Des quatre chefs nomm�s ici, Jucal et Paschur, fils de Malkija, nous sont d�j� connus comme familiers du roi : J�r�mie 37:3; J�r�mie 21:1.
Les propos du proph�te, rapport�s ici, sont ceux qu�il a tenus d�s le commencement du si�ge (J�r�mie 21:9). Dans la prison du corps de garde, J�r�mie pouvait communiquer facilement avec le peuple (J�r�mie 32:8; J�r�mie 32:12).
Les chefs avaient raison � leur point de vue. Ces discours du proph�te devaient avoir pour effet de d�courager les d�fenseurs de la ville. J�r�mie avait le courage le plus h�ro�que, celui de s�exposer par fid�lit� au reproche de l�chet�.
Honteuse d�faite; triste sympt�me de d�composition sociale ! La constitution th�ocratique n�interdisait pas au roi de sauver un innocent.
Fils du roi : voir J�r�mie 36:26, note.
La citerne. Les chefs veulent emp�cher les communications du peuple avec J�r�mie. N�osant braver l�ordre du roi et le remettre dans le cachot de Jonathan(J�r�mie 37:15-21, ils le descendent dans une citerne qui ne contient plus que de la boue. C�est en m�me temps l�exposer � une mort in�vitable.
Ebed-M�lec, l�eunuque �thiopien, est plus humain que les chefs de Juda. C��tait sans doute le surveillant du harem royal.
Assis � la porte de Benjamin : probablement pour surveiller les travaux de d�fense du c�t� septentrional, le plus expos� aux coups de l�ennemi.
Il mourra de faim, puisque� Dans la cour du corps de garde, il recevait la ration r�guli�re des soldats; mais maintenant il ne pouvait plus compter sur le secours bienveillant de personne.
Trente hommes, non pas seulement pour retirer le prisonnier de la citerne, mais surtout pour le prot�ger contre ses ennemis.
11 et 12
Tous ces d�tails t�moignent de la sollicitude de l�eunuque envers J�r�mie. On sent dans le r�cit l��motion reconnaissante du narrateur. Sur la r�compense d�Ebed-M�lec, voir J�r�mie 39:16-18.
La troisi�me entr�e : localit� d�ailleurs inconnue, probablement la plus d�rob�e aux regards.
Les exp�riences pass�es ne justifiaient que trop cette supposition.
Aux chefs. N�bucadnetsar lui-m�me, avec son quartier g�n�ral, �tait � Ribla (J�r�mie 39:5).
On est �tonn� des chances de salut offertes jusqu�au dernier moment � S�d�cias. Dieu est comme � l�aff�t du moindre retour au bien chez le p�cheur, pour en prendre occasion de diff�rer ou m�me de r�voquer ses jugements. Comparez 1 Rois 21:29; �z�chiel 18:23-32.
Cette �ventualit� n�avait assur�ment rien d�invraisemblable; mais les ris�es de quelques d�serteurs �taient-elles plus � craindre que la col�re de Dieu ? Toutefois le proph�te �te au roi m�me ce dernier pr�texte.
Tu as voulu �viter les railleries des d�serteurs; tu auras � essuyer celles des captives.
Il s�agit probablement, non seulement des femmes de S�d�cias, mais aussi de celles de ses pr�d�cesseurs, habitant un palais � J�rusalem. Elles eurent r�ellement l�occasion de se moquer de lui, elles captives, lorsqu�elles le virent emmen� prisonnier.
Tes conseillers bienveillants, litt�ralement : les hommes de ta paix. Ce qui ne signifie pas : ceux qui te conseillaient la paix; car c��taient eux au contraire qui avaient pouss� � la guerre; mais : ceux qui te promettaient une heureuse issue de ta r�volte; les faux proph�tes, entre autres, qui r�p�taient toujours : Paix et prosp�rit� (J�r�mie 6:14; J�r�mie 8:11) ! Nous avons d�j� �mis la supposition que ces faux proph�tes se trouvaient parmi les d�serteurs mentionn�s verset 19. En tout cas, il ne s�agit pas des chefs nomm�s dans ce chapitre; car ceux-ci n�ont pu �chapper aux malheurs ins�parables de la prise de la ville.
Ils ont plong� tes pieds dans la boue : expression figur�e de l�opprobre que ces perfides conseillers ont fait venir sur le roi. Peut-�tre cette image est-elle inspir�e � J�r�mie par le souvenir du traitement r�cent qu�il avait eu � subir lui-m�me.
Tes femmes : les femmes de S�d�cias distingu�es des autres femmes du harem, verset 22.
Tu auras br�l� : tu auras �t� la cause morale de la ruine de la ville.
S�d�cias ne prend aucun engagement. La peur des chefs le domine. La ruine le surprendra dans cette ind�cision.
Dans la maison de Jonathan voir J�r�mie 37:15, 20.
Les chefs soup�onnent quelque complot entre le roi et le proph�te.
De son c�t�, J�r�mie n��tait pas oblig� de leur faire conna�tre l�objet d�un entretien que le roi lui avait demand� de tenir secret, et il pouvait avoir r�ellement adress� au roi la pri�re dont il parle.
versets 1-28
Des quatre chefs nomm�s ici, Jucal et Paschur, fils de Malkija, nous sont d�j� connus comme familiers du roi : J�r�mie 37:3; J�r�mie 21:1.
