lation.

Le nombre et la haute position des envoy�s du roi t�moignent de la consid�ration extraordinaire dont jouissait �sa�e.

Comparez �sa�e 26:17. La situation est compar�e � la position critique d�une femme � qui la force manque pour achever le travail de l�enfantement. �z�chias comprend que l�heure pr�sente est un moment de crise d�o� le peuple ne pourrait sortir que par un effort de foi dont il est incapable; la force fait d�faut pour accomplir le travail d�o� d�pendrait le salut. Lui-m�me il ne se sent pas assez de foi pour s�adresser directement � Dieu; il s�appuie donc sur quelqu�un qu�il suppose en avoir davantage et qui suppl�era � ce qui manque au peuple et � lui. �sa�e priera en faveur du reste qui doit subsister (J�rusalem, verset 4; �sa�e 1:8-9) pour que la foi lui soit donn�e et avec elle la d�livrance.

Le Dieu vivant : en opposition aux idoles mortes en qui se confient les Assyriens. David, parlant des blasph�mes de Goliath, emploie la m�me expression (1 Samuel 17:36).

L�exaucement �tait d�avance assur�; �sa�e a d�j� re�u, peut-�tre ensuite d�une pri�re sp�ciale, la r�ponse de Dieu.

Mettre en lui un esprit : produire en lui une �motion int�rieure telle que� Il s�agit ici d�un sentiment irr�sistible de timidit�, de crainte. La nouvelle qui troublera Sanch�rib est celle de l�approche de Tirhaka (voir verset 9). Les versets 36 et 37 indiquent encore une autre cause de sa retraite pr�cipit�e. L�arriv�e des �thiopiens seule n�e�t pas suffi pour lui faire abandonner la partie engag�e avec Juda.

Je le ferai tomber : voir l�accomplissement au verset 38.

8 � 38

Seconde tentative de Sanch�rib pour contraindre �z�chias � capituler; d�faite soudaine des Assyriens.

Le texte ne nous dit pas quelle r�ponse avait emport�e Rabsak�; la suite du r�cit prouvera qu��z�chias avait refus� nettement de se rendre.

Libna : ville juive, situ�e un peu au nord de Lakis; probablement identique avec Tell-es-Safieh (l�Alba Specula des Crois�s). Sanch�rib avait commenc� son mouvement de retraite afin de concentrer ses troupes, occup�es en divers points de Juda, avant de livrer bataille � Tirhaka. Rabsak� lui ramenait probablement une partie des forces qu�il avait conduites contre J�rusalem (�sa�e 36:2), le reste �tant demeur� pour bloquer la ville.

Tirhaka, dans les inscriptions �gyptiennes Taharka, dans Man�thon Tarakos, dans les r�cits assyriens Tarku. Ce roi d��gypte, le plus illustre de la dynastie �thiopienne (25e de Man�thon), r�sidait � Th�bes, dans la Haute-�gypte. Il fut encore, � la fin de son long r�gne, en guerre avec Asarhaddon et Assurbanipal, fils et petit-fils de Sanch�rib. Sanch�rib le mentionne, sans le nommer, avec le titre de roi d��thiopie, et d�signe, comme roi d��gypte, un autre prince, alli� de Tirhaka et probablement son vassal; ce dernier doit �tre le m�me que le S�thon dont parle H�rodote, qui r�gnait sur une partie de la Basse-�gypte. Au moment de se mesurer avec ces puissants ennemis, il importait beaucoup � Sanch�rib d�en finir avec les Juifs, de peur de se voir, en cas de d�faite, coup� par eux de sa ligne de retraite; aussi somme-t-il de nouveau, et avec plus d�insistance, �z�chias de capituler.

Il ressort du verset 14 que cette derni�re sommation fut transmise � �z�chias par lettre.

Il para�t y avoir eu deux contr�es du nom de Gozan : l�une au nord-est de Ninive, sur les bords du fleuve Chab�r, affluent du Tigre (2 Rois 17:6), l�autre en M�sopotamie, sur les bords du Chaboras, affluent de l�Euphrate (�z�chiel 1:3). Comme d�autres localit�s de M�sopotamie sont mentionn�es ici, c�est de ce second Gozan qu�il s�agit sans doute.

