Le temps ou la proph�tie fut prononc�e ou �crite doit �tre compris entre la quatri�me ann�e de J�hojakim (premi�re d�portation) et la quatri�me ann�e de S�d�cias (J�r�mie 51:59).
Un �tendard : signal convenu pour annoncer au loin un �v�nement important. Comparez �sa�e 13:2.
Bel et M�rodac : voyez �sa�e 46:1, note. Ces deux noms paraissent s�appliquer � la m�me divinit�, la principale dans le panth�on assyro-chald�en. Le nom de M�rodac, aussi bien que celui de Bel, se retrouve dans celui de plusieurs souverains (M�rodac-Baladan, Evil-M�rodac).
Ses idoles� Comparez �sa�e 21:9.
Un peuple, en r�alit� plusieurs; comparez versets 9 et 14.
Du septentrion. La M�die, d�o� venait l�ennemi, �tait situ�e au nord de Babylone.
L�an�antissement de Babel a pour cons�quence imm�diate la d�livrance d�Isra�l. Les diff�rents traits du tableau : retour de Babylone, r�union des deux parties du peuple exil�, conversion au Seigneur et conclusion d�une alliance �ternelle (verset 5), ont d�j� �t� d�velopp�s chapitre 31.
Pleurant : comparez J�r�mie 31:9, note.
Ils s�informeront de Sion. Ils demanderont le chemin qui conduit � J�rusalem. Le ch�timent a port� ses fruits, et le peuple repentant a h�te de conclure, dans la ville sainte, avec son Dieu une alliance nouvelle qu�il ne violera pas comme la pr�c�dente.
Du point de vue de la d�livrance future le proph�te d�crit la r�alit� pr�sente comme pass�e : Isra�l est un troupeau que ses bergers �garent. Le jour viendra o�, repentant, il soupirera apr�s J�rusalem et rentrera dans l�alliance.
Montagnes perfides : allusion aux hauts-lieux.
Leur g�te : l�alliance avec J�hova.
Poignante ironie, Isra�l �tait envisag� par les pa�ens comme de bonne prise, parce qu�ils savaient que son Dieu l�avait rejet� en punition de ses r�voltes.
Comparez �sa�e 48:20; �sa�e 52:11.
Comme des b�liers. Comme les b�liers sont les premiers � sortir de l��table, Isra�l doit se mettre � la t�te des captifs de toutes nations qui fuient de Babel � l�approche de l�ennemi; Isra�l doit �tre les pr�mices de la d�livrance et le conducteur des peuples au salut.
Assembl�e de peuples. Voyez verset 26. Comparez �sa�e 13:4.
11 et 12
Contraste entre la joie insolente des Chald�ens qui triomphent de la ruine de J�rusalem (verset 11) et leur chute honteuse au moment de la ruine de Babylone (verset 12). L�ironie est d�autant plus poignante que les deux faits, successifs dans l�histoire, apparaissent simultan�ment dans l�esprit du proph�te.
Comme une g�nisse. D�apr�s la loi mosa�que, Deut�ronome 25:4, l�animal employ� � fouler le bl� sur l�aire pouvait s�en repa�tre librement.
Votre m�re : personnification de Babylone.
Comparez J�r�mie 19:8; J�r�mie 49:17.
Archers. L�arc �tait l�arme principale des M�des (verset 29; comparez �sa�e 13:18).
Dans ce nouveau tableau du si�ge de Babylone, il y a une allusion �vidente, � la prise de J�richo : Poussez le cri de guerre, et les murailles s��crouleront soudain.
Colonnes : les temples et les palais.
Comme elle a fait : comparez Apocalypse 18:6.
Celui qui s�me. On pourrait appliquer ce verset aux champs cultiv�s qui se trouvaient dans l�enceinte des murs de la ville, mais il s�agit plut�t ici de toute la Chald�e. Le sens est que toute la contr�e doit �tre r�duite � l��tat de d�sert.
Chacun : tout �tranger habitant Babylone; comparez �sa�e 13:14, note.
Image de deux b�tes f�roces; l�une d�vore les chairs, la seconde brise les os pour en manger la moelle.