Les propos du proph�te, rapport�s ici, sont ceux qu�il a tenus d�s le commencement du si�ge (J�r�mie 21:9). Dans la prison du corps de garde, J�r�mie pouvait communiquer facilement avec le peuple (J�r�mie 32:8; J�r�mie 32:12).
Les chefs avaient raison � leur point de vue. Ces discours du proph�te devaient avoir pour effet de d�courager les d�fenseurs de la ville. J�r�mie avait le courage le plus h�ro�que, celui de s�exposer par fid�lit� au reproche de l�chet�.
Honteuse d�faite; triste sympt�me de d�composition sociale ! La constitution th�ocratique n�interdisait pas au roi de sauver un innocent.
Fils du roi : voir J�r�mie 36:26, note.
La citerne. Les chefs veulent emp�cher les communications du peuple avec J�r�mie. N�osant braver l�ordre du roi et le remettre dans le cachot de Jonathan(J�r�mie 37:15-21, ils le descendent dans une citerne qui ne contient plus que de la boue. C�est en m�me temps l�exposer � une mort in�vitable.
Ebed-M�lec, l�eunuque �thiopien, est plus humain que les chefs de Juda. C��tait sans doute le surveillant du harem royal.
Assis � la porte de Benjamin : probablement pour surveiller les travaux de d�fense du c�t� septentrional, le plus expos� aux coups de l�ennemi.
Il mourra de faim, puisque� Dans la cour du corps de garde, il recevait la ration r�guli�re des soldats; mais maintenant il ne pouvait plus compter sur le secours bienveillant de personne.
Trente hommes, non pas seulement pour retirer le prisonnier de la citerne, mais surtout pour le prot�ger contre ses ennemis.
11 et 12
Tous ces d�tails t�moignent de la sollicitude de l�eunuque envers J�r�mie. On sent dans le r�cit l��motion reconnaissante du narrateur. Sur la r�compense d�Ebed-M�lec, voir J�r�mie 39:16-18.
La troisi�me entr�e : localit� d�ailleurs inconnue, probablement la plus d�rob�e aux regards.
Les exp�riences pass�es ne justifiaient que trop cette supposition.
17 et 18
Comparez J�r�mie 34:2-5; J�r�mie 32:4; J�r�mie 21:4-10.
Aux chefs. N�bucadnetsar lui-m�me, avec son quartier g�n�ral, �tait � Ribla (J�r�mie 39:5).
On est �tonn� des chances de salut offertes jusqu�au dernier moment � S�d�cias. Dieu est comme � l�aff�t du moindre retour au bien chez le p�cheur, pour en prendre occasion de diff�rer ou m�me de r�voquer ses jugements. Comparez 1 Rois 21:29; �z�chiel 18:23-32.
Cette �ventualit� n�avait assur�ment rien d�invraisemblable; mais les ris�es de quelques d�serteurs �taient-elles plus � craindre que la col�re de Dieu ? Toutefois le proph�te �te au roi m�me ce dernier pr�texte.
Tu as voulu �viter les railleries des d�serteurs; tu auras � essuyer celles des captives.
Il s�agit probablement, non seulement des femmes de S�d�cias, mais aussi de celles de ses pr�d�cesseurs, habitant un palais � J�rusalem. Elles eurent r�ellement l�occasion de se moquer de lui, elles captives, lorsqu�elles le virent emmen� prisonnier.
Tes conseillers bienveillants, litt�ralement : les hommes de ta paix. Ce qui ne signifie pas : ceux qui te conseillaient la paix; car c��taient eux au contraire qui avaient pouss� � la guerre; mais : ceux qui te promettaient une heureuse issue de ta r�volte; les faux proph�tes, entre autres, qui r�p�taient toujours : Paix et prosp�rit� (J�r�mie 6:14; J�r�mie 8:11) ! Nous avons d�j� �mis la supposition que ces faux proph�tes se trouvaient parmi les d�serteurs mentionn�s verset 19. En tout cas, il ne s�agit pas des chefs nomm�s dans ce chapitre; car ceux-ci n�ont pu �chapper aux malheurs ins�parables de la prise de la ville.
Ils ont plong� tes pieds dans la boue : expression figur�e de l�opprobre que ces perfides conseillers ont fait venir sur le roi. Peut-�tre cette image est-elle inspir�e � J�r�mie par le souvenir du traitement r�cent qu�il avait eu � subir lui-m�me.
Tes femmes : les femmes de S�d�cias distingu�es des autres femmes du harem, verset 22.
Tu auras br�l� : tu auras �t� la cause morale de la ruine de la ville.
S�d�cias ne prend aucun engagement. La peur des chefs le domine. La ruine le surprendra dans cette ind�cision.
Dans la maison de Jonathan voir J�r�mie 37:15, 20.
Les chefs soup�onnent quelque complot entre le roi et le proph�te.
De son c�t�, J�r�mie n��tait pas oblig� de leur faire conna�tre l�objet d�un entretien que le roi lui avait demand� de tenir secret, et il pouvait avoir r�ellement adress� au roi la pri�re dont il parle.