Bible Commentaries
Jérémie 34

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versets 1-22

1 � 7 cette pr�diction se rattache � ce qui pr�c�de plut�t qu�� ce qui suit

La parole qui fut� C�est ici le texte m�me de la proph�tie mentionn�e J�r�mie 32:3-5; il est ajout� comme annexe aux deux chapitres pr�c�dents.

Toute son arm�e� Par ces expressions accumul�es, le proph�te veut exprimer l�id�e que tout l�univers civilis� �tait rassembl� contre la capitale du petit royaume de Juda.

Ses villes : les villes de J�rusalem, la m�tropole du pays.

Tu n��chapperas point� Comparez J�r�mie 21:7 o� J�r�mie avait d�j� prononc� une sentence g�n�rale semblable sur le roi, les chefs et le peuple tout entier, en r�ponse � une question de S�d�cias qui se flattait encore de la d�livrance. Mais cette menace n�avait qu�un caract�re collectif. Car prise � la lettre et appliqu�e � tous les individus, elle exclurait jusqu�� la possibilit� d�une d�portation quelconque � la suite de la ruine annonc�e. Dans ce passage-ci il s�agit du sort de S�d�cias personnellement. Le proph�te d�clare qu�il participera au malheur qui frappera tout son peuple. Mais il ajoute en sa faveur dans le verset suivant une restriction importante.

Toutefois� On peut envisager cette restriction comme conditionnelle : Tout ira bien pour toi; bien entendu : � la condition que tu suives mon conseil et que tu te rendes aux Chald�ens. Ou bien, comme cette condition n�est pas indiqu�e, il est plus simple d�expliquer ainsi : S�d�cias re�oit la promesse de ne pas p�rir par l��p�e (en paix, verset 5, signifie ici simplement : de mort naturelle) et de recevoir une s�pulture honorable. Son sort est ainsi oppos� express�ment � celui de son fr�re J�hojakim (J�r�mie 22:18-19). Dieu �tablit cette diff�rence entre les deux fr�res, parce que, comme nous le verrons, le cadet �tait moins corrompu et endurci que l�a�n�. Mais J�r�mie se garde d�aller plus loin. Il ne dit pas si cela se passera � J�rusalem, o� S�d�cias resterait comme roi-vassal de N�bucadnetsar, ou � Babylone, o� il serait emmen� captif. Cela d�pend encore du parti qu�il prendra : celui de se soumettre, comme J�r�mie ne cesse de le conseiller, ce qui serait son salut, ou celui de r�sister jusqu�au bout, comme l�y pousse son propre penchant. On ne peut opposer au second sens ni le verset 21, qui dit uniquement que S�d�cias sera livr� aux Chald�ens, ni J�r�mie 38:18-19, qui annonce le salut de la ville et du tr�ne en cas de reddition et la ruine de l�un et de l�autre en cas de r�sistance.

Sur le c�r�monial des fun�railles royales, voir 2 Chroniques 16:4 et J�r�mie 21:19.

H�las, Seigneur ! Complainte chant�e � la mort des rois (J�r�mie 22:18, note).

L��tat du royaume, alors d�j� conquis tout entier, sauf ces trois places fortes, aurait d� �tre pour S�d�cias un avertissement.

8 � 22

L�affranchissement des H�breux :

Rien ne prouve mieux que le fait racont� dans ce chapitre l��tat de d�moralisation incurable o� le peuple �tait plong�. Ils ont pris devant Dieu dans le temple, d�un commun accord, l�engagement d�affranchir leurs esclaves juifs; croyant le danger d�une ruine imminente conjur� par l�arriv�e de l�arm�e �gyptienne, accourue � leur secours, et par la lev�e du si�ge, ils se h�tent d�annuler les effets de la mesure qu�ils avaient prise au moment de la d�tresse. Ils n�avaient donc offert � Dieu qu�un sacrifice �go�ste et int�ress�. Leur intention n�avait pas �t� de revenir � l�accomplissement fid�le de la loi, mais de se rendre Dieu favorable et peut-�tre d�augmenter le nombre des d�fenseurs de la place.

Il ne s�agissait que des esclaves d�origine juive.

La loi n�exigeait la lib�ration des esclaves qu�apr�s qu�ils avaient servi six ans. Il est probable que la plupart des esclaves avaient d�j� ces six ann�es de service, et en tout cas cela ne s�appliquait qu�� ceux-l�.

Le souvenir de la servitude d��gypte devait �tre pour tout ma�tre isra�lite un motif d�humanit� (Deut�ronome 15:15).

Comparez Exode 21:2; Deut�ronome 15:12.

Au terme de sept ans : dans le courant de la 7e ann�e.

Mais vos p�res� Cette loi �tait rest�e inex�cut�e. Il faut donc se garder de conclure, de ce que certaines institutions dites mosa�ques n�ont pas laiss� leur empreinte dans vie nationale, qu�elles n�existassent pas dans le code primitif.

Dans la maison� Circonstance aggravant la faute (verset 16). Comparez la sc�ne solennelle 2 Rois 23:1-3.

Vous ne m�avez point ob�i� En revenant en arri�re, ils avaient annul� leur premi�re ob�issance.

Je vous donne la libert� Menace terrible sous la forme ironique d�un jeu de mots. il y a correspondance entre la faute et la punition; comparez une mani�re de parler semblable dans la menace contre Hanania, J�r�mie 28:15-16.

Ce texte est particuli�rement int�ressant, en ce qu�il nous donne la vraie explication du symbole qui, d�s les temps antiques (comparez Gen�se 15:7-17), accompagnait la conclusion d�un contrat. Le partage sanglant de l�animal en deux moiti�s, entre lesquelles passaient les contractants, �quivalait � une impr�cation prononc�e sur eux-m�mes, s�ils venaient � violer la foi ainsi jur�e.

Les chefs, nomm�s deux fois, �taient probablement les plus coupables. C��taient ceux dont l�exemple avait entra�n� le reste du peuple.

Qui s�est �loign�e. Voir verset 8, note.

C�est l��ternel qui donne ses ordres � N�bucadnetsar et qui lui fait reprendre le si�ge de J�rusalem.

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Jeremiah 34". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/jeremiah-34.html.