Carmel, Basan. Sur Basan, voir �sa�e 2:13. C��taient les p�turages les plus fertiles de la Palestine. Comparez Mich�e 7:14; �sa�e 33:9; �sa�e 35:2. Le verset 20 montre qu�il s�agit ici d�une restauration spirituelle en premier lieu, puis ensuite aussi temporelle. Pour J�r�mie, comme pour �sa�e, le retour de l�exil se confond dans une m�me perspective avec l�av�nement final du royaume des cieux.
Comparez J�r�mie 31:31; J�r�mie 33:8.
Laiss�s de reste. Comparez �sa�e 1:9; Zacharie 13:8-9; Zacharie 14:2.
J�r�mie reprend avec de nouvelles images la description de la ruine de Babylone.
R�bellion et Punition. Les deux mots h�breux que nous traduisons ainsi ont �t� invent�s par J�r�mie, qui leur a donn� une apparence de noms propres de pays, pour d�signer la Babylonie.
Ayant command� (verset 21), l��ternel est imm�diatement ob�i.
Le marteau dont Dieu se servait pour briser les peuples, est bris� � son tour. Comparez J�r�mie 51:20-23, o� l�image est reprise et d�velopp�e (�sa�e 14:5-6).
Sans t�en douter. Cette proph�tie a �t� accomplie � la lettre. Deux fois, sous Cyrus et sous Darius, Babylone fut prise par ruse, et les ennemis �taient ma�tres de la ville avant que la grande cit� se dout�t de sa perte (H�rodote I, 191; III, 158).
Les armes de sa col�re : les peuples du nord que l��ternel a � sa solde (�sa�e 13:3-5).
Il s�agit dans ce verset non seulement du bl� des Babyloniens, mais de leurs richesses en g�n�ral que les ennemis doivent amonceler et br�ler; proprement : traiter � la fa�on de l�interdit.
Ses taureaux : ses hommes forts, ses guerriers (�sa�e 34:7).
Saint d�Isra�l : nom de l��ternel particuli�rement dans le proph�te �sa�e; voir �sa�e 1:4, note. J�r�mie l�emploie ici seulement, et J�r�mie 51:5.
M�me menace appliqu�e � Damas J�r�mie 49:26.
Me voici; � ton tour ! C�est l�image d�un combat singulier entre l��ternel et Babel. L��ternel vient venger son offense.
Insolente; litt�ralement : insolence; toi qui es l�insolence m�me ! M�me genre d�appellation qu�au verset 21.
Ses villes. Voir J�r�mie 49:13; comparez J�r�mie 51:43.
Voyez �sa�e 14:17.
Comparez J�r�mie 31:11; �sa�e 14:16. Il y a ici une assonance qui rend la pens�e plus frappante : donner le repos (irgia) et le trouble (irgiz). Jusqu�ici c��tait l�inverse : Babel se reposait sur sa puissance; et la terre �tait troubl�e par l�insatiable ambition de la cit� conqu�rante.
L��p�e : comparez J�r�mie 47:6.
Charlatans : astrologues et devins. Les devins et les guerriers �taient les deux classes d�hommes sur lesquelles se reposaient les Chald�ens. Comparez �sa�e 47:12-13.
De l��p�e (ch�rev) le proph�te passe � la s�cheresse (chorev) par un jeu de mots qu�on ne peut rendre.
Les eaux : tout le beau syst�me d�irrigation qui faisait de la Chald�e une terre si fertile. Cette destruction la r�duit � l��tat de d�sert.
Leurs horreurs : leurs faux dieux.
Combinaison de �sa�e 13:20-22 et J�r�mie 34:13-14; voir les notes.
Reproduction de la menace faite � �dom, J�r�mie 49:18. Comparez �sa�e 13:19.
41 � 43
Reproduction de J�r�mie 6:22-26 (voir notes) avec quelques l�g�res modifications, dans le but d�appliquer ce passage � Babel. Juda et �dom sont pleinement veng�s : ce que Babylone leur a fait souffrir, elle le subit � son tour. Voil� pourquoi le proph�te reproduit litt�ralement les passages ant�rieurs. Comparez avec versets 42 et 43, �sa�e 13:8; �sa�e 13:18.
44 � 46
Reproduction de J�r�mie 49:19-21, relatif � �dom. Le lion du premier passage est devenu la brebis du second. La le�on � tirer est l�absolue souverainet� de Dieu : Qui est pareil � moi ? Quel est le berger qui me tiendra t�te ?
versets 1-46
Le temps ou la proph�tie fut prononc�e ou �crite doit �tre compris entre la quatri�me ann�e de J�hojakim (premi�re d�portation) et la quatri�me ann�e de S�d�cias (J�r�mie 51:59).