Haran : le Carrhae des classiques, tr�s antique ville de M�sopotamie (Gen�se 11:31); aujourd�hui Harran, � peu de distance et au sud-est d�Orfa (Edesse).

Retseph : aujourd�hui R�safa, au sud de l�Euphrate, entre ce fleuve et Palmyre.

On ne sait pas exactement o� �tait situ�e la ville de T�lassar, si�ge de la tribu des fils d��den; elle r�pond sans doute au Tul-Assuri (colline du dieu Assur) nomm� dans une inscription de Tiglath-Pil�ser, et qui devait se trouver en Babylonie.

Pour Hamath, Arpad et S�pharva�m, voir les notes �sa�e 10:9 et �sa�e 36:19.

H�na et Ivva : villes inconnues, probablement en M�sopotamie.

La d�ploya devant l��ternel. Il en appelle ainsi au Juge supr�me.

La r�ponse d��sa�e a fortifi� sa foi; il s�adresse maintenant directement � Dieu (comparez versets 3 et 4, note).

Qui tr�nes sur les ch�rubins. Le propitiatoire ou couvercle de l�arche de l�alliance �tait surmont� de deux ch�rubins, sur lesquels si�geait la nu�e, symbole de la pr�sence de Dieu au milieu deson peuple (Exode 40:34; Nombres 7:89). De l� l�expression employ�e ici et qui se rencontre souvent dans l�Ancien Testament (1 Samuel 4:4; Psaumes 80:2, etc.). Elle est employ�e par �z�chias d�autant plus naturellement qu�il prie dans le temple. Sur les ch�rubins, voir � Gen�se 3:24 et �z�chiel 1:1-28.

Toi seul es le Dieu de� Les pa�ens se repr�sentaient chaque dieu r�gnant seulement dans la contr�e o� on l�adorait, dans ce sens, Rabsak� avait fait de J�hova un dieu � c�t� des autres (�sa�e 36:20). �z�chias le proclame le Dieu unique, r�gnant partout parce qu�il a tout cr��.

Il est vrai� : comme l�a pr�tendu Sanch�rib (verset 11).

Tous les pays et leur pays peut signifier que les rois d�Assyrie ont d�peupl� m�me leur propre pays par leurs exp�ditions continuelles (comparez �sa�e 14:20). Mais il est plus probable que le texte a �t� alt�r� et qu�il faut lire comme dans le livre des Rois : toutes les nations et leur pays. Autrement le verset 19 conduirait � ce sens, qu�ils ont br�l� les dieux de leur propre pays, ce qui est inadmissible.

21 � 35

Cette proph�tie a le cachet le incontestable de v�rit� historique; elle porte d�un bout � l�autre l�empreinte des circonstances critiques dans lesquelles elle fut prononc�e. Le contenu en est � peu pr�s le m�me que celui des proph�ties des chapitres 29 � 33 qui appartiennent � la m�me p�riode. �sa�e s�adresse d�abord aux Assyriens et les menace du ch�timent que leur insolence a m�rit� (versets 22 � 29), puis il se tourne vers �z�chias et son peuple pour les consoler par la promesse d�une d�livrance prochaine (versets 30 � 35). Jamais proph�te, a-t-on dit de ce discours, ne promit avec plus de hardiesse, et jamais promesse ne s�accomplit d�une mani�re plus �clatante.

Fille de Sion. Voir �sa�e 1:8, note.

Hoche la t�te derri�re toi. Certaine, par la foi, que les Assyriens vont �tre contraints de se retirer ignominieusement, elle les accompagne d�j� de ses sarcasmes.

Dans les versets 21 et 25, l�Assyrien fait une description hyperbolique de ses hauts faits pass�s et futurs. Le Liban, avec ses superbes for�ts, repr�sente ce qu�il y a de plus grand et de plus beau dans le pays, qu�il se propose de conqu�rir tout entier. Comparez �sa�e 14:8; �sa�e 23:9. Ces expressions ont d�autant plus d��-propos que Sanch�rib �tait entr� en Palestine en franchissant le Liban pour suivre ensuite la c�te ph�nicienne (voir plus haut).

