Bible Commentaries
Ésaïe 46

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versets 1-13

Le proph�te contemple la chute des dieux de Babylone : leurs statues, jadis port�es avec honneur dans les processions solennelles, sont maintenant charg�es sur des b�tes de somme et emport�es au loin par les vainqueurs. Comparez �sa�e 21:9.

Bel et N�bo : deux des principales divinit�s des Chald�ens. Bel est le m�me dieu que le Baal des Ph�niciens, dont la Bible parle si souvent; les deux noms signifient �galement Seigneur. Les monuments assyro-chald�ens attribuent � ce dieu le rang supr�me et l�appellent le p�re des dieux, le cr�ateur, le prince de l�univers. Son nom entrait dans un grand nombre de noms propres chald�ens (Bel-ibus, Bel-satsar, etc.). Le nom de N�bo (dans les inscriptions Nabu) a le m�me sens que le mot h�breu nabi (proph�te) : l�interpr�te, le messager. N�bo �tait le r�v�lateur, l�interpr�te divin, le Dieu de la science et de l��criture. On l�identifiait, comme l�Herm�s des Grecs, avec la plan�te Mercure (comparez Actes 14:12). Dans les derniers temps de l�empire chald�en, il �tait, � cot� de M�rodac (la plan�te Jupiter), le principal dieu ador� � Babylone. Son nom se retrouve dans celui de plusieurs souverains (Nabo-lassar, N�bu-cadnetsar, etc. C�est � ce dieu qu��tait consacr�e la tour � huit �tages dont parle H�rodote (I, 181) et dont les restes sont encore visibles dans les ruines actuelles de Birs-Nimroud. Le m�me historien d�crit (I, 183) un autre sanctuaire, proprement consacr� � M�rodac, mais dont il parle comme d�un temple de Bel ou B�lus, parce que l�on identifiait volontiers le premier de ces dieux avec le second. Ce temple contenait deux statues d�or, l�une assise, l�autre debout; Xerx�s enleva cette derni�re, haute de douze coud�es. Les ruines de cet �difice sont probablement celles qui portent aujourd�hui le nom de Babil, et qui sont situ�es sur la rive gauche de l�Euphrate, tandis que le Birs-Nimroud est sur la rive droite.

Le fardeau : leurs propres images, qu�ils n�ont pu sauver des mains de l�ennemi.

Eux-m�mes s�en vont en captivit� : l�impuissance de ces dieux � sauver leurs images prouve qu�ils ne sont rien en dehors de ces statues elles-m�mes; ils partent donc avec elles.

Tandis qu�on emporte les dieux de Babylone, J�hova porte son peuple, comme un p�re son enfant, et le sauve. Voyez la m�me image �sa�e 53:9; Deut�ronome 1:31; Os�e 11:3; comparez Exode 19:4.

Il s�agit, dans les versets 3 et 4 de l�enfance et de la vieillesse du peuple en g�n�ral : ce que Dieu fit pour lui au commencement il le fera tant qu�il existera.

Comparez �sa�e 40:18; �sa�e 40:25.

La description verset 6 et 7 renferme une r�ponse ironique � la question du verset 5. Voir les passages analogues �sa�e 40:19-20; �sa�e 44:12-20.

L�or et l�argent : pour en rev�tir la statue (�sa�e 30:22).

Comparez �sa�e 45:20; J�r�mie 2:28; J�r�mie 10:5.

Montrez-vous hommes : en prenant et ex�cutant la d�cision d�abandonner le culte absurde des idoles. Comparez la conclusion toute pareille du morceau sur les idoles (�sa�e 45:21) et l�invitation faite � Isra�l de ne plus bo�ter des deux c�t�s (1 Rois 18:21).

L�id�e est la m�me que �sa�e 41:6; �sa�e 43:9-12 : l��ternel prouve par ses pr�dictions et ses �uvres pass�es que lui seul est Dieu.

Comparez �sa�e 44:26; �sa�e 44:28.

Cyrus est compar� � un oiseau de proie (il en est de m�me de N�bucadnetsar, J�r�mie 49:22 et �z�chiel 17:3). Cette image fait ressortir surtout la rapidit� de ses conqu�tes.

D�Orient : de Perse (�sa�e 41:2).

L�homme de mon dessein : �sa�e 44:28; �sa�e 45:1-4.

Les hommes au c�ur fier sont les esprits forts qui se moquent de Dieu et de ses proph�tes (�sa�e 28:14; �sa�e 5:19).

Ma justice : la d�livrance d�Isra�l, qui est la manifestation de la fid�lit� de Dieu. L�infid�lit� du peuple n�emp�chera pas la r�alisation de ses promesses.

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Isaiah 46". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/isaiah-46.html.