Un �tendard : signal convenu pour annoncer au loin un �v�nement important. Comparez �sa�e 13:2.
Bel et M�rodac : voyez �sa�e 46:1, note. Ces deux noms paraissent s�appliquer � la m�me divinit�, la principale dans le panth�on assyro-chald�en. Le nom de M�rodac, aussi bien que celui de Bel, se retrouve dans celui de plusieurs souverains (M�rodac-Baladan, Evil-M�rodac).
Ses idoles� Comparez �sa�e 21:9.
Un peuple, en r�alit� plusieurs; comparez versets 9 et 14.
Du septentrion. La M�die, d�o� venait l�ennemi, �tait situ�e au nord de Babylone.
L�an�antissement de Babel a pour cons�quence imm�diate la d�livrance d�Isra�l. Les diff�rents traits du tableau : retour de Babylone, r�union des deux parties du peuple exil�, conversion au Seigneur et conclusion d�une alliance �ternelle (verset 5), ont d�j� �t� d�velopp�s chapitre 31.
Pleurant : comparez J�r�mie 31:9, note.
Ils s�informeront de Sion. Ils demanderont le chemin qui conduit � J�rusalem. Le ch�timent a port� ses fruits, et le peuple repentant a h�te de conclure, dans la ville sainte, avec son Dieu une alliance nouvelle qu�il ne violera pas comme la pr�c�dente.
Du point de vue de la d�livrance future le proph�te d�crit la r�alit� pr�sente comme pass�e : Isra�l est un troupeau que ses bergers �garent. Le jour viendra o�, repentant, il soupirera apr�s J�rusalem et rentrera dans l�alliance.
Montagnes perfides : allusion aux hauts-lieux.
Leur g�te : l�alliance avec J�hova.
Poignante ironie, Isra�l �tait envisag� par les pa�ens comme de bonne prise, parce qu�ils savaient que son Dieu l�avait rejet� en punition de ses r�voltes.
Comparez �sa�e 48:20; �sa�e 52:11.
Comme des b�liers. Comme les b�liers sont les premiers � sortir de l��table, Isra�l doit se mettre � la t�te des captifs de toutes nations qui fuient de Babel � l�approche de l�ennemi; Isra�l doit �tre les pr�mices de la d�livrance et le conducteur des peuples au salut.
Assembl�e de peuples. Voyez verset 26. Comparez �sa�e 13:4.
11 et 12
Contraste entre la joie insolente des Chald�ens qui triomphent de la ruine de J�rusalem (verset 11) et leur chute honteuse au moment de la ruine de Babylone (verset 12). L�ironie est d�autant plus poignante que les deux faits, successifs dans l�histoire, apparaissent simultan�ment dans l�esprit du proph�te.
Comme une g�nisse. D�apr�s la loi mosa�que, Deut�ronome 25:4, l�animal employ� � fouler le bl� sur l�aire pouvait s�en repa�tre librement.
Votre m�re : personnification de Babylone.
Comparez J�r�mie 19:8; J�r�mie 49:17.
Archers. L�arc �tait l�arme principale des M�des (verset 29; comparez �sa�e 13:18).
Dans ce nouveau tableau du si�ge de Babylone, il y a une allusion �vidente, � la prise de J�richo : Poussez le cri de guerre, et les murailles s��crouleront soudain.
Colonnes : les temples et les palais.
Comme elle a fait : comparez Apocalypse 18:6.
Celui qui s�me. On pourrait appliquer ce verset aux champs cultiv�s qui se trouvaient dans l�enceinte des murs de la ville, mais il s�agit plut�t ici de toute la Chald�e. Le sens est que toute la contr�e doit �tre r�duite � l��tat de d�sert.
Chacun : tout �tranger habitant Babylone; comparez �sa�e 13:14, note.
Image de deux b�tes f�roces; l�une d�vore les chairs, la seconde brise les os pour en manger la moelle.