Sens : Rien ne peut m�arr�ter. Dans le d�sert (qu�il faut passer pour aller en �gypte) je fais jaillir des sources; et les canaux d��gypte n�entraveront pas la marche de mon arm�e� (comparez �sa�e 19:6)

Sanch�rib indique le v�ritable but de sa campagne : l��gypte. Ces paroles que le proph�te lui met dans la bouche renferment une mordante ironie : on sait qu�il ne put pas m�me mettre le pied sur le sol �gyptien.

Il s�imagine, l�insens�, que tout ce qu�il fait, il le fait par sa propre force; et il ne comprend pas qu�il ne fait qu�accomplir les plans, d�s longtemps pr�par�s, de la volont� divine (�sa�e 10:5; �sa�e 10:15) ! Comparez �sa�e 22:11.

Gazon, herbe,� plantes �ph�m�res que le vent a bient�t fl�tries; leur fragilit� est l�image de l�impuissance des peuples que Dieu frappe par les mains d�Assur.

Quand tu t�assieds�quand tu entres�. Se lever et s�asseoir, entrer et sortir : expressions proverbiales pour d�signer toute l�activit� humaine (Psaumes 139:2). Sanch�rib ne fait rien que sous le contr�le et avec le concours de Dieu.

Sanch�rib est semblable � un animal furieux; � un taureau, par exemple, que l�on dompte au moyen d�un anneau pass� dans sa narine. Comparez �sa�e 30:28; �z�chiel 38:4.

Ceci s�adresse � �z�chias.

D�apr�s les monuments assyriens, l�exp�dition de Sanch�rib n�a pas dur� plus d�un an; cependant �sa�e parle de deux ann�es de d�solation pour la Palestine. C�est qu�en effet les Assyriens, arriv�s au printemps ou en �t� (voir �sa�e 29:1 et �sa�e 32:10, note), avaient tout enlev�; il n��tait rest� aux Isra�lites, pendant la premi�re ann�e, que le grain tomb�, c�est-�-dire demeur� sur le sol apr�s la moisson faite par l�ennemi. En automne, la pr�sence de celui-ci avait emp�ch� toute culture; les habitants de la campagne �taient d�ailleurs ou dispers�s ou enferm�s dans J�rusalem, et l��tat du pays r�pondait aux descriptions proph�tiques �sa�e 7:21-25; �sa�e 32:10-13; comparez �sa�e 33:8-9. Vers la fin de cette premi�re ann�e, Ea�e d�clare donc que l�ann�e suivante encore il n�y aura pas de r�colte et qu�on se nourrira de ce qui aura cru de soi-m�me (Il est � remarquer que, dans les pays chauds, une seule semaille donne parfois deux et m�me trois r�coltes). Enfin, la troisi�me ann�e tout pourra rentrer dans l�ordre habituel.

Ceci te servira de signe. Comment un fait futur peut-il garantir la d�livrance actuelle de J�rusalem ? Cela ne se comprend pas tr�s bien. Aussi ne faut-il pas presser trop le sens du mot signe. Comme souvent, il s�applique ici � un fait particulier et pr�cis qui sert d�exemple, d�illustration � une promesse plus g�n�rale, et lui donne un caract�re concret, saisissant pour l�imagination : elle devient par l� plus accessible � la foi. Voyez Exode 3:12 un autre exemple de cette application du mot signe.

C�est J�rusalem, demeur�e seule intacte dans la crise actuelle, qui sera le point de d�part de la restauration; elle est le germe du peuple de l�avenir, germe destin� � se ressemer et � se d�velopper dans toutes les directions. Comparez �sa�e 4:2-3; �sa�e 27:6.

Le z�le de l��ternel� Comparez �sa�e 9:6; �sa�e 26:11.

�sa�e r�sume en quelques traits pr�cis la d�livrance promise (versets 33 � 35).

C�est pourquoi. La ville � laquelle est r�serv� dans l�avenir un r�le si glorieux (verset 32), ne saurait en aucun cas p�rir.