Carmel, Basan. Sur Basan, voir �sa�e 2:13. C��taient les p�turages les plus fertiles de la Palestine. Comparez Mich�e 7:14; �sa�e 33:9; �sa�e 35:2. Le verset 20 montre qu�il s�agit ici d�une restauration spirituelle en premier lieu, puis ensuite aussi temporelle. Pour J�r�mie, comme pour �sa�e, le retour de l�exil se confond dans une m�me perspective avec l�av�nement final du royaume des cieux.
Comparez J�r�mie 31:31; J�r�mie 33:8.
Laiss�s de reste. Comparez �sa�e 1:9; Zacharie 13:8-9; Zacharie 14:2.
J�r�mie reprend avec de nouvelles images la description de la ruine de Babylone.
R�bellion et Punition. Les deux mots h�breux que nous traduisons ainsi ont �t� invent�s par J�r�mie, qui leur a donn� une apparence de noms propres de pays, pour d�signer la Babylonie.
Ayant command� (verset 21), l��ternel est imm�diatement ob�i.
Le marteau dont Dieu se servait pour briser les peuples, est bris� � son tour. Comparez J�r�mie 51:20-23, o� l�image est reprise et d�velopp�e (�sa�e 14:5-6).
Sans t�en douter. Cette proph�tie a �t� accomplie � la lettre. Deux fois, sous Cyrus et sous Darius, Babylone fut prise par ruse, et les ennemis �taient ma�tres de la ville avant que la grande cit� se dout�t de sa perte (H�rodote I, 191; III, 158).
Les armes de sa col�re : les peuples du nord que l��ternel a � sa solde (�sa�e 13:3-5).
Il s�agit dans ce verset non seulement du bl� des Babyloniens, mais de leurs richesses en g�n�ral que les ennemis doivent amonceler et br�ler; proprement : traiter � la fa�on de l�interdit.
Ses taureaux : ses hommes forts, ses guerriers (�sa�e 34:7).
Saint d�Isra�l : nom de l��ternel particuli�rement dans le proph�te �sa�e; voir �sa�e 1:4, note. J�r�mie l�emploie ici seulement, et J�r�mie 51:5.
M�me menace appliqu�e � Damas J�r�mie 49:26.
Me voici; � ton tour ! C�est l�image d�un combat singulier entre l��ternel et Babel. L��ternel vient venger son offense.
Insolente; litt�ralement : insolence; toi qui es l�insolence m�me ! M�me genre d�appellation qu�au verset 21.
Ses villes. Voir J�r�mie 49:13; comparez J�r�mie 51:43.
Voyez �sa�e 14:17.
Comparez J�r�mie 31:11; �sa�e 14:16. Il y a ici une assonance qui rend la pens�e plus frappante : donner le repos (irgia) et le trouble (irgiz). Jusqu�ici c��tait l�inverse : Babel se reposait sur sa puissance; et la terre �tait troubl�e par l�insatiable ambition de la cit� conqu�rante.
L��p�e : comparez J�r�mie 47:6.
Charlatans : astrologues et devins. Les devins et les guerriers �taient les deux classes d�hommes sur lesquelles se reposaient les Chald�ens. Comparez �sa�e 47:12-13.
De l��p�e (ch�rev) le proph�te passe � la s�cheresse (chorev) par un jeu de mots qu�on ne peut rendre.
Les eaux : tout le beau syst�me d�irrigation qui faisait de la Chald�e une terre si fertile. Cette destruction la r�duit � l��tat de d�sert.
Leurs horreurs : leurs faux dieux.
Combinaison de �sa�e 13:20-22 et J�r�mie 34:13-14; voir les notes.
Reproduction de la menace faite � �dom, J�r�mie 49:18. Comparez �sa�e 13:19.
41 � 43
Reproduction de J�r�mie 6:22-26 (voir notes) avec quelques l�g�res modifications, dans le but d�appliquer ce passage � Babel. Juda et �dom sont pleinement veng�s : ce que Babylone leur a fait souffrir, elle le subit � son tour. Voil� pourquoi le proph�te reproduit litt�ralement les passages ant�rieurs. Comparez avec versets 42 et 43, �sa�e 13:8; �sa�e 13:18.
44 � 46
Reproduction de J�r�mie 49:19-21, relatif � �dom. Le lion du premier passage est devenu la brebis du second. La le�on � tirer est l�absolue souverainet� de Dieu : Qui est pareil � moi ? Quel est le berger qui me tiendra t�te ?