Au sujet du roi d�Assyrie. Sanch�rib ne vint pas en personne devant J�rusalem, il dut se borner � la cerner au moyen d�un corps d�observation. Le verset 33 doit �tre rapport� sp�cialement � la personne du monarque assyrien. Car d�apr�s �sa�e 29:3 et �sa�e 32:13-14, aussi bien que d�apr�s les r�cits assyriens, il faut admettre qu�il y eut un commencement de si�ge et que l�arm�e assyrienne s�empara des fortifications ext�rieures de la ville et en ravagea les abords. Ce qu�il importe au proph�te de dire ici, c�est uniquement que le conqu�rant n�entrera pas dans la ville ni n�en approchera lui-m�me.

Comparez �sa�e 31:5. Dieu sauvera J�rusalem par un double motif : pour son propre honneur, atteint par les blasph�mes de Sanch�rib (verset 20), et par fid�lit� aux promesses faites autrefois � son serviteur David (�sa�e 29:1).

Ce verset renferme l�accomplissement des nombreuses proph�ties dans lesquelles �sa�e avait annonc� qu�Assur tomberait frapp� par la main de Dieu m�me (�sa�e 10:33-34; �sa�e 18:5-6; �sa�e 29:6-8; �sa�e 30:31-33; �sa�e 31:8). La catastrophe consista sans doute en une peste qui d�cima l�arm�e assyrienne (comparez le fait analogue 2 Samuel 24:1-25). Cet �v�nement, quoique accompli par des moyens naturels, n�en eut pas moins ceci de miraculeux, qu�il atteignit des proportions tout � fait extraordinaires et se produisit � la suite de la menace d��sa�e.

On a pens� qu�il y avait dans le chiffre des morts une exag�ration de la tradition, ou que du moins la peste avait s�vi pendant un temps plus ou moins prolong� dans l�arm�e; ses ravages seraient alors comparables � ceux des pestes de Milan, en 1629 (166 000 personnes), de Vienne, en 1679 (122 000), de Moscou, � la fin du si�cle dernier (670 000). Mais l�action du fl�au peut avoir �t� en cette occasion beaucoup plus rapide, comme l�indique le texte parall�le 2 Rois 19:35. Comparez 2 Samuel 24:15 (70 000 victimes depuis le matin jusqu�au soir); Exode 12:29-30 (tous les premiers-n�s de l��gypte frapp�s en une nuit). D�apr�s le r�cit des Rois, l��v�nement aurait eu lieu dans la nuit m�me qui suivit la proph�tie d��sa�e. Cela n�est pas absolument impossible; mais il reste alors bien peu de temps (depuis l�envoi des d�put�s verset 9 jusqu�� la catastrophe verset 36) pour placer la bataille d�El-Th�k�, entre Sanch�rib et les �gyptiens. Le texte d��sa�e permet de penser qu�il s��coula quelque temps entre la promesse verset 34 et son accomplissement versets 36 et 37. Apr�s le combat d�El-Th�k�, Sanch�rib put encore soumettre les �kronites; il allait sans doute reprendre l�offensive contre les �gyptiens, quand la perte d�une partie de son arm�e l�obligea � se retirer devant des forces sup�rieures. Les inscriptions se taisent sur cette catastrophe. Mais ce silence m�me rend t�moignage � la v�rit� du r�cit biblique. Pourquoi, en effet, J�rusalem ne fut-elle pas conquise et �z�chias d�tr�n�, comme tant d�autres princes rebelles ? Pourquoi la pr�tendue victoire d�El-Th�k� ne fut-elle pas suivie de la soumission de l��gypte ? L��v�nement extraordinaire racont� par la Bible explique seul toutes ces circonstances qui restent incompr�hensibles d�apr�s le r�cit assyrien. Ce dernier se termine, il est vrai, par la mention du tribut d��z�chias, dans le but �vident de donner l�apparence d�un succ�s � l�exp�dition assyrienne; mais ce n�est pas � la fin de la campagne, c�est au moment o� Sanch�rib �tait devant Lakis, qu��z�chias fit sa soumission (2 Rois 18:14). En r�alit�, l�exp�dition se termina par un �chec que les r�ticences du r�cit assyrien cherchent en vain � masquer, mais dont, en revanche, les annales �gyptiennes ont conserv� le souvenir sous une forme un peu diff�rente de celle du r�cit biblique. H�rodote (II, 141) rapporte que dans un des temples de Memphis se trouvait une statue qui repr�sentait le pr�tre-roi S�thon tenant dans sa main une souris, et qui portait cette inscription : Que celui qui me voit craigne les dieux ! Selon H�rodote, S�thon, abandonn� par la caste des guerriers, qu�il avait opprim�e, invoqua son Dieu et re�ut en songe la promesse de la victoire sur Sanch�rib. Celui-ci se trouvait d�j� avec son arm�e devant P�luse (� la fronti�re �gyptienne). Pendant la nuit, son camp fut envahi par des souris qui rong�rent les courroies des armes et des boucliers; en sorte qu�au matin les Assyriens, hors d��tat de se battre, prirent la fuite en perdant beaucoup de monde. Il pourrait sans doute y avoir un fait historique au fond de cette l�gende �gyptienne; car on cite plusieurs traits av�r�s qui prouvent les ravages incroyables que les souris exercent parfois dans ces contr�es. Mais une autre explication est infiniment plus probable. La souris est dans l��criture hi�roglyphique le symbole de la destruction : S�thon s�en serait servi pour repr�senter la peste qui avait d�truit l�arm�e assyrienne; et la l�gende �gyptienne aurait �t� invent�e plus tard pour expliquer cette souris de S�thon, dont on ne comprenait plus le sens. Cette fable serait ainsi une alt�ration du vrai fait historique, consign� dans le r�cit biblique.

Demeura � Ninive. Cela ne signifie pas qu�il ne quitta plus cette capitale. Les inscriptions lui attribuent encore cinq campagnes; mais ces exp�ditions furent toutes dirig�es vers le nord et l�est de l�empire; en sorte que Sanch�rib ne reparut plus en Occident.

Plusieurs psaumes, qui paraissent faire allusion � cette grande d�livrance, ont sans doute �t� compos�s en ce temps-l�, dans le but de la c�l�brer; par exemple, Psaumes 46, 48, 76.

Les inscriptions �tablissent que la mort de Sanch�rib arriva en 681 vingt ans apr�s sa campagne de Syrie; mais elles ne donnent aucun d�tail sur cet �v�nement. Les historiens profanes confirment le r�cit biblique, d�apr�s lequel il a �t� tu� par ses propres fils.

Nisroc : dans les inscriptions Nisruk. Le sens de ce mot est incertain. On a retrouv� une pri�re de Sargon adress�e au dieu qui porte ce nom, et o� il est c�l�br� comme protecteur du mariage.

Adramm�lec, en assyrien Adar-Malik, signifie Adar (divinit� assyrienne, souvent nomm�e) est roi. Adramm�lec para�t 2 Rois 17:34 comme nom d�un dieu.

Sareetser assyrien Sarusur, est probablement une abr�viation de Nirgal-Sarusur, Nergal prot�ge le roi. Les deux assassins sont mentionn�s par les historiens profanes sous les noms de Adrammel ou Ardumuzan et de Nergil.

Ararat. Ce nom est tr�s fr�quent dans les inscriptions sous la forme Urarti; il d�signe l�Arm�nie. Les traditions de ce pays font remonter aux deux fils de Sanch�rib l�origine de deux tribus arm�niennes, dont l�une a fourni � l�empire de Byzance toute une s�rie d�empereurs.

Asarhaddon, dans les inscriptions Asur-ach-iddin : Assur a donn� un fr�re; chez les historiens profanes Asordan ou Axerdis. Ce prince, avant de succ�der � son p�re, avait �t� vice-roi de Babylone; il y r�sida souvent pendant son r�gne et y fit de nombreuses constructions. � Ninive, il b�tit le grand palais de Chalach, demeur� inachev� (aujourd�hui Nimroud, le palais du sud). Il fit la conqu�te de l��gypte et grava son image, � c�t� de celle de son p�re, � l�embouchure du Nahr-el-Kelb, pr�s de Beyrout. Apr�s treize ans de r�gne, il abdiqua en faveur de son fils Assurbanipal (668) et mourut l�ann�e suivante.

return to 'Top of Page'
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Isaiah 37". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/isaiah-37.html.